Il faut le dire !
C'est vrai !
Tout à fait !
Effectivement.
Étant de ceux qui n'ont pas voté la « surdensification » qui devait s'imposer aux communes, ni voté contre sa suppression, je rappelle que parmi les arguments qui militaient contre une telle mesure, le plus important était qu'elle s'imposait partout, sauf dans le cas d'une délibération contraire. Lorsqu'il s'agit de projets urbanistiques qui doivent impérativement relever de l'initiative locale ou territoriale, cette inversion du principe est gênante.
C'est un autre amendement relatif au fonds d'aménagement urbain. Je considère qu'il est défendu.
Il ne s'agit pas d'un cas isolé ! Il faut reconnaître que la complexité du droit, qui alimente de nombreux contentieux, y est pour beaucoup. Toutefois, quand on fixe un délai légal, il vaut mieux prévoir des échéances plus lointaines, voire laisser au pouvoir réglementaire le soin de préciser la date exacte.
Je partage votre souci, monsieur le président, mais je crains que la synthèse que vous préconisez ne nous mette pas à l'abri de certaines contradictions. Le problème est bien plus profond : il s'agit de savoir jusqu'à quel niveau de détail doit aller le SCOT, document d'orientation qui, en théorie, n'est pas prescriptif, et quel rapport il entretient avec le plan local d'urbanisme (PLU), ainsi qu'avec les multiples autres documents existants.
L'adjectif « minimales » n'est-il pas superfétatoire ?
Nous avions déjà traité de cette question dans le cadre des copropriétés. Le présent amendement introduit des critères de surface, mais, sur le principe, il s'agit d'une excellente initiative.
Je vous remercie, car l'argument d'autorité que l'on nous a opposé jusqu'ici, si incontestable soit sa valeur théologique, n'était pas de nature à me convaincre !
Faut-il prévoir le cas où le maire et le président de l'EPCI ne rendraient pas le même avis ?
N'exagérons rien !
Voilà un propos tout en nuances !
C'est faux ! C'est un procès d'intention !
D'autre part et surtout, cette solution permettrait de ne pas appauvrir le bilan de l'État ou des organismes concernés. En face des emprunts que ces derniers peuvent être amenés à contracter – je pense par exemple à RFF –, ces biens pourraient constituer en haut de bilan des valeurs utiles. Il faut conserver ces valeurs dans les bilans ; il ne faut pas appauvrir l'État ! D'autant que, quand on connaît la résistance exercée en la matière depuis de nombreuses années par certains des ministères ou organismes concernés, l'incitation proposée devrait sans doute faire place à des mesures coercitives que malheureusement nous n'arrivons pas à mettre en ...
Je le qualifierai d'amendement d'extrême repli. Mais, à cette occasion, je voudrais insister sur un point très important : c'est le fait de pouvoir concevoir une remise de 100 %. Cela revient tout de même à présupposer que les systèmes de financement en vigueur, quels qu'ils soient, y compris les plus aidés, sont incapables de supporter le moindre centime de charge foncière. Il faut admettre que c'est gênant. Si l'on n'a pas les bons financements, si même les montages les plus favorables ne suffisent pas et qu'on est incapable de supporter la moindre charge foncière, il faut peut-être y remédier par d'autres véhicules.
Pas du tout ! On vous expliquera !
Oui.(L'amendement n° 4 est retiré.)
J'entends bien le risque que vous évoquez, madame la ministre. Mais je vous signale qu'il est écrit que la « convention peut prévoir », donc, je le répète, nous ne sommes pas face à une obligation. Tout est, en effet, dans le détail. Pourquoi l'engagement de la collectivité ne pourrait-il pas éventuellement prendre la forme d'une convention dont le suivi serait parfaitement vérifiable à l'échelle d'un département, ne serait-ce que par le corps préfectoral ? Cet amendement permettait d'introduire quelque souplesse. Je ne vois pas en quoi il y aurait un risque à partir du moment où la régulation peut se faire tout à fait simplement.(L'amendement n° 13 n'est ...
Comme je l'ai déjà indiqué en commission, il me semble que la proposition est incomplète : l'avis du maire est certes indispensable, mais il ne faut pas oublier celui du président de l'établissement intercommunal, si celui-ci a la compétence en matière d'urbanisme. Cela serait la moindre des choses. Un tel oubli pourrait être dommageable.
Je vous en remercie.(L'amendement n° 184 n'est pas adopté.)
Vous m'excuserez, madame la ministre, mais je vais maintenir cet amendement parce que l'outil qu'il préconise me paraît tout à fait recommandable. Pour l'heure, je préfère être battu : je prendrai acte des arguments que vous développerez lorsque Mme la rapporteure présentera son amendement.(L'amendement n° 147 rectifié n'est pas adopté.)
Le coeur a ses raisons que la raison ne connaît point !
Monsieur le président, je m'exprimerai en fait sur l'article en soutenant un amendement.
Le chemin est long !
Monsieur le président, j'aimerais, avec votre autorisation, présenter dès à présent mon amendement n° 87, car il traite exactement du même sujet tout en apportant des précisions qui permettront peut-être de parvenir au compromis qui pourrait se dessiner sur tous les bancs.
C'est le poids de l'histoire !
Non ! Il y en aura encore une après !
C'est désespérant !
Je me pose une question sur la rigueur et l'assurance sémantique de l'amendement du Gouvernement. Le mot « ou » tel qu'il est, c'est le problème du français comparé au latin, qui distingue le « ou » exclusif », aut, et le « ou » cumulatif, vel. (« Oh ! Bravo ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Il me semble donc, madame la ministre, que si vous aviez ajouté, entre parenthèses, le mot « et » pour expliciter clairement qu'il s'agissait bien d'un « ou » cumulatif, cela aurait été plus clair compte tenu des malheureuses limites de notre langue par rapport à celle d'où elle vient. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Le sujet est important, madame la présidente !
Dans votre reprise de certaines activités de Dexia, quels seront les interlocuteurs des collectivités territoriales ? Un candidat à un volume d'emprunt de quelques dizaines de millions d'euros est doté de services capables de s'adresser directement à Paris. Compte tenu du paysage atomisé des collectivités françaises, le modèle n'est pas le même pour celui qui ne demande que quelques centaines de milliers d'euros. Envisagez-vous de vous adapter à des demandes de volumes et de natures très différents ?
Vous présidez notre commission en vertu de votre légitimité et non pour une quelconque autre raison tenant, notamment, à votre qualité de femme. Je m'interroge sur cette notion de « quota » qui me gêne et qui me semble être la conséquence d'une approche oubliant parfois l'approche universaliste et j'ai des doutes sur les outils se mettant en place pour atteindre un objectif, évidemment extrêmement louable en soi. Il est d'ailleurs intéressant de remarquer que les réticences proviennent d'un pays anglo-saxon et non pas d'un pays latin. Il y a donc une certaine difficulté à poser les principes et de trouver ensuite les bons outils. Ces quotas me gênent donc mais ...
N'est-ce pas traiter ainsi plutôt l'effet que la cause ?
Une approbation sous réserve n'est pas inconditionnelle ; il reviendra en effet au Gouvernement et au Parlement européen de s'en saisir.
Il est défendu.