Les amendements de Arnaud Richard pour ce dossier
44 interventions trouvées.
Monsieur le Premier ministre, ma famille politique a forgé la nation, elle a bâti l’Europe, elle a installé la République et l’a toujours défendue quand elle était menacée. Aujourd’hui, l’esprit de démission a gagné les institutions européennes. Jean-Claude Juncker vient de livrer une vision extrêmement pessimiste de l’avenir de l’Europe, prédi...
L’Europe seule peut protéger nos frontières, garantir la paix, lutter contre la menace terroriste, soutenir l’investissement et l’innovation et permettre de renouer avec la prospérité. Aussi, monsieur le Premier ministre, partagez-vous ce terrible aveu d’échec de Jean-Claude Juncker ? Quelles initiatives vraiment fortes la France compte-elle p...
Monsieur le ministre de l’agriculture, le monde agricole est déjà durement fragilisé par la crise ; les agriculteurs font aujourd’hui face à une épreuve terrible en raison de l’épisode exceptionnel de crue qui vient de frapper notre pays. L’Île-de-France est particulièrement touchée : les grandes cultures, les éleveurs, les arboriculteurs, les ...
Madame la ministre de l’éducation nationale, le récent saccage d’une école primaire dans mon département m’amène à vous interroger.
Sans faire de cet acte de pur vandalisme le prétexte de conclusions générales, il traduit néanmoins, de toute évidence, une relation terriblement dégradée à cette institution des savoirs, et témoigne de ce qu’elle subit de toutes parts en termes d’humiliations et de dégradations. Depuis 2012, le gouvernement auquel vous appartenez nous a grati...
Qu’attendons-nous de l’école, mes chers collègues ? Qu’elle réponde à sa belle et grande vocation : éduquer, élever, bref, émanciper, quelles que soient l’origine sociale, géographique ou les confessions des uns et des autres, d’abord en s’assurant que chaque enfant dispose des savoirs fondamentaux à l’entrée au collège, puis en lui ouvrant les...
À force de nivellement, de crainte de l’excellence – ce mot proscrit, et qui est pourtant une part de chacun de nous et de chacun de nos enfants –, cette part-là, vous avez décidé de l’ignorer ; d’où l’erreur dramatique de la réforme des rythmes scolaires, dont on attend toujours une évaluation. Sur tous ces bancs, nous avions dit nos réticence...
Monsieur le Premier ministre, depuis hier soir, nous avons compris deux choses : vous avez renoncé à lutter contre le chômage et vous méconnaissez les besoins et les attentes des PME et des TPE qui, elles, créent des emplois. Car pour combattre le chômage, encore faut-il faire le bon diagnostic et s’attaquer à quatre obstacles : l’étau du temps...
Dépassons les clivages, assumons les réformes, responsabilisons les acteurs du modèle social français ! Monsieur le Premier ministre, choisissez la voie que vous propose Emmanuel Macron – puisqu’il n’est pas là, vous allez pouvoir en dire du bien ! Alors, peut-être, nous pourrions vous suivre.
Monsieur le Premier ministre, la désespérance gronde dans notre pays. Les Français ne vous croient plus, à force de constater que vos promesses ne sont pas tenues et que vos politiques sont inefficaces. Ils ne croient plus en la puissance publique, incapable de contrer ce mal qui ronge notre société : le chômage. Notre pays compte un million d...
Monsieur le Premier ministre, l’exigence d’unité nationale et la lutte implacable contre le terrorisme ne doivent pas nous empêcher d’exprimer notre désaccord sur d’autres sujets. Nous le devons à nos concitoyens : c’est la démocratie. Au nombre de ces sujets de désaccord figure la question du système de santé. Tel l’inventaire de Jacques Prév...
Poser une question à la ministre de la santé après de tels actes de guerre, alors que des femmes et des hommes se battent à cet instant pour la vie, est un exercice difficile. Mes pensées vont aux victimes, aux blessés, à leurs familles, à leurs amis, ainsi qu’à celles et à ceux qui, tout au long de la chaîne de santé, oeuvrent dans des condit...
Même avec le coeur lourd, monsieur le Premier ministre, madame la ministre de la santé, je pourrais vous interroger sur votre politique de santé, que nous jugeons sans cap ni vision, mais je ne le ferai pas car l’heure est à la concorde. Face à la souffrance du peuple de France, on ne dit jamais assez à ceux qu’on aime qu’on les aime. Eh bien,...
La santé en France, c’est comme la démocratie : c’est le pire des systèmes mais on n’en a pas trouvé de meilleur.
Si nous sommes en guerre, mes chers collègues, l’hypothèse d’organiser notre système de santé sur des bases nouvelles mérite d’être soulevée et débattue. Évidemment, l’heure n’est pas à la polémique, mais vous ne pouvez ignorer les mouvements de protestation que suscite votre texte sur la santé. Quel signal, monsieur le Premier ministre, souha...
Monsieur le ministre de l’intérieur, à la veille de l’examen par le Sénat du projet de loi sur l’asile, un prérapport de la Cour des comptes a suscité, avant même sa publication, de nombreuses réactions publiques : on y parlerait du coût exorbitant de l’asile ; on y désignerait l’asile comme la principale source d’arrivée d’immigrants clandesti...
S’il s’agit d’un constat, nous le partageons, bien évidemment. Avec des délais de traitement de plus en plus longs, des coupes budgétaires croissantes, une hausse constante de la demande, sans parler des postes de magistrats non pourvus à la Cour nationale du droit d’asile – CNDA –, notre capacité à accueillir dignement et efficacement ceux qui...
Monsieur le Premier ministre, la cohésion sociale de notre pays est en jeu. Il est vital que la République fédère à nouveau. Il est crucial que nous redonnions des perspectives à celles et ceux qui n’en ont plus. Le peuple de France vient de répondre avec courage et dignité à ces actes barbares. Dans cet hémicycle, nous partageons un même devoi...
Monsieur le ministre de l’économie, vous avez provoqué un profond émoi dans notre pays. Votre prédécesseur à Bercy nous présentait à l’été, avant son départ, un texte qui devait révolutionner l’économie française. Pour atteindre cet objectif, le seul et unique moyen qu’il proposait était de réformer les professions réglementées,
comme si le redressement de notre pays dépendait de ces professionnels… Je constate que le ton a changé. Le ministre de l’économie que vous êtes ne tient manifestement pas le même discours que le secrétaire général adjoint de l’Élysée que vous étiez, lorsque vous avez dû rendre des arbitrages sur ce texte : c’est une bonne chose, et l’on s’en ...