Les amendements de Christophe Borgel pour ce dossier
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Il n'y a pas d'aveu, le ministre l'a rappelé : l'introduction d'une dose de proportionnelle n'est pas à l'ordre du jour mais c'est un engagement de campagne électorale du candidat devenu Président de la République.
Il est évident que la sélection des candidats via le vivier des élus locaux au sein des circonscriptions restera un élément clef de notre système. Cher collègue Laurent, cette filière que vous avez présentée tout à l'heure comme une filière de mérite républicain, restera vraisemblablement la principale avec un mode de scrutin par circonscriptio...
Vous dites que nous ne sommes pas seulement en contact avec les citoyens mais aussi avec les élus. Absolument. Je n'ai aucun mandat local et donc encore moins de fonction exécutive locale et cela ne m'empêche pas, chaque semaine, de rencontrer les maires de ma circonscription et leurs adjoints. Ce n'est selon vous pas suffisant. J'espère vous c...
en ne les autorisant pas à cumuler leurs fonctions nationales avec des fonctions exécutives locales. Aussi l'introduction d'un seuil ne me paraît-elle pas cohérente avec le périmètre défini à l'article 1er. Loin de moi l'idée, madame Genevard, de ne pas avoir voulu, tout à l'heure, vous répondre en particulier. Vous avez présenté un amendemen...
Ce texte est cohérent et je vous demanderai, chers collègues de la majorité, de retirer votre amendement n° 208. Pour le reste, j'ai bien compris, mes chers collègues, qu'il y avait un désaccord, mais je tiens à la cohérence du texte.
Or je pense que les amendements que vous défendez ne sont pas compatibles avec cette cohérence. Enfin, le seuil ne peut pas être le fruit de la seule volonté de donner un chiffre.
Je vous rappelle que le Conseil constitutionnel avait refusé d'abaisser le seuil à 2 500 habitants pour le scrutin par liste, dès lors que le seuil de cumul n'était pas lui-même abaissé. Nous avons dû, à l'occasion de l'examen de la récente loi électorale, en abaissant le seuil pour le scrutin de liste à 1 000 habitants, retenir, par cohérence,...
La commission émet un avis défavorable. Je le rappelle, le projet de loi vise les fonctions exécutives au sens large, c'est-à-dire l'ensemble des fonctions exécutives locales. Nous avons étendu son champ à un certain nombre de fonctions, telles les présidences et vice-présidences de syndicats intercommunaux, etc. Aujourd'hui, les mairies d'ar...
Vous ne pouvez pas être maire d'arrondissement à Marseille et présidente de la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, ma chère collègue Boyer. Vous ne pouvez pas être maire d'arrondissement à Paris et président de la région Île-de-France, mon cher collègue Goujon. C'est donc bien la preuve que le droit actuel considère déjà les maires d'arrondissem...
J'ajoute que le code général des collectivités territoriales dispose que les délibérations des conseils d'arrondissement sont préparées et exécutées par le maire d'arrondissement.
Un débat a eu lieu au cours des travaux de la commission : nous nous sommes interrogés sur la validité de ces arguments. Je crois néanmoins que ces motifs justifient que l'on maintienne dans le champ des incompatibilités prévues par l'article 1er les maires d'arrondissements et les maires délégués. Monsieur Hutin, vous évoquez les maires délég...
L'avis de la commission est défavorable. Nous avons déjà débattu de cette question tout à l'heure À cet égard, je remercie notre collègue Vercamer d'apporter des éléments supplémentaires à l'appui de sa thèse, sans répéter les mêmes arguments, permettant ainsi à un vrai débat d'avoir lieu. J'ai eu l'occasion d'indiquer, au-delà du débat sur l...
et j'y reviendrai et sur la raison pour laquelle la commission n'a pas émis d'avis favorable sur les amendements qui proposent un seuil ou qui tendent à limiter le sens de la notion de « fonctions exécutives » en ne l'appliquant qu'aux seuls élus qui sont à la tête des exécutifs les maires, les présidents d'intercommunalité, les présidents...
Par conséquent, d'une certaine façon, vous introduisez l'idée selon laquelle il devrait être obligatoire, pour être un bon législateur, d'avoir une expérience d'élu local.
Dans la vie de ce pays, il y a bien d'autres atouts qui permettent d'être un bon législateur. Vous proposez, plutôt que de réunir les élus locaux d'une circonscription pour avoir leur avis sur tel ou tel texte de loi arguant même que, dans certains cas, le nombre de communes rend impossible ce type de réunions , de permettre l'exercice simu...
Monsieur Lagarde, vous défendez un amendement proposant comme seuil la taille d'une circonscription puis un autre qui n'en tient plus compte. J'ai déjà eu l'occasion de vous expliquer pourquoi nous refusions d'introduire un seuil. Lorsque je vous répondais tout à l'heure, vous avez dit qu'il y avait bien d'autres expériences qui pouvaient enri...
L'expérience que peut tirer un parlementaire du fait d'avoir été un élu local est une réalité de nos circonscriptions mais aussi une logique dans la République, et nous ne contestons pas l'intérêt d'un tel apport sur nos bancs.
Nous souhaitons juste que, vu l'extension des pouvoirs des collectivités territoriales et des responsabilités des maires, et notre volonté que les parlementaires exercent leurs fonctions à plein temps, il y ait une incompatibilité. Cela n'empêchera pas, je le répète, puisque vous voulez que l'on vous réponde,
d'être maire ou adjoint au maire avant d'être député et de faire bénéficier l'Assemblée nationale de cette expérience. Mais ce n'est pas la seule expérience permettant aux parlementaires d'être de bons législateurs. Il en existe bien d'autres dont l'Assemblée nationale a tout autant besoin. On pourrait parler de responsables associatifs, de c...
mais j'ai le sentiment que nous restons toujours sur le même sujet depuis le début de la séance.