Les amendements de Éric Ciotti pour ce dossier

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Vous disposez des outils juridiques pour faire cesser cette situation, monsieur le Premier ministre. Nous sommes en état d’urgence, comme l’a décidé le Parlement. Les Français ne comprennent pas la complaisance dont vous faites preuve face à ces mouvements de violence. Les mots ne suffisent plus, il faut agir ! Vous avez le devoir de protéger c...

Mes questions sont donc simples, monsieur le Premier ministre : quand allez-vous faire évacuer la place de la République ? Quand allez-vous interdire les manifestations violentes, conformément à l’état d’urgence ? Quand allez-vous porter plainte contre les affiches de la CGT ? Quand allez-vous dissoudre les mouvements d’extrême-gauche qui prône...

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre, et j’y associe le député-maire de Menton, Jean-Claude Guibal. Un drame a eu lieu lundi soir à Menton, un déséquilibré a été abattu par les policiers de la brigade anticriminalité. Le forcené, qui a menacé les policiers avec une machette, avait pris l’autoroute en sens inverse et son périple s’est...

ont été placés en garde à vue. Aujourd’hui, se pose la question de la responsabilité de ceux qui décident de lever l’hospitalisation d’office, qui assurent le suivi psychiatrique de personnes connues et identifiées pour être particulièrement dangereuses. On sait qu’il y a des problèmes majeurs, on sait qu’il y a un déficit de moyens, on sait q...

…celle de la responsabilité qu’on fait assumer aux policiers par la faute des autres, celle du suivi de personnes extrêmement dangereuses et des moyens mis en oeuvre pour suivre le profil de ces personnes qui menacent la société.

Monsieur le Premier ministre, notre pays traverse l’une des pires épreuves de son histoire. Cette épreuve impose au Gouvernement et à la représentation nationale d’apporter une réponse efficace. Nous le devons aux victimes et aux blessés, pour lesquels j’ai une pensée ; nous le devons aux forces de l’ordre, qui ont été ce matin, encore une fois...

Demain se tiendra, pour la première fois depuis 1983, une manifestation de policiers sous les fenêtres du ministère de la justice – sous vos fenêtres, madame la garde des sceaux. Ma question s’adressera donc à M. le ministre de l’intérieur, en l’absence de M. le Premier ministre. Cette manifestation de demain exprimera le malaise et, au-delà, ...

Ils exprimeront leur colère devant le fait que les immigrés en situation clandestine qu’ils interpellent chaque jour sont systématiquement relâchés, comme c’est le cas à Menton ou à Calais.

Monsieur le ministre de l’intérieur, ce matin, vous avez fait un énième discours, vous avez prononcé des paroles, mais les policiers attendent des actes. Ils attendent des actes en matière de légitime défense, alors que vous avez refusé d’adopter la proposition de loi que le groupe des Républicains avait déposée. Ils attendent des actes en mat...

Ma question s’adressait à M. le Premier ministre. Elle porte sur la relation qu’il entretient avec Mme la garde des Sceaux et sur la place de celle-ci dans le Gouvernement.

En son absence, je la poserai directement à Mme la garde des sceaux. Depuis un an, nos concitoyens assistent médusés à la dégradation des relations entre vous-même et M. le Premier ministre, madame la ministre ! Vous étiez voici un an, à La Rochelle, au premier rang des frondeurs. Vous avez depuis contesté à mots à peine couverts le projet de ...

Vous avez franchi la semaine dernière une étape supplémentaire de provocation à l’égard de M. le Premier ministre. En effet, vous n’avez pas hésité à lui adresser un ultimatum afin de le contraindre à présenter le projet de loi relatif à la délinquance des mineurs que vous préparez.

Je ne reviendrai pas sur le fond du projet de loi. J’espère pour ma part que nous n’aurons pas à en débattre car il est animé de la philosophie qui inspirait déjà le texte relatif à la contrainte pénale dont on mesure les conséquences sur la sécurité des Français.

Mais sur la forme, jusqu’où irez-vous, madame la ministre ? Où allez-vous ? Que cherchez-vous ? Ces provocations et cet ultimatum inédit sous la Cinquième République ne cachent-ils pas un marchandage politicien ? Vos critiques ne visent-elles pas à contraindre le Président de la République à vous faire quitter le Gouvernement pour vous nommer à...

Ce matin, la commission d’enquête parlementaire sur le suivi des individus et des filières djihadistes a rendu ses conclusions, qui appellent à la vigilance et à la mobilisation. La France est une cible, peut-être la plus exposée au monde, face au terrorisme : 1 700 Français sont impliqués dans des filières djihadistes, dont 450 sur place, en S...

Monsieur le Premier ministre, le 11 janvier dernier, des millions de Français exprimaient leur attachement viscéral aux valeurs de la République et leur volonté de combattre unanimement le terrorisme islamiste. Vous avez, dans un beau discours républicain prononcé le 13 janvier à cette tribune, prolongé cet esprit d’unité nationale.

Trois mois après, nous sommes en droit de vous demander, monsieur le Premier ministre, ce que vous avez fait de cet esprit du 11 janvier. Oui, nous sommes en droit de vous le demander, lorsque l’on voit qu’une entreprise nationale, la RATP, qui est placée sous le contrôle du Gouvernement, met sur le même plan Daesh et les chrétiens d’Orient ; q...

Qu’avez-vous fait, monsieur le Premier ministre, de cet esprit du 11 janvier, lorsque vous avez fait repousser sans aucun débat la semaine dernière, en faisant adopter des motions de procédure, les propositions formulées dans le même esprit d’unité nationale par le groupe UMP, notamment une proposition de loi visant à créer une peine d’indignit...

Qu’avez-vous fait de cet esprit du 11 janvier lorsque vous refusez d’octroyer des moyens supplémentaires de sécurité à nos policiers, alors que trente-six d’entre eux sont morts en service depuis 2004 ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Qu’avez-vous fait de l’esprit du 11 janvier en refusant d’adopter la proposition de loi élargissant...

Oui, nous sommes en droit, monsieur le Premier ministre, de vous demander de vous ressaisir, parce que la lutte contre le terrorisme, comme la préservation de l’unité nationale, ne nécessite pas que des mots, mais également des actes.