Les amendements de Isabelle Le Callennec pour ce dossier
57 interventions trouvées.
Ma question s’adresse à Mme la ministre de la santé. Il y a dix ans, 90 % des Français avaient une opinion favorable sur les vaccins. Aujourd’hui, 41 % estiment que les vaccins ne sont pas sûrs, quand l’OMS affirme pourtant que la vaccination évite chaque année 2 à 3 millions de décès dans le monde.
Dans notre pays, seules trois maladies sont à vaccination obligatoire : la diphtérie, le tétanos et la polio. Mais il est quasiment impossible de se procurer des vaccins contre ces seules maladies : ceux qui sont commercialisés en combinent plusieurs, notamment contre la coqueluche ou l’hépatite B – vaccins non obligatoires. Un kit spécifique e...
Monsieur le Premier ministre, on compte 1 200 000 chômeurs de plus depuis mai 2012. Force est de constater qu’en matière de lutte contre le chômage, vous avez tout essayé, sauf ce qui marche ! Vos éléments de langage pour justifier les chiffres du mois d’août n’ont convaincu personne. Ayez l’honnêteté de reconnaître que ça ne va pas mieux. Vou...
Dans le projet de loi travail, il n’y a pas que l’article 2 : il y a aussi l’article 21, qui vise à sanctuariser le compte pénibilité au sein du compte personnel d’activité.
Ce compte pénibilité cristallise les mécontentements – c’est peu de le dire ! – en particulier dans l’agriculture, l’industrie et le BTP.
Il alourdira dangereusement les charges qui pèsent déjà sur toutes les entreprises. Non seulement c’est une bombe à retardement sur le plan financier, mais c’est aussi un casse-tête à mettre en oeuvre : il y a 260 pages de textes d’application ! Au 1er juillet, soit dans deux jours, chaque entreprise devra s’équiper d’un chronomètre pour mesur...
Ma question s’adresse à celui qui s’aime mieux en porte-parole du Gouvernement qu’en ministre de l’agriculture.
« Hé oh », monsieur Le Foll (« Hé oh ! » sur les bancs du groupe Les Républicains et sur plusieurs bancs du groupe de l’Union des démocrates et indépendants. – Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, républicain et citoyen), ce n’est pas parce que les agriculteurs ne manifestent plus, pour l’instant, qu’ils ne souffrent pas. Ils sont a...
Ils essaient de sauver leurs exploitations quand vous, vous êtes au chevet du Président de la République, au chevet d’un François Hollande qui est censé gouverner le pays, agir, obtenir des résultats, mais qui, en réalité, ne pense qu’à sa réélection. L’horizon des agriculteurs, ce n’est pas dans un an ; c’est dans une semaine pour certains, e...
Et puis il y a le Traité transatlantique, dont nous entamons le treizième cycle de négociation cette semaine. La question de l’alimentation est essentielle et stratégique. Nos spécificités alimentaires sont potentiellement menacées : je pense en particulier à la viande bovine, mais aussi aux AOC – appellations d’origine contrôlée – et aux AOP –...
Ma question s’adresse au Premier ministre. Le Président de la République a proclamé l’état d’urgence économique et social. Or s’il est bien un secteur en crise, c’est celui de l’élevage. Sa situation se dégrade de jour en jour : dépôts de bilan, liquidations judiciaires, chômage et même suicides. Les prix payés aux producteurs de viande bovin...
Ma question s’adresse au ministre de la défense. La France, monsieur le ministre, est en guerre. Vous devriez donc être concentré à 100 % sur l’objectif.
Vous êtes donc un ministre en campagne, exception gouvernementale et nouvel avatar de la République exemplaire de M. Hollande. Comme M. Bartolone, vous allez continuer à utiliser les moyens de l’État à des fins de propagande électorale.
À l’issue des élections, le Président de la République décidera de votre sort. Cette allégeance à celui dont la cote de popularité ne cesse de chuter, y compris en Bretagne, est totalement contraire à la capacité d’affirmation et au courage qui font la réputation des Bretons.
Et puis d’ailleurs, quelle est la raison profonde de votre souhait de briguer une troisième fois la présidence de la région ?
Celle-ci n’a cessé de décliner depuis onze ans que vous-même et vos amis en ont la responsabilité. Elle a pourtant d’immenses atouts, mais aussi de solides défis à relever, économiques, sociaux et environnementaux. Cette région, j’ose le dire, vous l’avez trahie
Au moment des redécoupages, le 6 mai 2009, vous étiez, selon vos dires, un acharné de la réunification ; le 18 janvier 2014, vous vous prononciez même pour la dissolution des Pays de la Loire. Chacun sait que, en vérité, vous avez milité pour le statu quo. Cela revenait à tirer une balle dans le pied d’une région déjà affaiblie par les crises à...
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. J’y associe mes collègues bretons Marc Le Fur, Gilles Lurton, Philippe Le Ray et Thierry Benoit. Crise du porc, crise de la viande bovine et, désormais, crise du lait : les éleveurs n’en peuvent plus. Les discours de votre ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt ne suffisen...
Le respect de l’accord sur les prix avec la grande distribution, la promotion du produire français pour manger français, une stratégie de modernisation des exploitations agricoles, la baisse du coût du travail, la fin de l’avalanche réglementaire et de la sur-transposition européenne ainsi que des distorsions de concurrence : toutes ces proposi...
Cela aura, là encore, des conséquences directes pour les éleveurs qui livrent les abattoirs. Monsieur le Premier ministre, la maison brûle et vous ne pouvez plus regarder ailleurs. Le président du groupe Les Républicains, Christian Jacob, vous a demandé un plan d’urgence pour l’agriculture. Quelles initiatives comptez-vous prendre – pas dans ...