Les amendements de Olivier Falorni pour ce dossier

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Monsieur le ministre des affaires étrangères, l’invasion du tout numérique a rendu notre société tributaire des systèmes d’information et de communication. Dans ce cadre, l’essor du monde numérique s’est accompagné d’un développement des menaces liées à de nouvelles formes de criminalité. Je pense notamment aux modes d’action cachés de la cyber...

Monsieur le ministre de l’intérieur, l’islamisme radical est un poison mortel pour nos sociétés démocratiques et il continuera à se propager si l’on ne prend pas des mesures draconiennes. Cela suppose non seulement une répression implacable, mais aussi une prévention efficace. La radicalisation concerne en effet toutes les catégories sociales,...

Monsieur le ministre de la justice, Jean Mercier a quatre-vingt-huit ans. Il est gravement malade, et cela fait cinq ans que ce vieil homme est traité comme un criminel pour avoir accompli un geste de compassion, un acte d’amour à l’égard de son épouse de quatre-vingt-trois ans, qui le suppliait d’abréger les souffrances insupportables d’une vi...

Monsieur le ministre de l’intérieur, « La démocratie, c’est le mal », « La démocratie, c’est la mort », « La démocratie, c’est le mensonge » : voilà la profession de foi de l’officine catholique intégriste Civitas. C’est donc avec stupeur que j’ai découvert que Civitas venait d’obtenir l’agrément pour devenir un parti politique. D’ailleurs, pa...

Notre démocratie doit être sans faiblesse face à tous les fanatismes prêcheurs de haine, quels qu’ils soient. Alors, monsieur le ministre, je m’adresse au grand républicain que vous êtes. Il faut retirer l’agrément de Civitas,…

…car je ne veux pas, un jour, dans un bureau de vote de la République, avoir à choisir entre un candidat salafiste et un candidat intégriste.

Monsieur le ministre de l’intérieur, le terrorisme djihadiste nous a déclaré la guerre. Cette guerre nous est menée avec une stratégie nouvelle : la tuerie de masse planifiée. Elle nous est menée avec des modes opératoires nouveaux : attentats-suicides, attentats coordonnés sur plusieurs sites. Il faut tirer les conclusions de ce nouvel état de...

Nous voyons resurgir les éternels casseurs de flics, ceux qui crachent, au propre comme au figuré, sur les forces de l’ordre. Je leur conseille d’écouter Renaud, car même lui embrasse les flics, et il a bien raison ! En ces jours tragiques, ils ont été les vaillants défenseurs de notre liberté, ils ont été l’honneur de la France.

Le salafisme ne doit pas gagner la bataille culturelle et idéologique de l’islam en France. Ce serait d’autant plus grave que le salafisme constitue le carburant du djihadisme. Mais pour gagner cette guerre qui nous est faite, encore faut-il ne pas continuer à vouloir acheter la paix en abdiquant nos principes, notamment la laïcité, par faible...

Cette paix à tout prix, nous en payons désormais le lourd tribut. Le scandale de la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré en est l’illustration. M’y étant rendu par surprise le 13 octobre, j’ai découvert des baraquements, que tout le monde là-bas appelle des « casinos » – mais ces casinos-là n’appartiennent pas au groupe Partouche : ils appart...

Ce qui est vrai – et c’est le bouquet ! –, c’est que ces casinos sont bien fermés, mais de l’intérieur, par les détenus eux-mêmes, pour ne pas être dérangés. Tout cela a assez duré. Il est insupportable qu’une pépinière de djihadistes continue ainsi d’exister.

Monsieur le Premier ministre, ma question ne portera pas sur la déchéance de la nationalité, débat dont j’observe qu’il nous entraîne depuis quelques semaines, hélas, dans une consternante déchéance de la rationalité.

Il nous détourne finalement de l’essentiel ; et l’essentiel, c’est la question de savoir comment combattre le fanatisme barbare, comment le prévenir, comment l’empêcher et comment le réprimer. On ne naît pas terroriste, on le devient. Et il faut savoir mettre des mots sur les maux qui minent notre société. Il faut dire que la déshérence de la ...

Oui, monsieur le Premier ministre, nous sommes en guerre. Mais pour gagner une guerre, il faut d’abord bien cibler l’ennemi. L’ennemi, c’est bien sûr le terrorisme djihadiste. Mais le terrorisme c’est le moyen d’action. L’ennemi, il faut le dire clairement et sans tabou, c’est l’idéologie qui produit ces crimes abominables et cette idéologie, c...

Le dire, c’est protéger nos compatriotes musulmans de l’amalgame et de la stigmatisation. Le dire, c’est aussi exiger la clarté de la part des États du Golfe, notamment de l’Arabie saoudite wahhabite…

Mais le dire ne suffit pas : il faut frapper, il faut combattre le salafisme. Monsieur le Premier ministre, vous avez récemment déclaré que les discours salafistes n’auront plus le droit de cité en France. Je vous approuve totalement. Alors quelles mesures allez-vous prendre pour éradiquer cette idéologie qui ne produit que de la haine et que ...

Madame la ministre de la justice, comme la loi nous le permet, j’ai visité il y a quelques jours la maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, dans ma circonscription. J’y ai constaté le grand professionnalisme des agents pénitentiaires, à qui je veux rendre hommage car il assurent eux aussi, au quotidien, la sécurité de nos concitoyens. Mais j’a...

ou par des décisions consternantes, comme celles de juges d’application des peines qui confondent permission et permissivité pour des détenus dangereux et radicalisés.

Madame la ministre, devant cette situation, il faut réagir avec fermeté. Cela suppose un régime d’isolement adapté pour les détenus islamistes recruteurs. Cela suppose un véritable service de renseignement pénitentiaire. Cela suppose des unités de prévention et de déradicalisation pour les détenus les plus fragiles psychologiquement. Madame la...

Ma question s’adresse à M. le ministre des affaires étrangères. Nous avons appris que la Russie a dressé une liste noire interdisant à quatre-vingt-neuf personnalités européennes d’entrer sur son territoire. Quatre Français y figurent dont notre collègue Bruno Le Roux. Certains d’entre eux y ont vu avec ironie une forme d’hommage à leur engagem...