Monsieur Karaquillo, je vous remercie pour votre rapport.Siégeant au sein de l'Agence du service civique, je suis très sensible à ce dispositif. Votre préconisation n° 28 vise à définir un dispositif de volontariat adapté plus précisément aux sportifs de haut niveau. Est-ce dû au fait que ceux-ci doivent consacrer beaucoup de leur temps à leur entraînement ? Vous parlez de dispositifs d'insertion par l'emploi et des conditions spécifiques aux missions de service civique. Je crains que votre rapport ne fasse la confusion entre les activités de service civique et l'accès à un emploi, emploi d'avenir et contrats uniques d'insertion. Ce n'est absolument pas la ...
C'est un vilain mot ?
Il n'y a pas que les établissements, il y a aussi des conjoints ou des enfants maltraitants. L'idée d'une coopération avec la MIPROF est intéressante.
Je suggère de modifier la rédaction de cette recommandation afin de préciser : … d'améliorer les connaissances concernant « les violences faites aux personnes âgées et en particulier aux femmes », car les hommes âgés sont eux-aussi concernés.
C'est la raison pour laquelle il faut bien préciser la neuvième recommandation pour qu'elle ne soit pas redondante avec la dixième.
Cette recommandation a toute sa place mais il faudrait mieux l'articuler avec la précédente qui concernait l'attractivité des métiers de l'autonomie.
De mon point de vue, malgré son intérêt, cette proposition ne vaut pas grand-chose, d'abord parce qu'il faudra que la campagne télévisée soit acceptée, ensuite parce que ce type d'actions relèvent plutôt de ceux qui sont chargés de la formation professionnelle. Enfin, le risque est grand qu'à trop se disperser, le message se dilue.
L'adjectif « délétère » n'est peut-être pas très adéquat.
Cela devrait être précisé dans la recommandation.
Pour renforcer cette recommandation, je propose de substituer au mot « soutenir », le mot : « développer ».
Cette modification aurait des conséquences en termes de prise en charge.
La prévention est aujourd'hui intégrée dans le bilan post-natal.
Le moment du départ à la retraite est en effet une étape importante, qui marque la fin de la vie professionnelle et permet d'anticiper l'avenir. Je propose de renforcer la proposition en substituant au mot « systématique », le mot « obligatoire ». Les personnes vieillissantes disposent en effet de moins en moins de moyens financiers et leur surveillance médicale est de ce fait insuffisante. L'instauration d'un examen obligatoire serait susceptible d'appeler leur attention sur la nécessité d'un meilleur suivi.
Ma circonscription a été pilote pour l'expérimentation du dispositif. Cela fonctionne très bien !
J'ai beaucoup apprécié vos interventions, d'autant que sans faire partie du groupe Écologiste, je suis une écologiste.Le civisme écologique est de plus en plus présent au sein des familles, mais l'éducation nationale ne doit-elle pas également s'investir ? Lorsque j'étais enfant, j'ai beaucoup apprécié les classes de découverte, qui ont fait la preuve de leur richesse, pour les enfants mais également pour les enseignants et les familles. Hélas, elles se font rares aujourd'hui. Nous essayons de les remplacer par la réforme des rythmes scolaires et diverses animations, mais rien ne remplace un déplacement d'une semaine dans un nouvel environnement.Je suis ...
J'aurais aimé que cette proposition loi prenne en compte ce que j'appellerais « le temps d'attente » d'un couple qui se sépare. Je m'explique : le mari reçoit les prestations familiales, mais la femme est obligée de quitter le domicile conjugal avec les enfants, et le divorce n'est pas prononcé. La mère vit seule avec les enfants mais les prestations familiales continuent d'être versées au père, jusqu'à la décision du juge du divorce. Mais cette femme va devoir assumer la charge de ses enfants. Comment faire en sorte que la CAF puisse verser, avant même le prononcé du divorce, les prestations familiales au parent qui assume la charge des enfants ?
Vous ne m'avez pas apporté de précisions sur la résidence majoritaire ou principale.
Ce n'est pas ce que j'ai dit. J'ai dit que pour les situations qui se passaient mal, je trouvais que nous n'allions pas suffisamment loin, qu'il s'agisse de l'intérêt de l'enfant ou de celui des conjoints.
On a le droit de croire à ces chiffres, mais on a aussi le droit, en tant que parlementaires, de constater que nous sommes souvent sollicités parce que cela se passe mal – y compris avec le juge, même si nous n'avons pas le droit d'intervenir….
Je trouve cette proposition de loi fort intéressante, et je me permets d'intervenir ici avant de le faire dans l'hémicycle. J'ai beaucoup aimé les deux parties du titre : « autorité parentale » et « intérêt de l'enfant ». J'ai entendu par ailleurs Mme la secrétaire d'État parler « d'équilibres subtils ». Il faut dire qu'aujourd'hui, majoritairement, les divorces se passent mal et qu'il est bien compliqué de demander à deux parents de bien s'entendre.Il conviendrait d'améliorer la protection des victimes confrontées à certaines violences. Je considère d'ailleurs, pour ma part, que le fait de ne pas verser de pension alimentaire, même une fois, est une ...
Je veux moi aussi appuyer cette demande ! Et je tiens à rassurer nos collègues de la majorité : s'il n'y a aucun problème concernant ce sujet, ils n'ont pas de crainte à avoir !
Les études sont très intéressantes, mais je ne suis pas sûre qu'elles puissent nous apporter la solution. Je crois que nous devons nous appuyer sur notre expérience du terrain. Et sincèrement, même si une femme a intérêt économiquement à rester à la maison plutôt que de prendre l'emploi qu'on lui propose, elle choisira l'emploi. C'est la mentalité des jeunes femmes aujourd'hui, qui ont envie de s'épanouir professionnellement, tout en s'épanouissant familialement en tant que mères.Je n'ai pas envie de remettre la femme au foyer. Notre mentalité, du moins celles de nos filles, a changé. Maintenant, elles veulent un « job ». Travaillons ensemble sur ...
Je le sais bien, mais c'est une tendance de la société.
Mais c'est autre chose, l'esprit de solidarité ! Or il est insidieusement mis à mal…
Mais on voit bien où nous mènent certaines réflexions. Aujourd'hui, la tendance n'est plus de considérer le couple dans son ensemble, mais l'homme et la femme l'un à côté de l'autre, dans le couple. Or c'est cet « ensemble » du couple que nous avons à préserver. Le couple n'a d'ailleurs pas autant évolué qu'on le laisserait entendre, comme le président de l'UNAF vient de le mettre en évidence.Donc, plutôt que de toucher au quotient familial et au quotient conjugal, avec toutes les conséquences que cela pourrait entraîner, faisons en sorte que les femmes puissent concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle, par exemple en développant les ...
Cette situation n'a rien à voir avec le couple, mais le niveau de formation professionnelle. C'est pour cela que je pense qu'il ne faut toucher ni au couple ni à la famille, mais travailler sur la formation professionnelle et sur la compatibilité entre la vie familiale et la vie professionnelle.
Sur le fond, je ne critique pas une telle démarche. Mais en pratique, je crains qu'elle ne soit pas forcément favorable aux femmes. Bien sûr, je ne vise pas toutes les femmes, et notamment pas celles de la génération de nos filles, qui savent faire la part des choses. Mais nous devons être conscients que certaines femmes risquent de se faire spolier, et même dans les familles très aisées. Il est louable de vouloir favoriser l'autonomie des femmes, mais en l'occurrence, il me semble essentiel de préserver la solidarité dans le couple.
Madame la présidente, je comprends bien le travail qui a été mené sur le quotient conjugal. Mais je m'inquiète de l'orientation qui est prise aujourd'hui : nous nous dirigeons vers une individualisation, qui se fera au détriment de la solidarité qui doit exister dans le couple. Or le quotient conjugal est un des éléments de cette solidarité. Pour moi, c'est une véritable dérive.Votre préoccupation est de protéger les femmes. Mais je n'ai pas le sentiment qu'aujourd'hui, les femmes soient lésées par le quotient conjugal. Vous parliez des familles monoparentales, mais le quotient conjugal ne les impacte pas. Ces familles bénéficient d'ailleurs d'autres ...
Je comprends la motivation de cet amendement, mais je crains qu'il ne soit préjudiciable au retour à l'emploi.
Je rejoins Mme Coutelle. Permettre au parent de rester à la maison sur une aussi longue période sera préjudiciable au retour à l'emploi. Il faut plutôt accompagner davantage les familles en cas de naissances multiples.
Je suis d'accord sur le fond avec la mesure prévue par l'article 2, mais je m'interroge : la mère perdra-t-elle les six mois de congé si le père ne prend pas lui-même les six mois supplémentaires ? Cette question est importante au regard du manque de places en crèche dans notre pays.
Je ne nie pas les bonnes intentions du ministre, mais, en dépit d'un effort budgétaire incroyable, apporte-t-il les bonnes solutions ? Monsieur le ministre, vous avez voulu réformer et revenir sur les réformes de vos prédécesseurs, à croire que ce que nous avions fait était complètement inutile. Vous avez voulu rétablir la fameuse demi-journée, mais avez-vous pu constater des effets positifs ? La réforme de l'histoire a-t-elle apporté des améliorations ? La Charte de la laïcité a-t-elle produit des résultats ? L'égalité entre filles et garçons a-t-elle véritablement progressé? Quant à la réforme des rythmes scolaires, elle ne correspond en rien à la ...
Des représentants de six parlements ont participé à cette mission d'étude du Forum parlementaire européen au Pérou et en Bolivie. Dans ces deux pays, les gouvernements sont démocratiques avec un PIB en croissance. La lutte contre les violences faites aux femmes n'apparaît pas comme une priorité gouvernementale même si notre expérience intéresse ces pays.Le taux de pauvreté est énorme. Beaucoup de jeunes filles de 12 à 15 ans sont enceintes, les rapports sexuels avant 20 ans augmentent. La situation des familles est difficile et on constate une hausse des taux de suicide, des décès de parturientes. Les médecins font tout ce qu'ils peuvent et le travail des ONG ...
C'est tout à fait de cela qu'il s'agit.
Mais c'est fondamentalement différent !Selon moi, le droit des femmes ne pourra progresser qu'à partir du moment où, comme vous l'avez dit, madame Ameline, on arrêtera de « catégoriser » les femmes dans tel ou tel secteur au prétexte qu'elles sont femmes. Cela sous-entend qu'elles ne peuvent pas choisir de faire autre chose parce qu'étant femmes, elles n'en sont pas capables.C'est totalement différent des propos de la présidente de la Délégation aux droits des femmes, qui aboutiraient à supprimer une identité sous prétexte d'égalité. L'égalité ne peut pas s'obtenir de cette façon.
C'est différent de ce qu'a dit la présidente de la Délégation !
Mais ce n'est pas cela, le genre…J'aimerais que Mme Ameline me dise si l'action du CEDOW pour la défense des droits des femmes et pour la protection des femmes passera par le genre.
On ne m'a rien assigné depuis la naissance, et je me suis bien réalisée quand même !
Le fait de l'inscrire, c'est déjà l'annoncer. Mais j'insiste : je suis une femme et je suis incapable de faire certaines choses que les hommes font, et les hommes ne pourront jamais faire ce que je fais. Notre différence est justement notre force.
Ce ne sera pas par le genre !
Madame Ameline, je tiens tout d'abord à vous remercier. Nos connaissons suffisamment votre engagement pour savoir que vous mènerez à bien tout ce qu'il faudra entreprendre en matière de droits des femmes.Mais vous avez parlé de l'ADN. Je suppose que vous ne faisiez pas allusion aux propos de la présidente sur le groupe « Genre et droits des femmes à l'international » Pourquoi ce titre, d'ailleurs ?
Je voudrais remercier nos rapporteurs pour ce travail, qui explique d'une façon claire et concrète certains dysfonctionnements de notre société. Hélas, les solutions qu'ils proposent ne me semblent pas de nature à remédier aux difficultés rencontrées par nos entreprises.Ainsi, l'institution d'un délégué interministériel à la création d'entreprises ne sera pas la solution à l'éclatement de la gouvernance. Elle ne ferait qu'ajouter une structure administrative supplémentaire, incapable de peser face aux ministères, contribuant à aggraver encore la complexité, à rebours de la simplification nécessaire au développement économique. S'il faut absolument une ...
Je me suis portée candidate pour être rapporteure sur l'évaluation des réseaux culturels de la France à l'étranger. Pourquoi ma candidature n'a-t-elle pas été retenue ?
S'agissant du sevrage, pourquoi la Cour des comptes ne propose-t-elle pas tout simplement le patch à un euro ? Ce serait un dispositif clair pour tous les Français.
Je tiens moi aussi à féliciter la Cour des comptes pour la qualité de son rapport.La coordination européenne des prix du tabac est un vrai problème qu'il convient de résoudre. En effet, les différences de prix à l'intérieur de l'Union européenne génèrent un trafic d'autant plus dangereux qu'il permet la circulation de cigarettes dont on ignore la véritable composition.Vous avez évoqué, monsieur le Premier président, le plan cancer 2003-2007, qui a permis de mener une excellente action en matière de prévention. Monsieur le président de l'Assemblée, de 2007 à 2012, j'ai coprésidé, aux côtés de Jean-Louis Touraine, le groupe d'études sur le cancer, qui ...
Il est regrettable que le rapport ait été mis à la disposition des députés si tardivement…
Je vous trouve bien sévère, Mme Martine Martinel, avec France Télévisions et, surtout, avec le CSA. Or, s'agissant de la télévision raccordée à internet, il y a là un vrai danger et il était judicieux que le CSA propose des solutions pour protéger nos enfants. En ce qui concerne la presse, M. Michel Françaix, vous évoquez « la presse citoyenne ». Mais que veut dire cette expression ? Voulez-vous opposer les différentes presses entre elles, comme vous le faites d'ailleurs avec les Français ? Je ne vois pas en quoi la lecture de Gala, qui est lu par des millions de concitoyens, ne mériterait pas notre attention, comme d'autres publications. Mais il est vrai ...
L'absence de coordination entre les différentes structures compétentes – dont le conseil général – explique les difficultés d'application de la politique familiale. Il est vrai, cependant, que la CNAF a fait de gros progrès en ce domaine. Elle se tourne vers les collectivités pour améliorer la connaissance des prestations qu'elle propose.À mon avis, le soutien à la parentalité en entreprise n'est pas suffisamment mis en avant dans le rapport. Il s'agit pourtant d'un moyen essentiel de permettre aux femmes de mieux concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle.En ce qui concerne les modes de garde, les difficultés viennent d'une insuffisante ...