Ce débat illustre bien les positions qui peuvent être défendues dans cet hémicycle. Chacun a remarqué que ceux qui se sont exprimés l'ont fait pour défendre, au détriment des finances publiques, les superprofits d'une industrie qui ne rapporte rien à notre pays. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) On peut être techniquement en désaccord avec l'amendement, il n'en reste pas moins que sa finalité consiste à prélever de l'argent sur ces superprofits pour financer une politique de santé publique.Personne ne peut nier, même si le fait est le plus souvent mis en avant pour des raisons qui ont peu à voir avec la cause défendue, qu'il existe des ...
Je crois que ce serait, tant du point de vue de la santé publique que des finances publiques, une erreur.Je demande au ministre délégué de réfléchir à ces questions. La situation des buralistes est souvent mise en avant par les industriels du tabac pour légitimer leur opposition à l'augmentation des prix, à toute possibilité d'agir sur leurs bénéfices. (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI.) Le ministère pourrait réfléchir à des moyens pour que la rémunération moyenne des buralistes, qui a augmenté très significativement ces dernières années. (Mêmes mouvements.)
Soyez tolérants, chers collègues, on a l'impression qu'on vous frappe au portefeuille ! (Rires sur les bancs du groupe SRC.) Je ne savais pas que je susciterais tant d'émoi !
C'est un député de Paris qui pose la question : pourquoi les buralistes des zones frontalières ou rurales ont-ils le même taux de rémunération que les buralistes parisiens ? Il n'y a aucune raison à cela, et je serais tout à fait favorable à ce que les buralistes des zones fragilisées reçoivent une rémunération fixe qui leur soit avantageuse.
Le Gouvernement prendrait cet argent sur les industriels du tabac, bien sûr, et non sur le budget de l'État.Monsieur le ministre délégué, je veux bien retirer mon amendement (Exclamations sur les bancs des groupes UMP et UDI),…
…mais je vous demande des engagements précis. Quelle sera la politique du Gouvernement en matière de santé publique et de lutte contre le tabagisme ?
Avec 70 000 morts, si vous appelez cela une question orale, cher collègue, c'est que nous n'avons pas la même vision de l'intérêt général !Ce gouvernement a-t-il l'intention de tourner la page des cinq dernières années et de renouer avec une véritable politique de santé publique ?
Je fais confiance aux services techniques du ministère, mais je ne ferai pas comme notre collègue le remarquable Yves Bur, rapporteur du budget de la Sécurité sociale sous la précédente législature, qui, pendant cinq ans, a défendu des positions érodées par sa majorité. Je ne souhaite pas devoir, comme lui, rappeler chaque année des impératifs de santé publique, de lutte contre l'influence considérable de cette industrie sur certains lieux de décision, et je voudrais que ce gouvernement s'engage à proposer des éléments de réforme lors du budget de l'automne prochain. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)(L'amendement n° 204 rectifié est ...
Baissez d'un ton, monsieur Goasguen !
Cela vous va bien ! Quel culot !
Quel amalgame ! C'est honteux !
C'est vous qui êtes écoeurant !
Quels choix ? Il n'y en n'a pas eu !
C'était la majorité précédente !
Je vais présenter un amendement que vous connaissez bien, madame la présidente, puisque vous en êtes cosignataire. C'est un sujet sensible et important, une question de santé publique, de finances publiques et, d'une certaine façon, de morale publique. Je propose tout simplement de taxer les superbénéfices de l'industrie du tabac. (« Très bien ! » sur plusieurs bancs du groupe SRC.)Sous le second mandat de Jacques Chirac, les taxes sur le tabac avaient augmenté de façon significative, ce qui avait entraîné une augmentation des prix sans toucher aux bénéfices des industriels du tabac.Sous le mandat précédent, M. Sarkozy et M. Fillon ont mené une ...
Jean-Marie Le Guen, rapporteur pour avis de la commission des affaires étrangères
Jean-Marie Le Guen Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je souhaite, madame la ministre, apporter le soutien de la commission des affaires étrangères à votre budget et à vos propositions.Je vais tenter de rendre compte des débats qui ont eu lieu au sein de la commission, contribuant utilement à la réflexion sur notre politique et notre souveraineté énergétiques ainsi que sur ce que pourrait être une politique européenne en la matière. Nous avons conscience qu'une vision européenne viendrait renforcer nos intérêts nationaux et nous donnerait, à nous Français, mais aussi aux Européens, une capacité d'innovation et de rayonnement grâce à une ...
L'armée forme-t-elle un tout homogène ? Quels buts poursuit-elle, en tant qu'acteur économique et politique ? Est-elle travaillée par des ferments de division ? Est-elle porteuse d'un nationalisme plus radical que d'autres instances ? Comment analysez-vous ses rapports avec le monde politique ?Que faut-il entendre par lutte contre la corruption ? À qui s'applique ce mot d'ordre entendu au sommet de l'État, compte tenu de la biographie des hauts dirigeants ?Qu'en est-il de l'État providence, nécessaire à la transition entre économie d'exportation et économie de consommation ? En dépit d'efforts remarquables, les dépenses de santé restent à un niveau ...
À qui le dites-vous !
Ce sont les armes que vous avez laissées en Libye qu'ils utilisent !
Ha ! C'est la retraite à soixante jours !
On ne sait pas parler !
C'est bon pour l'activité économique, mon ami !
Pas tout le monde ! Suivez mon regard !
Mais nous sommes d'accord !
Comme d'habitude !
Très bien !
Cher Victorin Lurel, nous avons mené ensemble ce combat sous la législature précédente, convaincus de l'importance de cette question de santé publique dans les outre-mer, et convaincus également que l'impulsion de la régulation devait venir du Parlement.Ce texte est non seulement le résultat des engagements pris par François Hollande – témoignant par là de son rapport particulier avec les outre-mer –, mais également l'aboutissement d'un combat politique, d'abord mené dans l'opposition.La lutte contre l'épidémie d'obésité qui touche notre pays, en métropole ou dans les outre-mer, où la situation est encore plus inquiétante que dans ...
Vous ne savez pas combattre la pauvreté !
C'est beau, la solidarité !
C'est l'union de tous les conservatismes !
Nous ne détenons pas seulement des créances auprès des pays du Maghreb ou de pays pauvres ; le Koweït et les États-Unis d'Amérique aussi nous sont redevables. C'est dire si le recouvrement des dettes hospitalières est une difficulté pour nous. Notre problème est d'ordre systémique : nous considérons l'offre de santé dans les limites de l'hexagone, alors que notre médecine pourrait trouver son bonheur à la fois dans les possibilités de rayonnement que peut lui offrir le monde ouvert d'aujourd'hui et dans sa capacité de développer de l'activité sur le territoire national. C'est pourquoi il est fondamental de mieux facturer toutes nos activités. Les ...
Au contraire !
Les lobbies sont à l'oeuvre !
Qu'il est sympathique, cet homme-là !
N'importe quoi !
Arrêtez donc de citer vos adversaires !
Ah, la Commission européenne !
Cette critique tombe bien mal à propos : un vrai travail parlementaire a été mené !
…qui crée, aujourd'hui, débat. Je veux simplement dire ici à tous nos collègues que nous sommes fiers de défendre ce texte…
Nous en avons un peu assez de ces gouvernances bavardes et impuissantes qui ont fait que, lors de conclaves de notables, nous n'avons pas pu avancer ces dernières années.
Nous sommes effectivement un certain nombre de parlementaires qui, connaissant votre appui et votre écoute, madame la ministre, ont manifesté leur déception
face à la manière dont les conservatismes de tous bords ont sabordé au Sénat vos premières propositions qui étaient des propositions de compromis.
Messieurs les conservateurs, vous vous êtes contentés de démontrer que vous ne vouliez rien changer dans ce débat !