Très bien !
Merci à nos prédécesseurs !
Très bien !
Très bien !
Ce n'est pas du tout comme cela que les choses se passent !
Des avancées ont eu lieu depuis quelques heures grâce à votre action pour la mise en place d'une proposition de coopération renforcée. Pouvez-vous nous les présenter ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je suis à la commission des Finances de l'Assemblée nationale française.
À entendre M. Woerth, il est normal, aux yeux de nos collègues de l'opposition, que les grandes entreprises paient moins d'impôt sur les sociétés que les PME. Tout est dit.Par ailleurs, des mesures fiscales ayant un impact sur les business plans des entreprises, on pourrait en citer de nombreuses, toutes prises par l'ancienne majorité : taxation des entreprises individuelles, hausse de la TVA… À de multiples reprises, vous avez modifié la fiscalité des entreprises, essentiellement dans le secteur des services. Comment croyez-vous que celles-ci ont réagi ? Elles ont été obligées de prendre certaines décisions, comme de répercuter les coûts ...
Cela signifie tenir compte de la consommation des classes moyennes, préserver le pouvoir d'achat des classes populaires et, bien évidemment, organiser le pouvoir d'achat et la consommation du pays au service des débouchés économiques des PME, des commerces, des boulangers, des restaurateurs…
Nous devons en effet redevenir les meilleurs dans l'industrie aéronautique, dans l'industrie chimique, dans les services aux entreprises, dans l'agriculture, dans les services, dans la culture, parce que tout est possible à l'esprit humain, à ceux qui veulent innover, qui ont l'audace d'entreprendre, de créer et d'inventer.
…qui est au coeur de nos débats ce soir, mais aussi par la régulation financière et par une reprise en main des comportements nocifs à l'économie française, dignes d'une économie de casino, qui, au cours des dernières années, ont cruellement nui au financement des entreprises.Ces trois stratégies sont donc complémentaires. Le vote récent du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance, qui a recueilli du reste l'assentiment de nos collègues de l'opposition, témoigne de cette complémentarité.Permettez-moi de vous dire que, depuis la semaine dernière, nous sommes tous devenus…
…keynésiens (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) – eh oui, même M. Mariton, même M. Jacob et même M. Jégo... Nous avons en effet tous voté le principe d'un déficit structurel, reconnaissant ainsi l'existence d'un déficit conjoncturel et d'un écart entre la croissance économique liée à la demande et celle liée à l'offre.Dès lors que l'on reconnaît l'existence d'un déficit structurel, on admet que Keynes avait raison, que la demande est largement aussi importante que l'offre dans notre pays, et qu'une partie du chômage n'est pas liée à la structure de production mais bien à la question de la demande, en particulier la demande nominale.Je ...
Monsieur le ministre, nous sommes certes tous keynésiens, y compris nos collègues de l'opposition,…
…mais je souhaite tout de même vous interroger sur les hypothèses retenues.
Je conclus, monsieur le président.Nous constatons dans le projet de loi de finances un écart de croissance qui est finalement assez faible en 2011 ; ne trouvez-vous pas cet écart trop faible ? La croissance potentielle de notre pays n'est-elle que de 1,1 ou 1,2 % ? J'ai l'intuition qu'elle est en réalité plus forte et que nous devons relever cette hypothèse.
En conclusion, le projet de loi de finances et la programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017 visent un même but : relever la croissance potentielle à terme. C'est pourquoi, bien évidemment, nous soutiendrons ce projet de loi de finances. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, nous entamons ce soir la discussion non seulement sur le projet de loi de finances pour 2013, mais également sur la programmation des finances publiques pour les années 2012-2017. Je me permettrai donc d'évoquer, au-delà de 2013, les quelques années à venir pour notre pays.Notre débat concerne bien plus qu'une politique fiscale à un an, et porte sur la politique macroéconomique de notre pays pour les cinq prochaines années. Il serait en effet erroné de croire qu'une politique économique limitée à quelques mois puisse être efficace ; or ce fut plus ou moins la méthode de l'opposition au cours des ...
Premier élément : la stratégie de la demande. C'est la politique du pouvoir d'achat, portée non seulement par les actions économiques du Gouvernement depuis juin, mais également par le projet de loi de finances pour 2013.Cette politique du pouvoir d'achat est surtout guidée par l'exigence de justice sociale et par une logique d'efficacité économique, car être efficace économiquement ne signifie pas puiser dans le porte-monnaie des salariés, comme le suggérait encore cette semaine Mme Parisot.
…et des coiffeurs de ce pays.Deuxième élément : la stratégie de l'offre, venant en renfort de la politique de la demande, je le précise pour M. Lamour.Le paquet compétitivité, annoncé pour le début de l'année prochaine, se résume en un concept, que mes collègues de l'opposition devraient écouter attentivement : être de nouveau les meilleurs.
On l'a bien vu avec vous !