Vous avez fait très exactement le contraire !
Cet amendement vise à proroger le crédit d'impôt en faveur des métiers d'art institué par la loi de finances pour 2007. Vous connaissez comme moi l'importance de ce secteur pour notre pays.Il s'agit également de préciser la notion d'opérations de conception, dont nous estimons l'application trop restrictive : les artisans d'art ne conçoivent pas tous les jours de nouveaux produits, mais prolongent également un savoir-faire qu'ils enrichissent. Il conviendrait donc de remplacer le mot « conception » par les mots « étude ou réalisation » afin de ne pas circonscrire le crédit d'impôt aux seules activités intellectuelles.
Si on taxait votre mauvaise foi, on comblerait tout de suite le déficit !
Vous n'avez pas arrêté de les changer ! Combien y a-t-il eu de collectifs budgétaires ?
Quelle visions macro-économique ! Quelle hauteur de vue !
Absolument ! Et c'est d'ailleurs pour cela que vous avez perdu la majorité au Sénat. Vous n'écoutiez pas les collectivités locales.
Quelle mauvaise foi !
Pour les créateurs d'entreprise, ceux qui prennent des risques au quotidien, nous élargissons le crédit d'impôt recherche afin de les encourager dans la voie de l'innovation. Ce que nous voulons taxer, c'est la rente pas le risque.Un État exemplaire enfin, c'est un État stratège. La compétitivité d'un pays se juge notamment par sa balance commerciale. De ce point de vue également, le constat est accablant pour la précédente majorité. La stratégie de redressement productif engagée par le Gouvernement porte en priorité sur le soutien aux PME. Elle repose sur la création qui sera présentée demain de la Banque publique d'investissement. Les chefs ...
Merci, professeur !
Elle est surtout passée ! (Sourires.)
La voix de la sagesse !
Vous, vous stigmatisiez les chômeurs et les pauvres !
J'ai bien entendu les propos du ministre et j'accepte de le retirer.(L'amendement n° 747 est retiré.)
Connaissez-vous le salaire médian dans notre pays ?
C'est quoi, « la famille durable » ?
On comprend mieux !
C'est ce que vous appelez les classes moyennes ?
La famille n'est pas un véhicule !
Après le gourdin, voilà le piolet !
Décidément, vous ne comprenez rien !
L'amendement précédent était un hommage au ministre du budget, celui-ci est un hommage aux artisans d'art de France, les céramistes, les luthiers, les potiers, les lissiers et bien d'autres encore, à ces 95 000 artisans employés par 38 000 entreprises dans tous nos territoires. Il s'agit de proroger de deux ans le crédit d'impôt créé en 2007 et qui arrive à échéance au 31 décembre de cette année.
Je prends acte de l'engagement de M. le ministre. Il faut que nous travaillions ensemble sur le sujet. L'incertitude juridique porte sur la notion d'étude, de conception et réalisation liée aux métiers d'art. Je retire mon amendement et nous allons essayer de cheminer ensemble pour proroger ce crédit d'impôt favorable au faubourg Saint-Antoine mais aussi aux territoires ruraux que je représente. C'est un amendement made in France.
Pour ma part, je citerai cet ancien ministre de l'économie et des finances, qui s'exprimant le 4 juin 2004 devant la commission des finances du Sénat, a dit tout le mal qu'il pensait de la TVA sociale. Il a même expliqué, chiffres et études statistiques à l'appui, que, si la TVA sociale était mise en oeuvre, il en coûterait 0,9 point de croissance à l'économie de notre pays. Ce ministre de l'économie et des finances n'était autre que Nicolas Sarkozy.
Ils le seraient à partir du 1er octobre si nous n'adoptions pas l'article 1er.Je veux insister sur l'impact négatif de cette hausse de la TVA sur la croissance. Non contente d'être injuste socialement, elle est économiquement inefficace car elle est un frein à la consommation. C'est pourquoi nous voulons mettre fin à cette TVA dite sociale ou compétitivité, qui est en fait antisociale, anti-croissance et anti-compétitivité. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Quel orateur !
Et les plans sociaux cachés ?
Un coup de téléphone ? (Sourires sur les bancs du groupe SRC.)
Un coup de fil de la Drôme, maintenant !
Mme Bettencourt peut-être ?
Par votre faute !
Quel rapport ?
Ce n'est pas une raison pour dire des mensonges ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Et vous, vous avez créé un million de chômeurs !
Pauvres paysans champenois !
Mais non, pas du tout !
Que voulez-vous dire ?
Et les quatre collectifs budgétaires que vous avez fait voter !
Eh oui !
Vous êtes hors sujet !
Ah, Le Figaro !
Qu'ils soient donc patriotes !
Quelle contradiction !
C'est votre faute !