Les amendements de Arnaud Viala pour ce dossier
22 interventions trouvées.
Monsieur le Premier ministre, 1 355 000… Ce chiffre est celui de l’augmentation du nombre de demandeurs d’emploi depuis 2012. Triste record ! Le record du quinquennat, lui, s’établit à 6 575 000 demandeurs d’emploi, mais il va encore grossir, puisqu’il y avait 25 900 inscrits supplémentaires en catégorie A pour le seul mois de décembre 2016. ...
Monsieur le Premier ministre, c’est mon incompréhension profonde et totale, ainsi que celle de nos concitoyens médusés, que je souhaite vous livrer dans l’hémicycle. « Il n’y a pas de crise institutionnelle », déclarez-vous à l’envi : juste un Premier ministre qui veut se porter candidat à la présidentielle contre le Président de la République,...
Vous en oubliez même que nous sommes en état d’urgence – vous avez vous-même annoncé que nous le resterions –, que nos policiers exténués ont battu le pavé pour vous crier leur besoin de considération et les difficultés qu’ils rencontrent dans l’exercice de leurs missions, et que l’ensemble des forces de sécurité vous attendent. Or que reçoive...
Monsieur le Premier ministre, votre principale marque de fabrique est de refuser violemment toutes les remarques et, surtout, les propositions. Au cours des derniers mois, vous n’avez eu de cesse de nous rabrouer avec beaucoup d’agressivité,
lorsque, par exemple, nous avons tenté de vous encourager à réformer le système du régime social des indépendants – RSI –, qui pénalise gravement les artisans et indépendants de France
; lorsque nous avons défendu des propositions pour rétablir la compétitivité des agriculteurs de France ou lorsque nous vous avons alerté sur les travers du tiers payant généralisé que refusent les professionnels de santé de France. Rien à faire : c’est vous et vous seul qui avez raison. Nous avons tort ; nous avons toujours eu tort depuis 201...
Et voici qu’à présent l’un de vos plus éminents ministres rassemble des milliers de personnes en marge – si je comprends bien – de sa charge, dont il a bien de la chance qu’elle lui laisse le loisir d’organiser des soirées.
Face aux Français, un ministre en exercice de votre gouvernement fustige les mesures que vous leur imposez contre leur gré et va jusqu’à qualifier la loi « Travail », encore chaude de son passage à coups de 49-3, de « texte du passé ». Face aux Français, un ministre en exercice, en dénonçant un à un tous les choix auxquels il a pris part dans v...
…, dont les membres ne s’occuperaient que des Français et n’auraient pour priorité que leurs emplois, leur sécurité, leur accès aux soins, leur pouvoir d’achat et l’avenir de leurs enfants.
Mon nom est Jacques, j’ai cinquante-trois ans, je travaille depuis trente-deux ans dans une PME du bâtiment et des travaux publics. J’y ai vu se succéder trois générations de patrons d’une même famille, qui avaient tous leur entreprise vissée au coeur et aux tripes. Aujourd’hui, que vois-je ? Tous les matins, au moment du café, mon patron arri...
Son père, âgé de quatre-vingt-cinq ans, qui avait pour habitude de nous rendre visite une fois par semaine, est effondré de devoir vendre, un à un, les biens acquis tout au long d’une vie de labeur, afin de tenter de sauver la boîte familiale.
Mes collègues et moi-même sommes morts d’angoisse à l’idée que notre entreprise coule, à l’idée de ne plus avoir de travail mais surtout de perdre cette partie de nous-mêmes.
Et face à cette situation, qu’est-ce que j’entends ? Je vous entends, monsieur le Premier ministre, nous présenter comme remède à nos problèmes la loi travail, qui prévoit l’augmentation du temps de décharge syndicale et la rémunération du temps passé dans les associations. J’entends vos ministres en charge du budget continuer de justifier les ...
J’entends votre ministre chargée de l’éducation nationale parler d’apprentissage tout en continuant de faire peser sur les entreprises désireuses de former des apprentis ou des stagiaires des contraintes telles qu’elles n’en prennent plus. J’entends les particuliers, nos clients d’hier, nous dire qu’ils ne peuvent plus investir, parce qu’ils on...
je vous demande, s’il vous plaît, de nous donner, de donner à nos agriculteurs, des explications. Au moment où ces derniers sont dans la rue, dans mon département de l’Aveyron et ailleurs, pour vous demander de réagir à la crise de toutes leurs productions, à leur détresse et à leur colère, vous enjoignez vos représentants à l’Assemblée nation...
Puisque vous avez déjà tout simplifié, allez-le leur dire ! Après bientôt quatre ans aux responsabilités, vous ne pouvez plus rejeter sur d’autres votre incapacité à prendre les bonnes orientations ; à un an et demi de votre bilan, vous ne pouvez plus continuer à faire des promesses et des incantations tout en rejetant systématiquement toutes ...
Les agriculteurs de France veulent des actes ; ils veulent que vous considériez l’agriculture comme une activité économique à part entière ; ils veulent des perspectives d’avenir, et pas des plans d’aide à la fin de vie. Ils veulent que vous gouverniez enfin. Quand les entendrez-vous, monsieur le Premier ministre ?
Monsieur le Premier ministre, dimanche, par leur vote, les Français ont poussé plusieurs cris et ces cris vous sont adressés : le cri des pauvres et des laissés pour compte, le cri des classes moyennes et le cri du monde rural, de ces territoires interstitiels dont nous avons si souvent témoigné ici. La France, c’est aussi nous. Dans nos territ...
Monsieur le Premier ministre, les chiffres du chômage du mois de septembre, publiés cette semaine, vous lavent le cerveau et vous font oublier que des millions de Français demeurent des chômeurs de longue durée ! Vous n’êtes pas dans la même galaxie que les Français. Vous annoncez la sortie de crise et la reprise de la croissance alors que not...
Aux agriculteurs de France qui crient leur désespoir, vous proposez en guise de solution la télétransmission de leurs actes administratifs. Dimanche dernier, pour la deuxième fois en un an, j’ai dû faire face au suicide d’une exploitante agricole de ma commune. Vous n’êtes pas dans la même galaxie que les agriculteurs de France. D’après vous, ...