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Cette crise sanitaire révèle vos échecs, en particulier s’agissant de la coopération public-privé, de la considération envers la médecine de ville, qui soulagerait avantageusement l’activité hospitalière, et de la prévention vaccinale – le taux de vaccination contre la grippe est en effet beaucoup trop faible, tant pour la population que pour les soignants. Non, tout ne va pas bien ! En dépit des alertes de Santé publique France, vous n’avez pas anticipé une prise en charge à la hauteur de l’enjeu sanitaire. En effet, dès le mois...
Le comité suggère également d’étendre aux jeunes garçons la vaccination contre le cancer de l’utérus, dont l’intérêt est contesté par de nombreux médecins. Ainsi, ce rapport n’a aucunement tari les inquiétudes des populations, en particulier celles des parents de jeunes enfants. Les seuls à se frotter les mains sont les laboratoires pharmaceutiques. Bien sûr, la vaccination a rendu des services inestimables et nous en aurons besoin encore, mais ce n’est pas en multipliant les obligations sans répondre aux questions légitimes des parents que l’on...
... de pleins d’essence des véhicules de police. Ces femmes et ces hommes exercent leur métier avec un sens aigu du service public. Nous sommes en plein état d’urgence et nos policiers continuent chaque soir de recevoir sur eux des boules de pétanque jetées des toits des zones de non-droit, ils échappent à des émeutes dans des quartiers et sont blessés. Qu’ils soient policiers, gendarmes, pompiers, médecins, secouristes, ils n’en peuvent plus de l’impunité et de votre manque d’autorité. Chaque nuit, les policiers se rassemblent dans toute la France et encore aujourd’hui devant les tribunaux.
...ion à ce texte. Vos prévisions sont également contestées par la commission des comptes de la Sécurité sociale – CCSS – et par le Haut conseil des finances publiques. Vos perspectives ne sont, à leurs yeux, pas crédibles. Le comité d’alerte vous a d’ailleurs délivré un carton jaune. Madame la ministre, j’ai deux questions à vous poser. Premièrement, confirmez-vous le conventionnement sélectif des médecins libéraux, proposé par un amendement des députés socialistes ? Deuxièmement, allez-vous revoir votre copie avant son passage dans l’hémicycle ?
...st un droit, et nous devons mettre fin aux inégalités multiples qu’affrontent les Français. Cette proposition de loi développe la mise en oeuvre des directives anticipées et donne un statut à la personne de confiance qu’un patient peut désigner. Chaque personne en fin de vie pourra désormais, si elle le veut, interrompre tout traitement et recourir à la sédation. Sa volonté sera respectée par les médecins et les soignants. Pour cela, la proposition de loi engage un développement majeur des soins palliatifs, des équipes qui les dispensent et de la formation nécessaire. Nos débats ont été longs et respectueux des positions de chacun. Ils nous ont permis de construire une loi équilibrée, proposant des droits nouveaux, que plus personne ne pourra remettre en cause. Madame la ministre, les Français v...
...es mois, la ministre de la santé interprète le rôle du poète maudit, persuadé de détenir la vérité. Ce n’est pas un échec, monsieur le Premier ministre, que de revoir sa copie. Il est en revanche navrant de persister dans une mauvaise direction. Loin d’améliorer notre système de santé, votre projet de loi le fragilise. Il oppose les uns aux autres : le public au privé, la ville à la campagne, le médecin à son patient. Nous attendions des mesures concrètes, loin des promesses de campagne. Monsieur le Premier ministre, ma question est simple, et loin d’être polémique : en cette période de concorde nationale, qu’attendez-vous pour prendre les mesures qu’attendent les Français et les professionnels de santé ?
...essionnels de santé contre lui, le projet de loi relatif à la santé, qui aurait pourtant mérité de faire l’objet d’un moratoire. Alors que le monde de la santé est en colère et dénonce des réformes conduites sans concertation, vous répondez que « leurs craintes ne sont pas fondées ». Un an après la première lecture de votre projet de loi, rien n’a changé. On impose le tiers payant généralisé aux médecins ; on prive les cliniques privées du dispositif des missions d’intérêt général ; on malmène l’industrie pharmaceutique et les pharmaciens
Monsieur le président, chers collègues, monsieur le Premier ministre, bravo ! Bravo aux policiers du RAID, bravo aux gendarmes, bravo aux médecins, bravo aux pompiers, bravo aux services de renseignement…
Monsieur le Premier ministre, ce matin encore, nos forces de sécurité intérieure, nos pompiers, nos médecins et nos soldats ont fait preuve d’un professionnalisme, d’une abnégation et d’un courage remarquables. Comment ne pas penser aussi aux victimes et à leurs familles ? En ces moments si difficiles, nous leur devons une attitude digne et responsable, un engagement sans faille à leurs côtés et une disponibilité totale. Rien ne doit nous écarter de notre mission : l’éradication du terrorisme islamique...
Si nous sommes en guerre, mes chers collègues, l’hypothèse d’organiser notre système de santé sur des bases nouvelles mérite d’être soulevée et débattue. Évidemment, l’heure n’est pas à la polémique, mais vous ne pouvez ignorer les mouvements de protestation que suscite votre texte sur la santé. Quel signal, monsieur le Premier ministre, souhaitez-vous envoyer à ces femmes, à ces hommes, à ces médecins, à ces soignants, à ces infirmiers qui se mobilisent sans compter ? Madame la ministre, sans polémique, ma question est triple. Pourquoi légiférer dans de telles circonstances ? Êtes-vous prête à suspendre les débats et à adapter notre système de santé à la situation actuelle, qui risque d’être durable ? Quel bilan faites-vous du plan blanc à cette heure ?
...ue de désintoxication et de réduction des risques qui a divisé par cinq les décès par overdose – cinq fois moins qu’en Allemagne, pays des salles de shoot ! – et par quatre les contaminations par le VIH, avec une consommation d’héroïne quatre fois moins élevée qu’en Suisse – autre pays des salles de shoot. Outrepassant la censure du Conseil d’État, vous ignorez les condamnations des Académies de médecine et de pharmacie, de l’Ordre des médecins, des Nations unies et des riverains du Xe arrondissement, où la Mairie de Paris ouvrira la première salle. Consacrez plutôt le million alloué à chaque salle de shoot à ouvrir des lits d’addictologie, des appartements et des communautés thérapeutiques
N’entendez-vous pas les médecins ? N’entendez-vous pas les buralistes et les viticulteurs ? Madame la ministre, n’entendez-vous pas que votre texte, loin d’améliorer notre système de santé, le fragilise ? Que loin de garantir l’accès aux soins de nos concitoyens, il le restreint ? Que loin de préserver les conditions de travail des professionnels de santé, il les dégrade ? La façon dont vous avez mené l’examen de ce projet, en...
Que dire, enfin, des silences de ce texte ! Je pense en particulier aux déserts médicaux et à la revalorisation de la médecine générale. Madame la ministre, votre loi restera un rendez-vous manqué. Manqué avec les professionnels de santé, manqué avec le Parlement et, au bout du compte, manqué avec nos concitoyens.
C’est vous et votre gouvernement qui vous êtes acharnés sur les familles, sur les classes moyennes, sur les chefs d’entreprise, sur les notaires, sur les agriculteurs, aujourd’hui sur les médecins. Ayez l’humilité de reconnaître que c’est sur les décombres de votre politique économique et sociale que le Front national prospère.
Personne, pas même un médecin, ne doit pouvoir nous confisquer le droit de choisir nous-mêmes les conditions de notre propre mort. Je sais, monsieur le Premier ministre, que vous partagez cette conviction intime depuis très longtemps.
les médecins, généralistes comme spécialistes, les personnels hospitaliers du secteur public comme ceux du secteur privé, les syndicats, de gauche comme de droite, les étudiants, les internes, les dentistes, les pharmaciens, les infirmières et toutes les professions paramédicales.
Cette réforme constitue bien une avancée majeure, car les Français n’auront plus à avancer leurs frais médicaux lorsqu’ils se rendront chez un professionnel de santé, ce qui leur permettra de consulter un médecin dès qu’ils en auront besoin.
Cette réforme est aussi le moyen de revaloriser la place du médecin de premier recours dans notre système de santé.
...triotes ne doivent pas être un frein aux soins. Vous avez annoncé la généralisation du tiers payant : les patients n’auront donc plus à avancer de frais pour se faire rembourser ensuite par la Sécurité sociale. Nous devons aussi mettre fin aux démarches administratives longues, coûteuses et fastidieuses pour chacun. Mais la réforme portée par la future loi de santé ne doit pas se faire sans les médecins. Nous en sommes tous convaincus et, d’ailleurs, il n’en a jamais été question. Vous avez renforcé le dialogue par la création de groupes de travail avec les professionnels concernés pour que l’application de la loi se fasse dans les meilleures conditions. Depuis plusieurs semaines, madame la ministre, vous faites l’objet d’attaques personnelles extrêmement brutales, et on peut même parler de dé...