Les amendements de Philippe Folliot pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, ce n’est un secret pour personne : les défaites militaires successives de l’organisation terroriste Daech entraînent un retour massif de djihadistes français sur le territoire national, dont des enfants, dont on estime le nombre à 400. Au-delà des arrestations et mises en détention, l’État doit mettre en place des ...

Monsieur le Premier ministre, la République française est-elle toujours une et indivisible ? On pourra singulièrement en douter si, mercredi prochain, 18 janvier, le projet de ratification du traité sur la cogestion de l’île de Tromelin et de ses espaces maritimes environnants, signé en catimini en 2010, est voté. Une première tentative de rat...

Monsieur le secrétaire d’État chargé du budget et des comptes publics, chaque jour, près de 26 000 buralistes accueillent dans notre pays plus de 10 millions de clients. Dans la France entière, que ce soit dans les quartiers ou dans les zones rurales comme en centre-ville, le bar-tabac-journaux est un lieu essentiel de convivialité, d’échange e...

Madame la ministre du travail, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité a bondi de 42 000 le mois dernier en France métropolitaine. Il s’agit de la plus forte augmentation depuis deux ans alors que, dans le même temps, le chômage recule dans la zone euro. Pôle emploi enregistre hélas un nouveau seuil catastrophique, avec 3,59 millions de...

Madame la ministre, en refusant aujourd’hui les propositions de l’UDI et toute discussion sur le temps de travail et la mise en place d’un contrat assoupli pour favoriser l’emploi dans les TPE et les PME, le Gouvernement commet une faute lourde. La multiplication des contrats aidés ne pourra, à elle seule, soutenir la croissance de notre économ...

Ma question s’adresse à M. le Premier ministre. Alors que nos éleveurs tentent péniblement de sortir d’une crise sans précédent, le rapport récemment publié par l’OMS réduit à néant tous leurs efforts. Une nouvelle fois, ils sont pointés du doigt, stigmatisés et victimes d’une nouvelle polémique malheureusement très lourde de conséquences. La v...

Monsieur le Premier ministre, 19 francs le kilo ! C’est le prix auquel se sont vendus les veaux sur le marché de Valence-d’Albigeois lundi dernier, soit le même prix qu’il y a trente ans. Si je dis 19 francs, c’est que sur les marchés du Sud-Ouest, les transactions se font toujours en francs avant d’être converties en euros…

Ce qui importe, c’est que c’est le même prix qu’il y a trente ans ! Depuis, les exploitations se sont agrandies, les agriculteurs et les éleveurs ont investi, mais leurs revenus sont inférieurs à ceux qu’ils avaient à l’époque. Un certain nombre de problèmes sont tout d’abord liés à l’Europe, qui s’est construite sur un équilibre entre une Fra...

Madame la ministre du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité, de plus en plus de nos concitoyens s’inquiètent de leur avenir et de celui du territoire où ils vivent. Une sourde colère monte dans nos villes moyennes, dans le monde rural en général et dans les zones de piémont et de montagne en particulier. Élu d’Albi, de Castre...

Monsieur le Premier ministre, aujourd’hui s’ouvre à Paris une conférence internationale sur Daesh. De sinistre mémoire, jamais depuis le nazisme l’humanité n’a été confrontée à un tel péril. Daesh n’est pas un groupe terroriste mais une puissante organisation aux moyens financiers considérables. Ses 50 000 combattants puissamment armés, aguerri...

Monsieur le Premier ministre, suite aux tragiques attentats que vient de connaître notre pays, il y a eu un important et salutaire mouvement d’union nationale. Par millions, nos concitoyens sont descendus dans la rue, pour marquer leur indéfectible attachement à la démocratie, à la République et à ses valeurs, mais aussi à l’État de droit ou en...

Monsieur le Premier ministre, ne rien faire, c’est l’assurance d’avoir un autre drame à Sivens. Je vous en conjure, agissez et faites enfin respecter partout, et surtout à Sivens, les lois de la République, pour lesquelles des millions de Françaises et Français se sont mobilisés.

Monsieur le Premier ministre, Sivens, ce n’est pas le seul lieu d’inadmissibles affrontements contre les forces de l’ordre qui ont dramatiquement coûté la vie à un manifestant. Sivens, ce n’est pas un méga-barrage, mais une très modeste retenue d’eau, de 1,5 million de mètres cubes à peine, …

…si utile et attendue tant pour le soutien à l’étiage que pour les petites exploitations, souvent bio, de la vallée. Sivens, ce n’est pas qu’une zone de non-droit où les lois de la République sont bafouées avec des constructions illégales, des contrôles d’identité et des barrages filtrants tenus par de pseudo-milices dites « zadistes ».

Sivens, ce n’est pas qu’une insupportable attente pour les riverains qui n’en peuvent plus de subir une telle situation. Sivens, ce n’est pas qu’une opération marquée par les relations incestueuses du conseil général du Tarn et de la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne – pour un dossier pas si bien bouclé que cela, comme en atteste...

Sivens, c’est aussi et surtout un symbole. À l’heure où le congrès des maires se réunit, chacun doit comprendre qu’il y aura, pour tous les projets d’intérêt public et collectif du pays, un avant et un après Sivens.

Tous les décideurs savent dorénavant qu’un projet administrativement, financièrement et juridiquement bordé peut être arrêté par la volonté d’une minorité agissante appuyée par des casseurs, et ce, malgré le rejet des procédures intentées contre lui.

La volonté du Gouvernement de laisser pourrir la situation en nommant un expert après l’autre, produisant rapport sur rapport, est, comme l’a justement souligné notre collègue Jacques Valax, la pire des solutions. Les opposants l’ont parfaitement compris. Chaque jour qui passe, c’est la perspective d’une reprise rapide des travaux qui s’éloigne...

Monsieur le Premier ministre, en démocratie, rien, aucune cause, aucune idée, aucun projet ne saurait justifier la mort d’un jeune homme, fût-il un manifestant, à une heure très tardive, lors d’affrontements d’une extrême violence contre les forces de l’ordre – auxquelles nous voulons rendre hommage. Nous avons bien sûr une pensée émue pour sa ...

nous, à l’UDI, nous pensons qu’il faut maintenant promouvoir l’apaisement et le sens des responsabilités. C’est à la justice de faire son travail d’enquête puis de trancher. Pour autant, en démocratie, rien, aucune cause, aucune idée, aucun projet ne saurait justifier les débordements, exactions et violences constatés ces dernières semaines et...