Je comprends votre position et je la respecte, mais, encore une fois, je vous le demande : comment pouvez-vous fonder le droit sur l'illégalité ?Je m'empresse de dire qu'il n'est pas question pour moi de considérer que quelqu'un qui serait gravement malade ne devrait pas être soigné. (« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC.) Vous semblez vous rendre compte subitement que je suis humain ! Cela me fait plaisir.Je voudrais vous rappeler l'existence de l'article 223-6 du code pénal, que vous connaissez tous, qui fonde la non-assistance à personne en danger. On peut, on doit soigner en cas d'urgence.
Eh bien, sachez – mais vous ne l'ignorez pas – que les textes prévoient que l'on doit, quand on est médecin, intervenir et signaler tout risque de contagion.Comme me le signalait la présidente, je dois conclure. Or je respecte toujours le temps qui m'est imparti.
Je dirai donc simplement, pour finir, que charité bien ordonnée commence par soi-même. Mais pour vous, soi-même, ce ne sont pas les Français ! (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
C'est technocratique !
Nous voterons contre la mesure proposée, qui se résume pour nous à une avance de trésorerie de 800 millions d'euros sur 2012, avec une baisse des recettes corrélatives pour l'année 2013. Cela vient d'être dit, je vous prie de m'excuser de le répéter. Cette somme est totalement dérisoire par rapport aux déficits publics successifs, mécaniques, et à la dette cumulée qui en est la résultante – sans qu'on sache bien, dans le méli-mélo qui nous encercle, à qui l'imputer.Votre argument principal, et on peut l'entendre, est de dire que cette loi de finances rectificative ne pénalisera que les grandes entreprises. C'est, pour moi, veuillez m'en excuser, un ...
Non, monsieur le Président. Vous savez, je découvre l'Assemblée. Je suis dans une solitude sonore.
Mais l'instruction ne l'est pas, puisque le secret de l'instruction n'est pas respecté. Il suffit pour s'en convaincre de consulter la presse : dans toutes les affaires récentes, la vie de ces malheureuses femmes a été étalée, avec des conséquences dramatiques.
C'est l'exemple qui est donné dans certains cours de criminologie !
Très bien !
Nous avons parlé tout à l'heure de Jésus, de Marie et de Joseph. Vous irez tous au paradis, soyez rassurés, mais quelquefois l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Voilà ! Les hommes et les femmes d'ordre sont très utiles dans ce pays !Je conclus donc en disant qu'il faut mettre un terme à cette exception française qui permet tous les abus. Pompe aspirante pour l'immigration qui valide l'illégalité comme forme d'accession au droit, l'exception française est devenue l'exclusion française ! Des gens se disent qu'ici, il vaut mieux être sans papiers qu'avec ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.).
Ce n'est que le nom !
Bravo !
Je n'ai pas à parler à des gens qui n'aiment pas la France ! Quelle honte !
Dès qu'on parle de l'intérêt de la France, vous vous agitez comme des marionnettes ! (Mêmes mouvements.)
Quand vous parlez d'avenir, de l'avenir de quel pays est-il question ? Moi, je parle de l'avenir de la France, et vous pourriez avoir un peu de respect pour quelqu'un qui se lève pour parler de l'avenir de la France ! Au lieu de cela, vous préférez hurler !
Monsieur le président, je n'ai pas à m'expliquer devant une assemblée qui se met à huer en entendant prononcer le nom de la France ! C'est honteux !
C'est une honte !
…et je ne vois pas ce qu'il y a de honteux ou de scandaleux à apporter cette précision.