Grâce à votre prédécesseur !
C'est de l'antipatriotisme !
Cessez de jouer contre la France !
Mais qui a dit ça ? Vous entendez des voix !
Face à de tels arguments, je retire mon amendement ! (Sourires.)(L'amendement n° 593 rectifié est retiré.)
Je vais le retirer, monsieur le ministre délégué, mais je reviendrai avec d'autres propositions pour le prochain exercice budgétaire, qui, j'en suis sûr, permettront de lever les critiques que vous avez émises.(L'amendement n° 587 est retiré.)
Depuis le début de cette semaine, au cours de laquelle nous discutons de ce projet de loi de finances rectificative, nous avons longuement débattu du sens du redressement.Après les débats sur les heures supplémentaires, sur la fiscalité des successions et, voilà quelques instants, sur celle de l'immobilier, la taxation des stock-options est à mes yeux une mesure symbolique forte de ce collectif budgétaire. Étant donné la faible utilité sociale et économique de ces rémunérations, l'action de la majorité est clairement au service du redressement dans la justice.Notre histoire, ces dernières années, est marquée par le décrochage des revenus du travail par ...
Elle est membre du MRC !
Ça, c'est juste !
…ces négociations au niveau international, quelles sont, monsieur le ministre, les mesures prises ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Mais non, vous faites fausse route !
Tout à fait ! Jusqu'à 50 % !
Très juste !
Ce n'est pas vrai !
Dites le donc au maire de Versailles ou à celui de Saint-Maur-des-Fossés !
Excellente analyse !
Excellent ! Il n'est que temps !
C'est vous qui dites n'importe quoi !
Et le zonage Apparu ?
La ligne est claire !
Je retire également l'amendement n° 285.(Les amendements nos 162 et 285 sont retirés.)
Peut-être, mais ce n'est pas le cas de tout le monde !
Pourquoi ne l'avez-vous pas fait alors ?
…nous regardons les déséquilibres des balances commerciales et des balances des paiements, car là se trouve le foyer de la crise.L'Euro était inadapté et l'extension à l'échelle de l'Europe de la politique de la Bundesbank était particulièrement inadaptée à une Europe hétérogène.
Dix années de monnaie unique n'ont fait qu'aggraver le problème, avec des stratégies nationales singulières d'adaptation à la contrainte monétaire et le chloroforme de taux d'intérêt faibles ou nuls.Le déclenchement de la crise financière a dit la vérité au sujet de ces dix années d'illusoire convergence. Nous ne sommes pas des incendiaires, monsieur le ministre, c'est pourquoi nous sommes à vos côtés, au sein de cette majorité présidentielle, pour redresser la France dans la justice et changer l'Europe. Cependant, attachés à la souveraineté populaire, les parlementaires du mouvement républicain et citoyen ne voteront ni le traité, ni la loi ...
Comme l'a dit tout à l'heure le Premier ministre, le débat est utile. Le débat européen est trop souvent confisqué par les impératifs de ceux qui nous demandent de toujours dire oui. Notre pays est trop profondément engagé dans la construction européenne depuis cinquante ans pour que le débat européen soit confisqué dans un choix binaire entre un oui et un non. D'autant que la gauche, c'est le débat, et que le débat sur la construction européenne traverse la gauche depuis longtemps. Dans ce débat, notre non est constructif ; il est positif car, s'il prend acte de l'absence de renégociation, il porte aussi l'exigence de la réorientation européenne.Nous ne ...
…quand il a dit que le traité serait « renégocié » et « complété » (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)Renégocié, il ne l'a pas été…
…et il ne le sera pas. (Exclamations et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)Mais attendez la fin, mes chers collègues.
Complété, il a commencé à l'être lors du sommet européen du 28 juin. Il devra l'être plus fortement pour faire plus que compenser la logique mortifère de l'austérité, héritée de l'époque surnommée « Merkozy ». Il faut développer une politique de croissance en Europe par une politique active de la Banque centrale, par une politique de change qui réduise la surévaluation de l'euro, par de grands investissements mutualisés et par la relance salariale dans les pays qui le peuvent – dans les pays qui le doivent, dirai-je même, car la monnaie unique, puisqu'elle est là, crée des solidarités dans les deux sens : les fourmis doivent des comptes aux ...
Les choses changent en Europe –doucement, certes. Les annonces du président de la Banque Centrale Européenne, faites cet été, ont été suivies du lancement, début septembre, du programme OMT qui nous a été en partie vendu comme une révolution, mais qu'il nous faut regarder pour ce qu'il est, monsieur le ministre, à savoir une simple rustine. Un geste positif qui éloigne un peu plus la BCE de son modèle, la Buba…
Nous craignons, pour notre part, que le document dit des « quatre présidents » attendu pour l'automne, pousse dans ce sens – le président Barroso a prononcé récemment un discours qui le laisse penser.Tout cela illustre, une fois de plus, ce que les théoriciens de la construction européenne appellent le spillover. On crée un outil, la monnaie unique, et il fabrique du fédéralisme. On nous dit que puisque nous avons une monnaie unique, il nous faut nécessairement un ministre des finances européen qui fasse et défasse les budgets nationaux au détriment des parlements nationaux souverains. Et puisque nous avons une monnaie unique, il nous faudrait un ...
Le Président de la République a commencé à changer la donne en Europe, d'abord en rompant le tête-à-tête entre la France et l'Allemagne et en tendant la main à l'Espagne et à l'Italie. Il a compris, en effet, que la France était un pays du nord et du sud, une passerelle. Cette position géographique, qui est notre force, nous donne une responsabilité spécifique en Europe.Nous avons désormais besoin d'une réorientation de l'Europe qui appelle une nouvelle construction politique fondée, à mes yeux, sur les nations, sur l'intergouvernemental.
Mieux vaut en rire !
Vous n'aimez pas Orly !
C'est ce que vous aimeriez…
Pour la première fois, dites-vous ?
Oui, plus équilibré. Et donc plus juste.