Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain …du climat très constructif dans lequel ils se sont déroulés, et je veux en remercier également mes collègues de la majorité. Je forme le voeu que nos débats dans l'hémicycle seront de la même tenue.Notre travail a été facilité par celui du Gouvernement : quand les fondations sont bonnes, les finitions sont plus aisées. C'est vrai, le rythme qu'il imprime au travail parlementaire, avec la session extraordinaire et la procédure accélérée, est exigeant, pour ne pas dire sportif.
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Vous avez bien compris !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain C'est pour l'emploi que nous sommes là !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Demandez aux chômeurs ce qu'ils en ont pensé !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Ce sera 1,5 milliard !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain C'était prévu !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Relisez-le !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Nous avons adopté certains des vôtres !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Ce n'est pas parce que l'on parle des jeunes qu'il faut fumer avant de monter à la tribune…
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Vous avez été convaincu.
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Eh oui ! Ils confondent tout !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain C'est totalement faux, et vous le savez !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Vous en avez parlé avec les jeunes de votre circonscription ?
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Ce n'est pas très élégant ! Cela ne vous ressemble pas, monsieur Jacquat !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain C'est Le Figaro, au moins !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Vous êtes de mauvaise foi !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Votre dernière raison n'est pas la plus honorable !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Je rappelle que les emplois jeunes ont mis le pied à l'étrier à 470 000 jeunes, dont neuf sur dix d'entre eux avaient un emploi stable un an et demi après leur sortie du dispositif. Certains collègues ont dit que cela avait été un échec : la réponse est non. J'ajoute que 99 % de ces jeunes ont un emploi aujourd'hui.
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Quand on a un outil qui a si bien fonctionné, chers collègues, on le conserve dans sa boîte à outils. C'est la raison pour laquelle la commission a repoussé ces amendements.
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain L'amendement n'a pas été examiné en commission, mais je suis attaché à ce que l'autorisation de l'inspecteur du travail soit obligatoire lorsqu'il s'agit de faire travailler des mineurs sur des machines dangereuses. Or la conséquence de votre amendement, monsieur Tardy, conduirait à supprimer ce recours. L'avis est donc défavorable à titre personnel. (Exclamations sur de nombreux bancs du groupe UMP.)
Très bien !
Bien sûr, il faudra aussi améliorer le financement de notre protection sociale pour qu'il pèse moins sur le travail. Mais nous ne devons pas en attendre des miracles : même en déplaçant toutes les cotisations patronales, le coût du travail dans l'industrie ne baisserait que de quelques points. Faisons-le avec un principe simple : les patrons paient les cotisations patronales, les salariés paient les cotisations salariales.
Concrètement, nous disons oui au transfert des cotisations salariales sur la CSG, comme nous l'avions déjà fait en 1998, mais non au financement des cotisations patronales par la CSG.
Ne mélangeons pas les choux et les carottes.
Jean-Marc Germain C'est faux !
Jean-Marc Germain Ce sera l'objet d'un prochain texte !
Jean-Marc Germain Un message de désespoir !
Jean-Marc Germain Très bien !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Les jeunes, eux, seront enthousiastes de signer un contrat de travail, et vite !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Je voudrais témoigner du travail minutieux qui a été accompli sur ce texte, depuis le mois de juin, par le groupe de travail créé au sein de la commission des affaires sociales. Je constate au demeurant, monsieur Richard, que nombre de vos amendements recoupent les nôtres. Cela prouve d'ailleurs que vous travaillez plus vite que nous, puisque, en quelques jours, vous êtes arrivés à des conclusions assez proches des nôtres. Je vous en félicite. Et je salue la qualité du travail que vous avez fait en commission, ainsi que l'esprit constructif qui a été le vôtre. Notre collègue Jégo nous a dit, et je l'en remercie, qu'il voterait ce texte quels que soient ...
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Si vous ne voyez pas le rapport avec les contrats d'avenir…
… et dont la gestion, gage de rapidité et d'efficacité, sera confiée pour partie aux régions, comme l'a annoncé le Président de la République aux États généraux des collectivités locales.La croissance, c'est enfin une nouvelle politique industrielle. Elle aura comme bras armé la banque publique d'investissement, dotée de 40 milliards, qui sera mise sur pieds dans quelques jours. La vraie compétitivité naîtra de la mobilisation des créateurs, des chercheurs, des entrepreneurs dans de grandes aventures industrielles, comme hier le TGV, EADS ou Ariane et aujourd'hui la voiture propre, les énergies renouvelables, les textiles techniques et la médecine ...
La question est : peut-on y parvenir sans nuire à notre objectif de croissance ? Oui, monsieur le ministre, et votre budget le montre. Si la croissance devait être inférieure à celle que nous escomptons, il nous faudra alors nous reposer la question, pour ce budget comme pour chacun des budgets suivants.Inaugurant samedi l'école Louise-Michel à Clamart, je me suis replongé dans le très beau poème Les Œillets rouges. L'héroïne de la Commune l'adressa il y a cent quarante et un ans, presque jour pour jour, à son ami Théophile Ferré, condamné à mort le 2 septembre et qui allait être exécuté le 28 novembre. « Va fleurir près du captif sombreEt ...
C'est très vrai !
Un retour à la normale !
Sans oublier votre passage à vous !
C'était consternant !
C'est un réquisitoire contre votre politique, monsieur Le Maire !
Déposez un amendement ! On attend l'amendement Le Maire qui mettra fin à cette injustice !
Votre gouvernement n'avait pas prévu un seul euro pour ces investissements !
Pour chaque euro dépensé, nous nous demandons : est-ce utile ? Si c'est utile, on garde ; si cela ne l'est pas, on coupe. C'est ainsi qu'ont été dégagés 10 milliards d'euros d'économies dans ce budget pour 2013.Autre approche pour les dépenses, autre approche aussi pour les recettes. Notre conception des efforts, c'est la justice. La justice, pour nous, c'est que les grandes entreprises contribuent plus que les petites, que les hauts revenus et les gros patrimoines soient davantage sollicités que les petits, que les entreprises qui créent, innovent, investissent et embauchent soient encouragées et que celles qui spéculent et délocalisent soient ...
Et malades !
Il vaut mieux avoir des papiers et être en bonne santé, c'est sûr !
Très bien !
C'est une excellente mesure !
C'est vrai !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain M. Marleix n'a pas assisté hier à la discussion liminaire sur cet article, c'est sans doute pour cela qu'il propose de le supprimer. Ce n'est pas la peine de s'étendre, les arguments ont longuement été échangés hier sur l'utilité de ce dispositif, qui va permettre de donner un nouveau départ aux jeunes qui ont le plus de difficultés dans notre pays. La commission a donc repoussé cet amendement.
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain Bravo ! La conclusion est très bonne !
Jean-Marc Germain, rapporteur de la commission des affaires sociales
Jean-Marc Germain L'ironie c'est que cet amendement a été rédigé par un nouveau parlementaire de votre groupe qui, lorsqu'il occupait d'autres fonctions auprès de M. Borloo, qui avait trouvé le nom de « contrat d'avenir »… Il est vrai que ces « contrats d'avenir » n'avaient d'avenir que le nom.