La lutte contre le décrochage scolaire est l'une des priorités du gouvernement. Vincent Peillon a présenté dernièrement son dispositif en faveur de 20 000 jeunes sortis du système éducatif sans diplôme. Lutter contre le décrochage, c'est aussi réussir l'orientation. D'ailleurs, le ministre lui-même l'a dit : « en orientant mal, nous poussons les jeunes dans des difficultés qui produisent échec et exclusion, nous fabriquons des décrocheurs ».L'orientation trop précoce dans notre système en fait une orientation subie. Il faut absolument en sortir, particulièrement pour les élèves qui connaissent des difficultés scolaires depuis de nombreuses années. ...
Comme beaucoup de mes collègues, je suis très satisfaite que l'on puisse abroger la « loi Ciotti », loi inefficace, stigmatisante et injuste socialement. Sanctionner les parents pour l'absentéisme de leurs enfants, c'est les affaiblir, abîmer leur autorité et, finalement, les éloigner encore plus de la scolarité et accentuer les difficultés. Il faut actionner d'autres outils et travailler à la lutte contre la difficulté et le décrochage scolaires, ainsi qu'à l'aide à la parentalité.Trop de parents ne disposent pas des moyens d'accompagner et de suivre la scolarité de leurs enfants. Des dispositifs existent déjà pour rapprocher l'école et les parents dans ...
Venez-en au fond !
Pourriez-vous parler de la proposition ?
C'est totalement faux !
Madame la ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, je souhaite interroger Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur l'avenir de l'hôpital Béclère situé à Clamart. Cet hôpital public de référence pour les habitants du sud des Hauts-de-Seine a toujours été à la pointe, en développant en permanence des projets d'excellence, notamment la première FIV. Or depuis le regroupement avec les hôpitaux de Villejuif et du Kremlin-Bicêtre opéré sous le précédent gouvernement, On assiste à un véritable dépeçage qui menace son avenir.Alors que le budget de cet établissement était excédentaire, les ...
Madame la ministre, je vous remercie de votre réponse ; toutefois, je veux insister sur la question des moyens.
L'hôpital Béclère n'a pas les moyens de faire vivre le projet obésité, par exemple, qui est pourtant un projet d'excellence. ; le matériel notamment n'est pas adapté à l'accueil de ces patients.
Notre Commission mérite mieux, monsieur Salles, que des interventions purement politiciennes ; mieux vaudrait que nous nous consacrions au fond des dossiers.J'ai apprécié, monsieur Schrameck, vous entendre exprimer votre attachement à l'éducation citoyenne et à la protection de la jeunesse et votre inquiétude devant la perte des repères. À cet égard, quelle est votre opinion sur l'omniprésence de la téléréalité ? Certes, le CSA édicte sans cesse de nouvelles recommandations à l'intention des producteurs, mais ces émissions à l'éthique plus que douteuse continuent de véhiculer des valeurs terrifiantes – loi du plus fort, individualisme, ...
On se demande à cause de qui !
Cela n'a rien à voir !
S'il y a de l'électricité dans l'air, c'est bien vous qui avez les premiers appuyé sur le bouton !
Cela fait dix fois qu'on vous l'explique !
On le protège !
Ne vous servez pas de lui !
Non, vous ne la respectez pas !
Ce n'est pas ça, le progrès !
Au contraire, nous rassemblons !
Vous étiez déjà contre le PACS !
Après dix ans de casse, ce projet de loi répond aux objectifs d'une école plus juste et plus exigeante tout en mettant fort à propos l'accent sur le primaire.La refondation de l'éducation prioritaire est également annoncée : quelle forme prendra-t-elle ? La carte des ZEP sera-t-elle redessinée ? Des moyens supplémentaires leur seront-ils alloués ? Les conditions de travail des enseignants de ces écoles seront-elles adaptées pour leur permettre, en étant déchargés de quelques heures de classe, de rencontrer les familles et de développer le travail en équipe – à l'intérieur des établissements comme entre les écoles et les collèges de ces zones ? ...
Il faut dire cela à M. Guaino !
Depuis bien avant !
C'est contraire aux lois de la République !
Ça, c'est une information !
Quelle démagogie !
Prenez donc de la hauteur !
Ce n'est pas vrai !
Vous êtes mal placés pour en parler !
Monsieur Syrota, j'aimerais vous entendre sur l'inquiétante augmentation du nombre de CDD à l'INSERM, sur votre partenariat avec l'éducation nationale pour favoriser l'accès des lycéens à la science, et sur les liens que vous développez avec les autres pays d'Europe en vue de construire l'Espace européen de la recherche.
Monsieur le ministre de l'éducation nationale, alors que notre assemblée s'apprête à examiner, à compter du 5 février, la loi de refondation de l'école, les premiers effets de la reconquête éducative se font sentir dans notre pays. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)Le plus parlant d'entre eux est l'augmentation de 46 % du nombre d'inscrits aux concours de l'enseignement public : 138 000 personnes sont inscrites pour la session 2014 alors que 94 300 s'étaient inscrites pour la session 2013.Grâce à la détermination du Gouvernement, l'éducation et ses métiers redeviennent attractifs. Grâce à l'action du gouvernement, l'école est en voie de redevenir ...
…pouvez-vous nous dire quelles leçons doivent être tirées de l'augmentation du nombre d'inscrits aux concours d'enseignants ? (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Retournez donc à Saint-Quentin-en-Yvelines, cela ne peut vous faire que du bien !
Mes chers collègues, j'ai cru comprendre dans les propos de M. Apparu que l'opposition remettait en question son bilan concernant l'école, et qu'elle convenait de l'urgence de la situation. C'est plutôt une bonne nouvelle, et c'est l'occasion de rappeler que ce projet de loi est une réponse cohérente, réfléchie et efficace face à l'urgence. Il nous donne enfin les moyens de lutter contre la reproduction des inégalités sociales à l'école. Cela signifie que nous proposons d'agir, lorsque vous proposez de renvoyer le débat en commission, c'est-à-dire de perdre du temps. Ce n'est pas du tout la même chose.Pendant dix ans, la droite a laissé l'école se ...
Et à présent l'opposition, qui a été au pouvoir pendant dix ans, veut encore repousser le débat par cette proposition de renvoi en commission !Il s'agit donc purement et simplement d'immobilisme : proposer une motion de renvoi en commission sur ce texte essentiel ne consiste qu'à retarder la possibilité de donner un avenir meilleur à l'école, aux élèves, aux enseignants et aux parents, tous ceux que vous avez ignorés pendant dix ans.Nous voterons contre cette motion de renvoi car le texte qui nous est présenté aujourd'hui est le fruit d'une longue et riche concertation, ne vous en déplaise.
Il contient des mesures nouvelles innovantes et nécessaires, qu'il s'agisse de la création de 60 000 postes, la priorité donnée au primaire, le fait d'avoir plus de maîtres que de classes, la formation des enseignants, la scolarisation des tout-petits, l'enseignement des langues étrangères dès le CP, le développement du numérique, la fin de la stigmatisation des écoles dans les quartiers populaires, le développement de l'enseignement professionnel, et tant d'autres.Votre motion de renvoi ne démontre finalement qu'une chose : vous êtes opposés à toutes ces mesures indispensables. Non, il ne faut pas renvoyer à plus tard ces avancées vitales pour l'école, ...
Vous n'avez rien compris !
Mais pas du tout !
Vous confondez les maternelles et les crèches !
Toutes ces mesures replacent l'école sur les rails de la réussite.Je voudrais par ailleurs évoquer la question de l'éducation prioritaire, qui vise à corriger les effets des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire dans les établissements les plus défavorisés. Je sais, monsieur le ministre, que vous y êtes attaché : votre texte le prouve puisque vous souhaitez refonder l'éducation prioritaire pour créer une école plus juste.Nous avons d'ailleurs à ce sujet, avec mes collègues du groupe socialiste, en commission, déjà pu amender et enrichir le projet de loi.Ce texte montre votre volonté de soutenir les écoles et de les sortir d'une ...
Monsieur le ministre, madame la ministre, chers collègues, nous avons enfin une grande loi pour bâtir une école juste et efficace. Cette loi est la première étape de la refondation de l'école, c'est une première étape riche, à l'image de cet article 1er qui comprend un nombre important de mesures-clés. Nous l'avons déjà dit, mais je pense que c'est un véritable plaisir de le répéter : 60 000 postes supplémentaires, priorité au primaire, formation des enseignants, scolarisation des moins de trois ans, place des parents – nous en avons parlé tout à l'heure et je me réjouis à ce sujet de l'adoption d'un amendement que j'ai présenté sur l'aide à la ...
Ici, c'est le service public !
Il est dans sa fumée blanche !
Quid de la formation ?
On allait le voter !(L'amendement n° 1129 n'est pas adopté.)
Faites confiance à l'éducation nationale !
La capacité, la qualité professionnelle d'un enseignant comprennent à la fois le savoir – connaissances disciplinaires –, le savoir-faire – capacité de transmettre –, et éventuellement peut-être, mais cela me paraît très subjectif, quelques qualités personnelles.
Mais vous ne pouvez pas poser d'un côté la capacité et la qualité professionnelle et de l'autre l'aptitude personnelle ! C'est une méconnaissance totale du métier d'enseignant.(L'amendement n° 1139 n'est pas adopté.)