C'est une fable que vous nous racontez !
Les contrats sans avenir !
Et vous, qu'avez-vous fait depuis six mois que vous êtes au pouvoir ?
M. Peillon préfère s'occuper du cannabis !
Et Mme Filippetti, elle ne répond pas ?
Quelles contradictions !
Le Premier ministre ne peut pas vous répondre : il n'est pas là !
Monsieur Myard, les catastrophes que vous annoncez toujours – et qui se produisent rarement – sont des incantations qui m'évoquent une autre phrase de Chateaubriand : « Levez-vous vite, orages désirés ! ».Monsieur l'ambassadeur, en deux ans, la crise que nous avons traversée a été l'occasion de bien des progrès à l'échelle européenne. Si nous nous projetons dans deux ans, quelle bonne gouvernance européenne peut-on attendre ?Pour ce qui concerne l'Europe politique, la proposition de la chancelière Merkel d'élire le président de la Commission européenne au suffrage universel a-t-elle suscité une réponse de la part des Vingt-Sept ?Enfin, ...
Vous êtes bien placé pour le dire !
Mais vous l'avez toujours fait !
Vous n'avez rien prévu !
Ça veut dire quoi ?
Avec ça, on est rassuré !
La déception, c'est maintenant !
Il est vrai que, jusqu'à présent, nous comptions plutôt en années…
Pas avec des prélèvements obligatoires aussi élevés chez nous !
Ce qui change, c'est le matraquage fiscal !
C'est ça qui est grave !
Monsieur le Ministre, je n'ai toujours pas compris les raisons cardinales, essentielles, qui vous ont conduits, vous et le parti socialiste, à opérer un virage à 180 degrés. Lors de la précédente législature, vous avez, en tant que député socialiste, voté contre un traité dont vous nous expliquez aujourd'hui, en tant que ministre, qu'il est formidable.
Vos protestations cachent mal votre embarras, car il s'agit d'un sujet qui divise la majorité. Nous avons entendu M. Bocquet, mais il me semble que le groupe écologiste, qui fait pourtant partie de la majorité, n'a pas exprimé sa position.Monsieur le Ministre, la division de la majorité et du Gouvernement lui-même – puisque certains ministres ont déclaré être opposés au traité – me paraît extrêmement préjudiciable aux intérêts de l'Europe et de notre pays. Nos concitoyens l'ont d'ailleurs bien compris et le tour de passe-passe qui consiste à s'associer avec les pays du Sud pour tenter de contrecarrer l'alliance du couple franco-allemand n'a ...
Monsieur le Ministre, souffrez que la représentation nationale interroge un membre du Gouvernement chargé des affaires européennes sur ce que lui inspirent des propositions qui n'émanent pas de l'UMP, mais de Mme Merkel !
Que c'est laborieux !
Et la solidarité gouvernementale ?
Vous avez peur du débat !
La crise était déjà là lorsque le Président de la République a fait cette déclaration !
Leur abandon non plus !
Le scrutin est clos !
Répondez à la question !
Vous ne rassemblez pas, vous divisez !
La majorité a peur de l'Assemblée !
Il n'y a plus rien !
Tout cela ne fait pas des crédits !
La vivacité du ton est inversement proportionnelle au volume des crédits budgétaires !
Révélateur même : la rue de Valois a été transférée à Bercy !
Pourtant, c'était son premier budget !
Je suis très à l'aise, au contraire !
Le nôtre et j'espère le vôtre !
C'est un appel au secteur privé ?
Mais non ! Les crédits sont en baisse !
Il est en baisse ! Une baisse historique !
Ce n'est pas vrai ! Les crédits sont en baisse !