Vous savez très bien que nous sommes en danger.
Député français, député de la nation je suis, Français je demeure. Je vote non ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP.)
Ça commençait si bien !
Ce traité, pour notre part, nous voterons contre !
Jean-Pierre Brard nous manque !
Quelles sont les conséquences des réductions temporaires de capacité (RTC), notamment outre-mer ? Par ailleurs, est-il vraiment indispensable de disposer d'équipements d'un tel niveau de sophistication pour parer aux menaces auxquelles nous devons faire face ?
Monsieur le Premier ministre, il y a vingt ans, après une crise terrible liée au terrorisme, les prisons de France ont reçu des individus dangereux, sans aucune conviction et sans aucun respect de la vie humaine. Ces individus, depuis lors, font leur travail dans les centrales de France. Ils exercent un métier qui consiste à développer un islam radical, dangereux et inhumain, un islam qui ne respecte pas les droits et la laïcité dans les prisons de France.Monsieur le Premier ministre, la réalité dans les centrales de France, c'est que, contrairement à la réglementation pénitentiaire, des individus déambulent en djellaba dans les couloirs.
La réalité dans les prisons de France, c'est que, contrairement à la réglementation pénitentiaire, des individus se retrouvent à trois dans une cellule, tirent le rideau, et empêchent les gardiens d'y pénétrer, sous prétexte de prières. La réalité, monsieur le Premier ministre, dans les prisons de France, c'est que des individus, sous prétexte de prière, annulent des auditions devant les magistrats et sont replacés en cellule, avant d'être conduits à nouveau devant les magistrats. La réalité dans les prisons de France, monsieur le Premier ministre, c'est que certains prisonniers, qui demandent à ne pas manger de la nourriture consacrée religieusement, ...
Voilà la réalité dans les prisons de France !
Que comptez-vous faire, monsieur le Premier ministre ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)
Il ne faut pas exagérer, il y a aussi de moins en moins d'aumôniers catholiques !
Ah ! De l'ombre à la lumière !
Pourquoi pas Charlie Winston ?
Et vous, qu'allez-vous faire ?
Il n'y avait aucune chance !
À Poitiers ! À Bouvines ! (Sourires.)
C'est catastrophique !
C'est bien, les alliés !
Pensez-vous normal que nous utilisions des fonds étrangers - ceux du Qatar, qui en est richement doté - pour éduquer une partie, sélectionnée sur des critères religieux et ethniques, de la jeunesse de France ? N'est-ce pas un risque majeur pour la sécurité intérieure de notre pays ? D'autre part, la proximité affichée depuis quelques années par la France avec la politique étrangère du Qatar, qui diffère de celle de l'Arabie saoudite, autre puissance à dominante sunnite, ne risque-t-elle pas de limiter l'influence de notre pays auprès d'autres États, notamment ceux du monde chiite, avec lequel il me semble que des contacts devraient être très vite renoués ...
Fatalement, cette incohérence idéologique empêche votre système d'avoir toute l'efficacité que vous souhaitez en tirer.Troisième axe de réflexion : comment se fait-il que la doxa officielle, qui frappe depuis des années les esprits, cultive en permanence la haine de soi et la repentance ?
Ne serait-il pas intelligent de demander à votre collègue de l'éducation nationale que les enfants de France apprennent d'abord ce que disait René Char : « Épouse et n'épouse pas ta maison » ? L'ordre est important. Par intellectualisme forcené, on a voulu apprendre à des pré-adolescents, alors même qu'ils ne connaissent pas l'histoire de leur propre pays, celle des grands peuples et des grandes nations, quel que soit le respect que nous devons leur porter.
Monsieur le ministre, je vous demande donc un minimum de cohérence dans la politique que vous menez. Et le plus simple serait que vous rencontriez enfin votre collègue garde des sceaux qui n'apporte aucune réponse à la question que je pose sur l'insécurité dans les prisons. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Français, nous portons une certaine responsabilité par rapport à la question de la terreur, je le rappelais à dessein. Il fut un temps, nous avons inventé la terreur de masse. Il fut un temps, nous avons inventé l'extermination des peuples.
Je suis inquiet lorsqu'on parle de repyramidage pour les officiers supérieurs et généraux car l'art moderne de la guerre requiert une formation longue du fait de l'emploi de technologies de plus en plus complexes. Je n'ose imaginer ce qui se passerait si l'on arrêtait la progression des carrières dans les hôpitaux !Je conteste aussi la notion d'armements non stratégiques car, de la baïonnette au char Leclerc, tout armement est par essence stratégique. Alors que la mutualisation des moyens à l'échelle européenne semble au point mort, qu'entendez-vous par « armement stratégique » ? N'y a-t-il pas un danger de déperdition de compétences, de la même manière ...
Monsieur le président, au vu de l'évolution du paysage industriel européen, vous attendez-vous à une évolution de l'actionnariat ?
Une des raisons des succès de votre entreprise est que vous avez su y développer un véritable esprit d'équipe, dans un environnement difficile qui vous conduit à réaliser une profonde transformation, comme vous nous l'avez expliqué. Pouvez-vous nous détailler votre politique sociale, qui semble cohérente et dynamique ?
Monsieur le ministre, les discussions avec le Royaume-Uni ont été très poussées, jusqu'à des partages de secteur d'eau salée : ne croyez-vous pas que la réorientation envisagée pose des soucis en termes de partenariat stratégique entre les deux dernières grandes nations européennes à faire un effort de défense réaliste et conséquent ?Par ailleurs, comment concilierez-vous les lettres plafond que vous recevrez et les nouvelles missions du Livre blanc en termes de format des forces ?
Certains théorisent la guerre sans limite depuis plus de dix ans. Je suis convaincu que la France sera seule dans les moments cruciaux et que nous ne maintiendrons nos compétences que si le budget de la défense est sanctuarisé. Je redoute le syndrome consistant à penser qu'il nous suffirait de préparer quelques opérations extérieures sans jamais envisager un conflit classique de grande ampleur. Pensez-vous que le corps militaire et politique français soit prêt à envisager une telle hypothèse ?
Nous avons évoqué, il y a quelques années, les difficultés de la flotte russe à retrouver ses compétences après une relative décadence. Or il faut trente ans pour constituer une flotte digne de ce nom. Cela pose aussi la question d'une deuxième coque de porte-avions. Vous aviez alors évoqué des difficultés pour l'entraînement des pilotes : où en est-on ? Un rattrapage a-t-il été réalisé après la période d'immobilisation de notre porte-avions ?Par ailleurs, la taille des coques de nos SNA est-elle une des causes des problèmes d'entretien ? Quel est l'état d'avancement du programme Barracuda ?
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, il fut un temps où je rêvais d'une Europe puissance, d'une Europe forte et solide qui fasse entendre sa voix dans le concert des nations, puissance d'équilibre entre les deux blocs puis face à ces blocs émergents qui aujourd'hui dominent toute la zone Pacifique, bref, de ce levier d'Archimède que cherchait le Général pour que la voix de la France résonne dans le monde.Force m'est de constater qu'il n'en n'est rien, que ce rêve français ne se réalise pas dans des institutions technocratiques sans lien avec les peuples, sans volonté, sans véritable politique internationale.
Le traité qui nous est proposé ne répond à aucune des trois questions qui selon moi sont fondamentales.La première touche au lien entre les peuples et les institutions. Dans le traité, les parlements nationaux et le Parlement européen ne sont mentionnés qu'à l'article 13, et encore pour être conviés à une conférence : la belle affaire ! En quoi cela intéresse-t-il les citoyens européens ? Au moment où nos compatriotes désertent les urnes, comment espérer rapprocher ainsi les peuples et les institutions ?La deuxième question a trait au fait que l'Europe se compose de vingt-sept pays aux intérêts divergents, aux cultures différentes, sans lien réel. ...
Monsieur le ministre, vous n'avez parlé ni de la Fédération de Russie ni des offres que le président Poutine a faites en 2001 et récemment renouvelées. La situation particulière de la France par rapport à ce grand pays n'a-t-elle pas changé après son retour dans le commandement intégré de l'OTAN ? Dès lors qu'on change de vocabulaire, dès lors qu'on ne parle plus seulement de défense antimissile balistique de théâtre, mais que l'on passe à une échelle beaucoup plus large, dans l'exoatmosphérique, les relations ne risquent-elles pas d'en être entachées ?
Monsieur le ministre, l'effort de recherche et développement en matière de dissuasion sera-t-il maintenu jusqu'en 2015 et 2016, qui seront des années cruciales puisque nous devrons faire des choix en matière d'armes du futur ?Vous repoussez une fois de plus la modernisation du Mirage 2000 D, si bien que, durant plusieurs années, nous ne disposerons plus d'appareils dédiés à la suppression des défenses antiaériennes adverses et nous serons sans moyen de pénétration réelle face à un ennemi qui pourrait disposer de S-300 ou de véritables systèmes de défense antiaériens.Nous avons à peine plus d'une main d'Atlantique réellement opérationnel chaque jour. ...
Je reste inquiet en ce qui concerne la suppression des défenses antiaériennes adverses.
J'espère que nous continuerons, au sein de la Commission, de défendre le monde combattant, comme nous l'avons fait en juillet dernier face au ministère de l'économie et des finances.Je souhaite aussi que le ministère apporte un appui aux projets concernant la mémoire vivante dans tous ces musées, souvent méconnus, qui émaillent notre territoire.Par ailleurs, je me souviens que Michèle Alliot-Marie avait demandé que la France commémore le 2 décembre 1805, date de la victoire d'Austerlitz, au lieu de quoi on envoya la flotte pour la commémoration de Trafalgar ! J'espère que vous n'oublierez pas non plus, avant août 1914, nos aînés qui se sont battus lors de ...
La doxa purement financière, quel que soit le Gouvernement en place, n'est peut-être pas la bonne. Depuis des années, le pays ne fait pas assez d'efforts pour sa défense.
Monsieur le secrétaire général, depuis 1995, aucune structure publique n'a dû consentir autant d'efforts que nos armées, et l'on continue à leur en demander. J'imagine l'ampleur des mouvements sociaux si le gel des 30 % des avancements imposé aux militaires était appliqué dans les hôpitaux ou dans l'éducation nationale ! Dans ce contexte, comment les administrations du ministère de la défense peuvent-elles contribuer à l'effort ?
Si la nation veut continuer de réaliser un effort de défense crédible et substantiel, elle devra y consacrer beaucoup d'argent. Ne serait-il pas possible de mobiliser des fonds structurels européens à l'horizon de 2020, dans le cadre de project bonds ?
Si j'ai bien compris vos propos, mon général, en continuant à ce rythme, le roi sera nu. Or, nous savons l'importance de l'envoi de troupes au sol dans tous les types d'intervention. Il en va de la capacité d'influence de la France dans le monde. Je vois un risque majeur, une réduction homothétique du format, qui toucherait l'armée de terre. Est-ce qu'il faut s'y résoudre ? Ou sinon, dans quels domaines l'armée de terre va-t-elle rencontrer des réductions temporaires ou irrémédiables de capacité ?
L'armée de l'air a été engagée dans toutes les opérations interarmées et interalliées. Dans le cadre de l'Europe de la défense, que pensez-vous du projet d'escadre européenne ?N'êtes-vous pas inquiet sur le maintien des compétences des opérateurs de ravitailleurs en vol (ORV), communément appelés « boomers » ? Ils courent de grands risques, surtout si des missiles S300 ou S400 sont tirés par des artilleurs russes.
Le ministre de la défense tient beaucoup à la relance d'un processus de défense européenne et le projet « Weimar Plus » pourrait constituer une contribution cruciale à cet égard. Où en est-il ? Une déclaration franco-allemande était annoncée pour cet automne…
N'y a-t-il pas un risque, par exemple dans la perspective de possibles conflits avec des marines asiatiques, à équiper nos forces navales de bâtiments de faible technologie ?