Ce n'est pas vrai.
J'ai le sentiment que nous menons ce débat dans une certaine hypocrisie et peut-être beaucoup de naïveté, tant le principe de réalité est contradictoire avec les objectifs de ce traité, qui sont bien évidemment pétris de bonnes intentions (Exclamations sur quelques bancs du groupe UMP.).
Nous avons donc toujours tenu une position cohérente, que je vais essayer à cette tribune de défendre.
C'est un attentat terroriste, oui, mais aussi un crime.
C'est franchement risible quand on voit le niveau de la corruption dans ce pays – et la faiblesse de ce traité pour la combattre –, tant les multinationales du crime y sont à l'oeuvre et tant la culture du pavot, de la même manière qu'en Colombie, arrose l'ensemble du monde.
…la bonne conscience ne suffit pas. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
Enfin des paroles censées ! Enfin de la cohérence !
Par ailleurs, il nous semble nécessaire de revenir sur la volonté de « promouvoir le développement responsable de l'énergie nucléaire civile, dans le respect des plus hauts standards de sûreté, de sécurité, de respect de l'environnement et de non-prolifération », telle qu'exprimée par l'objectif n° 2 du projet annuel de performance du programme « Action extérieure de l'État ». Un tel objectif ne peut que faire sourire un écologiste.Nous ne voyons pas très bien, après Fukushima, Tchernobyl et Three mile Island, comment conjuguer nucléaire et « respect de l'environnement », et comment le nucléaire civil ne serait pas le prolongement du nucléaire ...
En raison des réponses qui nous ont été apportées par M. le ministre délégué au budget, je retire l'amendement n° 203.(L'amendement n° 203 est retiré.)
Cet amendement vise à redéployer, conformément à l'idée que nous défendons du rayonnement de notre pays dans le monde, cinq millions d'euros inscrits à l'action n° 5 du programme 105, qui concerne la coopération et la sécurité, vers l'action n° 2, qui concerne le secteur culturel.
Monsieur le ministre, je ne voudrais pas anticiper sur l'examen du budget suivant, celui du ministère de l'écologie, mais, si j'entends les arguments de notre rapporteur spécial et du ministre, je ne retirerai pas l'amendement, pour une question de principe : les écologistes sont pour la non-prolifération nucléaire et pour la sortie du nucléaire, non seulement dans notre pays, mais aussi dans les pays que nous aidons.N'oublions pas, monsieur le rapporteur, que, dans les pays dont vous parliez, c'est la France qui a construit les centrales nucléaires. Du reste, le Président de la République vient de se rendre dans un certain nombre de pays où nous savons que ...
Nous ne nous acharnons pas : compte tenu des réponses que nous a apportées M. le ministre délégué dans son intervention, nous retirons l'amendement n° 202.(L'amendement n° 202 est retiré.)
Je suis républicain !
Je l'ai annoncé à la tribune, il s'agit de favoriser les dons plutôt que les prêts de l'Agence française de développement qui est le principal outil de notre politique dans ce domaine. Cet amendement vise ainsi à divertir 14 millions d'euros d'un chapitre concernant les prêts pour les déplacer vers les dons.
Je ne pourrai pas répondre favorablement à votre demande, monsieur le ministre, parce que pour les écologistes il s'agit d'une question de principe, d'une sorte d'affichage consistant à dire qu'il faut faire évoluer l'Agence française de développement. Certes, il s'agit d'une banque, mais une banque de ce type n'est pas obligée de privilégier les prêts par rapport aux dons.Nous savons que les dix-sept pays les plus en difficulté nécessitent cette forme de dons si on veut les aider à recouvrer une certaine forme d'autonomie, y compris financière, fiscale et vis-à-vis de leur Trésor. Nous avons d'ailleurs aidé des pays dans ce sens. Nous maintenons cet ...
Je constate que la droite n'aime pas qu'on lui dise certaines vérités. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Elle se drape dans sa dignité outragée, dans un jeu de rôles qui ressemble plus à du théâtre qu'aux positions que l'on est en droit d'attendre de ceux qui prétendent gouverner la France. (Applaudissements sur les bancs du groupe écologiste.)Ma question s'adresse à Mme la ministre de la recherche et concerne ce qu'il est convenu d'appeler aujourd'hui l'affaire Séralini, du nom de ce chercheur victime d'un véritable lynchage de la part du ban et de l'arrière-ban de la nomenklatura scientifique, mais aussi des industriels ; un chercheur, un ...
Ce n'est pas cela le problème.
Nous, écologistes, nous nous sommes continuellement opposés à ce qui se passe depuis 2001, en protestant contre l'envoi de troupes militaires françaises en Afghanistan et contre le fait que l'Assemblée nationale n'ait été consultée qu'après la décision du Gouvernement, alors que notre représentation nationale devrait pouvoir donner son avis sur la projection de troupes à l'extérieur de notre territoire.
Nous avons en effet toujours défendu l'idée que la guerre est à la fois un échec militaire, un échec politique et un échec stratégique.La guerre est un échec militaire, il suffit de regarder l'état de l'Afghanistan aujourd'hui pour s'en persuader. Nous célébrons les vertus du président Karzaï, mais il ne règne aujourd'hui que sur Kaboul, voire sur une petite partie de Kaboul. Nous savons que les seigneurs de guerre ont repris le pouvoir et que l'Afghanistan est redevenu le premier producteur de pavot au monde. Nous savons surtout que ce n'est pas la solution militaire qui pouvait apporter l'apaisement à l'Afghanistan, mais une conférence régionale, sous ...