De privatisation !
C'est vrai !
Ce serait bien !
Même les députés ne seront pas touchés !
Sur quoi, par exemple ? La sécurité, l'école ?
Ce n'est pas nous qui avons parlé d'État en faillite !
C'est du poujadisme moderne ! On se croirait en 1981 ; c'est le retour des deux-chevaux et des DS chez Citroën !
Le budget du conseil général de l'Oise aussi était bien meilleur à une époque ! Mais c'est fini, les bouteilles de champagne !
C'est vous qui avez voté ces niches !
Ce sont les départements qui devraient en bénéficier en premier lieu, au prorata des routes départementales qu'ils doivent entretenir.
L'agriculture peut-être ? La justice ?
Madame la présidente, mesdames, messieurs, 2013 constituera pour notre pays une année charnière en matière économique et financière. L'enjeu pour les députés de la majorité est évidemment d'accompagner le changement voulu par le Président de la République et par les Français. Il nous faudra, en conséquence, créer les conditions de réussite de ce changement. Nous devrons faire en sorte de réconcilier nos concitoyens avec la période qui vient de s'achever, et de réconcilier le social et l'économie, la France et l'Europe. Tel est l'engagement du Président de la République et du Gouvernement et que les députés de la majorité appuieront. Pouvons-nous ...
Si nous regardons les chiffres, cinq ans plus tard, nous constatons que 600 milliards d'euros sont venus s'ajouter aux 1 000 milliards d'euros.
Mme Pécresse avait, au fond, raison, en disant, cet après-midi, qu'une partie de ce montant de 600 milliards d'euros était liée à la crise. Mais la Cour des comptes, sauf à remettre en cause ses travaux, a, quant à elle, précisé que, si la crise était responsable, pour un tiers, de ces 600 milliards d'euros, le gouvernement précédent était responsable des deux tiers restants. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC.)Je rappellerai, de ce point de vue, votre lourde responsabilité.
En effet, prendre des mesures, quelles qu'elles soient, bonnes ou mauvaises, à crédit revient à créer ce que l'on appelle un impôt sur les naissances. Les enfants qui vont naître seront appelés, demain, à payer vos engagements. Prenons l'exemple très simple des heures supplémentaires. Nous en avons parlé lors de l'examen du projet de loi de finances rectificative au mois de juillet dernier.
L'objectif était peut-être habile. Il y a trois ans, vous leur avez fait un cadeau à crédit ; aujourd'hui, il faut payer. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Et ils vont le payer cher, car vous les avez doublement punis : vous leur avez promis monts et merveilles, et, parallèlement, notre pays n'a jamais connu un tel chômage !Monsieur le ministre, dans ce projet de loi, vous posez certains principes qu'il me paraît utile de rappeler. Vous vous êtes engagé à garantir aux retraités des pensions suffisantes pour qu'ils conservent leur pouvoir d'achat. Vous avez également pris des engagements s'agissant de la santé et de l'hôpital public. C'est une force pour notre pays. La fixation d'un Ondam à 2,7 % dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, que nous examinerons la semaine prochaine, est à mettre à ...
Enfin, ce budget traduit une volonté forte et claire : réaffirmer le financement de l'économie réelle. Il est important de le préciser ici. Nous nous sommes appuyés pendant trop longtemps sur une économie virtuelle qui a coûté cher aux salariés et à la nation. Votre objectif est bien de rétablir les capacités financières du tissu économique de nos PMI et PME, des entreprises à taille intermédiaire qui peinent, aujourd'hui, à trouver des moyens sur les marchés financiers. Il en va de même de la qualification et de la formation de nos salariés dont nous devons sécuriser le parcours professionnel.La création de la Banque publique d'investissement, la ...
Je tiens, pour conclure, à reprendre les mots chaleureux – ou les flagorneries ? – de notre ami, ancien ministre, François Baroin, lequel s'est exprimé cet après-midi. François Baroin, au fond, c'est un « Grand corps malade » un peu hémiplégique. (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Si vous êtes blessés, je le fais bien volontiers. J'ai dit que c'était un grand corps malade, je retire ces propos si cela vous fait plaisir.
Vous êtes un jeune député, je ne vous connais pas. Vous apprendrez que, parfois, on peut utiliser des mots…
Je dirai donc qu'il y a une part d'hémiplégie dans son expression. Si nous avons en effet un objectif commun, M. Baroin a eu raison de le souligner, qui est de réduire les déficits – voyez que vous auriez dû me laisser m'exprimer…(Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
la question n'est pas tant de savoir si la fiscalité va augmenter, car elle va évidemment augmenter, que de savoir qui va payer.Le choix que nous avons fait n'est pas le même que le vôtre. (Applaudissements sur certains bancs du groupe SRC.)
Vous les avez pourtant votées !
Et pour les météorologues !
Justice ? Police ?
Je vais évidemment m'excuser, monsieur le président : Mme de La Raudière n'est peut-être pas comtesse.
Monsieur le vicomte de Courson, je vous en prie.
Monsieur le président, dans son rappel au règlement, M. Mariton ne s'est pas contenté de me demander des excuses au nom de Mme de La Raudière, excuses que je lui adresse du reste avec beaucoup d'amitié…
…elle n'est pas comtesse. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Néanmoins, je m'étonne que, pour notre collègue, un foyer dont les revenus se composent de deux salaires de 3 000 euros par mois…
…appartienne à la classe moyenne. Nous ne vivons pas dans le même monde, en effet.
Surtout les buveurs de bière !
M. Mariton est spécialiste en la matière !
C'est vous qui l'avez décidée, c'est votre responsabilité !
C'est une avancée sociale considérable !(Le sous-amendement n° 782 est adopté.)(L'amendement n° 64 rectifié, sous-amendé, est adopté.)(L'article 2, amendé, est adopté.)
Enfin ! Voilà la vérité !
Vous mélangez tout !
Ah, 3 000 euros par personne, ça fait 6 000 euros !
Vous venez de le faire !
Mais non ! C'est absurde !
Des gaz de schiste notamment !
Au fait, je ne vois pas M. Guéant !
Le renoncement, c'est eux !
Ils n'ont pas changé !
Pensez aux salariés qui veulent partir à la retraite à soixante ans !
Vous utilisez l'argument des 35 heures depuis dix ans !