En tout cas, il augmente !
Monsieur le Président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, nous sommes tous d'accord sur le diagnostic : notre économie va mal. Elle est même dans une situation critique.Mais il est des remèdes qui sont parfois pires que le mal. Avec ce budget, les quelques ballons d'oxygène qui la soutenaient vont être réduits à néant.Pour relancer au plus vite la croissance, il faut évidemment poursuivre la réduction des déficits publics. Nous assumons notre bilan et partageons ce constat. Mais nous sommes profondément en désaccord, monsieur le ministre, quant aux moyens que vous entendez ...
On est bien loin de l'équité et de la justice promises par le Gouvernement.Ces mesures viennent s'ajouter à la sanction déjà prise à l'encontre des neuf millions de salariés issus des classes moyennes et modestes, auxquels la défiscalisation des heures supplémentaires permettait, en travaillant plus, de gagner jusqu'à 200 euros de plus par mois.Les réponses que votre budget prétend apporter à la crise sont donc inadaptées et dangereuses. Il existe pourtant des alternatives. Les chiffres en la matière sont éloquents : l'impôt sur les ménages ne rapporte aujourd'hui que 47 milliards d'euros à l'État, contre 90 milliards pour la CSG et 135 milliards pour la ...
Bientôt plus !
Et les baisses de charges ?
Ce ne sont pas des caricatures, c'est la vérité !
Vous êtes encore en campagne électorale !
Monsieur le ministre, les Français de l'étranger dont les enfants s'apprêtent à entrer au lycée – en terminale, en première ou en seconde – viennent d'apprendre qu'ils devront dès la rentrée payer leurs études, jusqu'alors gratuites. Cette décision les pénalise lourdement.
Au lycée français de Londres, la scolarité coûte 1 800 livres par trimestre et par enfant, ce qui représente 6 900 euros par an et par enfant ! Pour les salariés d'entreprises françaises qui ont été mutés à Londres, pour les fonctionnaires qui y travaillent, c'est hors de prix ! Cette décision semble contraire au bon sens. C'est au nom de l'égalité entre les Français, qu'ils vivent en France ou à l'étranger, que l'on avait rendue gratuite la fréquentation des lycées français à l'étranger. Sachant combien cette égalité vous est chère, monsieur le ministre, je ne peux croire que l'on vous ait consulté et je serais heureux de connaître votre ...
Vous êtes pour ? Ce serait nouveau !
C'est scandaleux !
Mais non ! Décidément, vous n'avez rien compris !
Quel progrès ?
Cela faisait beaucoup d'obscurs dans la rue!