Nous ne partons pas sur le yacht de Bolloré, nous !
On a vraiment peur !
À vous entendre, on se demande pourquoi vous avez renoncé à être candidat !
Sur le fondement de l'article 58 relatif au déroulement de nos travaux en séance, monsieur le président. M. Gilles Carrez est président de la commission des finances. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
À ce titre, il a certains devoirs, notamment, lorsqu'il s'exprime ès qualités, celui de représenter la commission des finances. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Jamais ses prédécesseurs, Didier Migaud et Jérôme Cahuzac, ne se sont exprimés comme lui aujourd'hui, c'est-à-dire comme dans un meeting politique ! (Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Carrez, qui ne s'est adressé qu'à l'opposition pendant toute son intervention, n'est pas ici président des seuls commissaires UMP, mais de la commission des finances tout entière ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) La fonction de M. Carrez est éminente, mais il y a plus important encore : être à la hauteur de cette mission. Force est de constater qu'aujourd'hui, il ne l'a pas été ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe GDR. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le président, mes chers collègues, monsieur le Premier ministre, en écoutant madame Vautrin à l'instant et monsieur Jacob la semaine dernière, j'en suis venu à me demander depuis combien de temps ils sont dans l'opposition : cinq ans ? dix ans ?En les entendant se tresser des lauriers pour les politiques qu'ils ont menées pendant cinq ans, j'en suis même venu à me demander pourquoi les Français ne leur avaient pas fait de nouveau confiance ! (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC) C'est qu'il y a deux mois, vous, madame Vautrin, monsieur Jacob et vos amis, meniez une politique qui menait la France dans l'impasse de la dette, du chômage en ...
Monsieur le Premier ministre, vous venez de clore la grande conférence sociale réunissant les corps intermédiaires, hier conspués, vilipendés, menacés ; aujourd'hui, le redressement dans la justice, le nouveau contrat social, voilà notre ligne de conduite.
Monsieur le Premier ministre, l'ensemble des partenaires qui ont participé à cette grande conférence sociale ont dit leur plaisir de renouer avec un dialogue qui, auparavant, était confisqué. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe SRC. – Exclamations sur quelques bancs du groupe UMP).Il faut redresser dans la justice, c'est ce que vous voulez faire. Vous aurez, avec Bruno Le Roux, l'ensemble du groupe socialiste, républicain et citoyen à vos côtés. Nous souhaitons connaître, dans les semaines et les mois à venir, les nouvelles étapes de ce changement que nous appuierons, pour le redressement du pays.
Quelles sont vos propositions ?
Un peu partout sur le territoire, nous sommes alertés par des associations, des citoyens, des élus, qui s'inquiètent de voir des demandes d'exploration du sous-sol déposées par des opérateurs. En attendant la réforme du code minier, le ministère s'engage-t-il à n'accorder aucune nouvelle autorisation d'exploitation et de forage ?
Grotesque !
En tant que représentant du président du groupe socialiste, M. Bruno Le Roux, je voudrais répondre à l'appel lancé par M. Borloo. Nous avons tous à coeur d'avoir un débat aussi intéressant que la question l'exige et d'échanger des arguments au fond.Il semble que des propos, tenus d'ailleurs hors micro (« Non ! » sur les bancs du groupe UMP), aient pu donner le sentiment d'une attaque en direction de fonctionnaires – j'ai entendu sur ce point M. Le Fur. Nous appartenons tous deux au corps préfectoral, et je suis même mieux placé que lui pour savoir quelles attaques peuvent subir les préfets, puisque j'ai été moi-même débarqué par ses amis à une ...
Monsieur le président, je voudrais saluer la hauteur avec laquelle vous vous êtes exprimé pour assurer une présidence que nous apprécions. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) Une Conférence des présidents a eu lieu et la façon dont vous avez réglé ce problème a montré que notre collègue n'avait pas mal agi.Nous saluons Denis Baupin et la façon dont il exerce sa fonction. Vous auriez pu, mesdames et messieurs de l'opposition, écouter avec un peu plus de calme la question qu'il posait, car celle-ci, contrairement à vos vociférations, était intéressante ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
Il y a des problèmes plus graves qui empêchent de dormir la nuit !
De moins en moins ! (Sourires)
Sur la COCOE ! (Sourires sur les bancs du groupe SRC.)
Parole d'orfèvre !
Vous faites moins le malin, monsieur Richard !
Vous devriez vous l'appliquer à vous-mêmes !
Paroles d'orfèvre !
Ma question s'adresse à M. le Premier ministre.Lorsqu'elle est soutenue par un Gouvernement qui a le sens du long terme et de la constance dans ses objectifs, l'entreprise France redevient attractive et dynamique. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)Votre déplacement en Asie, à Singapour et aux Philippines, monsieur le Premier ministre (Exclamations sur les bancs du groupe UMP),…
…témoigne qu'en matière de commerce international, notre pays peut nouer de nouveaux partenariats, profitables à notre économie, à nos entreprises et à l'emploi.
Dans ces pays en forte croissance, où vous avez pu constater l'importance de la présence française, vous avez pu soutenir nos intérêts économiques et promouvoir les échanges bilatéraux.Lors de ces deux visites, vous avez encouragé nos partenaires asiatiques à intensifier leurs investissements en France, que ceux-ci soient industriels, commerciaux ou financiers. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)Mes chers collègues, le redressement de notre commerce extérieur est une priorité pour notre économie. C'est aussi un chantier considérable. Il est vrai que la droite, avec 70 milliards d'euros de déficit annuel, nous a laissé dans ce domaine comme ...
Et des repreneurs à l'UMP, il y en a ?
Venant de l'UMP, c'est très fort !
Au nom du groupe socialiste, républicain et citoyen, je propose la candidature de M. Jean-Paul Chanteguet.
Je vous remercie, madame la présidente, monsieur le président, d'avoir organisé cette réunion – à laquelle d'autres succéderont. Elle vient au bon moment et n'a rien de précipité. En tout état de cause, se tenant trois semaines après la publication de l'étude du professeur Séralini, elle est moins hâtive que ne l'ont été certains commentaires. Monsieur Accoyer, vous qui dénoncez la précipitation, ne pensez-vous pas que certains détracteurs de cette étude en ont fait preuve, qui, le lendemain même de sa publication, formulaient un avis ? Enfin, puisque vous vous interrogez sur son financement, dois-je vous apprendre qu'un sénateur UMP y a, ...
Monsieur le ministre, ma question porte à nouveau sur le coût de la main-d'oeuvre agricole, et plus particulièrement de la main-d'oeuvre occasionnelle. Depuis 2010, les employeurs relevant du régime de protection sociale des professions agricoles bénéficient d'un dispositif d'exonération totale de charges sociales patronales pour l'emploi de travailleurs occasionnels et de demandeurs d'emploi. Ce dispositif, dit TO-DE, est satisfaisant : il contribue à faire baisser les cotisations pour les travailleurs saisonniers à environ 4,70 %. Il s'agit là d'une vraie mesure de compétitivité : modeste, certes, mais réelle !Or que proposez-vous, dans cette mission ...
Je suis encore député et président du conseil général d'un département, le Gers, qui a été très longtemps le terrain de jeu des semenciers pour des expérimentations privées en OGM. Si je soutiens tout à fait la recherche publique dans ce domaine, je continue de penser, puisque le mot de violence a été employé à propos des arrachages, que la culture d'OGM, entreprise sans en informer les agriculteurs voisins, notamment bio, constitue une autre forme de violence.J'ai également été chargé par le Premier ministre et les ministres chargés de l'agriculture et de l'écologie d'un rapport sur la gestion quantitative de la ressource en eau. Il se trouve, ...
Et vous aurez honte !
Nous en parlerons plus tard. C'est honteux !
Cela vous laisse pantois !
Dans vos rêves !
Conformément à l'avis que viennent d'exprimer M. le rapporteur et Mme la ministre, notre groupe est défavorable à ces amendements.Par ailleurs, m'exprimant au nom du groupe socialiste, républicain et citoyen, je voudrais, alors que nous arrivons à la fin de ce débat, m'adresser d'abord à vous, monsieur le président (Exclamations sur les bancs du groupe UMP)…
…afin de vous exprimer nos remerciements pour votre présidence brillante, intelligente, attentive. (Applaudissements sur tous les bancs – Les députés du groupe SRC et du groupe écologiste se lèvent pour acclamer M. le président.)
Je ne voudrais pas manquer de remercier également ceux qui vous ont suppléé, fût-ce de manière très brève : Laurence Dumont, Catherine Vautrin et Christophe Sirugue. (Applaudissements sur tous les bancs.)J'adresse également mes remerciements aux fonctionnaires et aux personnels de l'Assemblée nationale pour le travail qu'ils ont accompli durant tout ce débat (Mêmes mouvements), ainsi qu'à tous les collaborateurs de l'Assemblée nationale, qui ont travaillé dur sur ce texte.Je veux saluer nos collègues de l'opposition pour leur courage et leur pugnacité…
Je vous salue, monsieur Mariton, pour votre pugnacité et votre courage…
…ainsi que le président Jacob, qui a été présent très longtemps sur ces bancs, même si l'opposition a parfois été un peu répétitive.Je veux, mes chers collègues, saluer avec beaucoup de force notre rapporteur Erwann Binet (Les députés du groupe SRC et du groupe écologiste se lèvent et applaudissent longuement M. le rapporteur – Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et RRDP.)Merci également à celle qui a été la porte-parole de notre groupe pour ce texte, Corinne Narassiguin. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)Merci à notre rapporteure pour avis, Marie-Françoise Clergeau, et à nos deux présidents de commission, Catherine ...
On va tout de même finir par se poser la question !
Apportez-lui une bassine d'eau fraîche !
C'est une pure illusion d'optique !
Myard, on est morts de trouille !
Je demande la parole pour un fait personnel, monsieur le président ! (Sourires.)
Et la circonscription !
Pourquoi ne vous en êtes-vous pas occupés pendant dix ans ?
Même M. Mariton n'y croit pas !