Si, apportez les réponses !
Madame la ministre, devant autant d'incertitudes et d'incohérences, le groupe UDI votera contre ce budget.
Madame la présidente, monsieur le ministre, mes chers collègues, avant de prononcer mon intervention, je souhaite m'adresser à Mme Fraysse, qui a lu le papier de Mme Buffet. À plusieurs reprises, elle a dit « madame la ministre ».Madame Fraysse, il fallait regarder le banc du Gouvernement. Seul le ministre délégué chargé du budget est présent. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Je tiens à le souligner : il s'agit d'un signe des temps intéressant. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe UMP.)
Je sais bien que cela ne changera rien pour vous, tant votre position est idéologique. Vous ne cherchez pas le consensus, y compris sur des sujets qui, comme celui-ci, en valent la peine. Je siège dans cette Assemblée depuis assez longtemps pour savoir que c'est votre habitude et que vous utilisez certaines associations comme des courroies de transmission. Pour notre part, nous nous y refusons !Bien entendu, le groupe UDI soutiendra cette proposition de loi.
Je souhaiterais faire un point d'ordre. Lors de la précédente législature, une meilleure représentation de l'opposition était assurée au sein du bureau de la commission. A l'heure actuelle, la configuration est différente ; on est en effet passé de quatre à six groupes parlementaires, ce qui complique les choses. Je voudrais néanmoins rappeler les termes de l'article 39, alinéa 2 du règlement de l'Assemblée nationale selon lequel la composition du bureau de chaque commission s'efforce de reproduire la configuration politique de l'Assemblée et d'assurer la représentation de toutes ses composantes. Avant de procéder à l'élection du bureau de notre commission, il ...
Cela ne laisse guère de place aux autres groupes. Dans ces conditions, nous n'avons rien à faire dans cette élection.
Je retire ma candidature afin de permettre l'élection de M. André Schneider, mais je veux souligner que la composition du bureau de la commission ne reflète pas la pluralité politique de l'Assemblée. Je le regrette fortement.
Au nom du groupe Union des démocrates et indépendants, je vous félicite, madame la ministre, pour votre nomination.Le sport est un sujet qui devrait rassembler et non diviser, et nous saurons apprécier vos décisions dès lors qu'elles vont dans le bon sens. Les déclarations de représentants de la majorité selon lesquelles certains d'entre nous aimeraient le sport et d'autres non sont grotesques. Il existe des approches différentes, mais sur le long terme, nous saurons distinguer ce qui est bien ou moins bien. Comme tous les ministres, vous connaîtrez votre part de réussite et votre part d'échec.Vous avez évoqué les conséquences de la RGPP sur les moyens et les ...
Nous aimerions partager l'enthousiasme de la conclusion de votre exposé, monsieur le délégué ministériel, mais, pour l'instant, le constat n'est pas brillant. La situation se détériore même, en particulier au collège. Il faut réussir à redonner le moral, de la confiance et de l'autorité aux personnels d'encadrement dans les établissements - principaux, conseillers principaux d'éducation et surveillants - qui se sentent démunis.Les petites incivilités progressent car les limites ne sont pas posées aux enfants. Dans ma circonscription, des faits assez graves se sont produits au collège car les adultes n'avaient pas les moyens d'intervenir et n'avaient pas envie ...
Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Le mois dernier, la délinquance a considérablement augmenté par rapport à la même période en 2011 : les violences contre les personnes ont augmenté de 9 % et les atteintes aux biens de 8 %. Dans un communiqué, le ministre de l'intérieur a tenté de justifier cette augmentation sans précédent en dénonçant des « statistiques tronquées » et une instrumentalisation des chiffres. Il s'est contenté d'annoncer, pour toute solution, la mise en place d'un nouvel outil statistique de mesure de la délinquance. En bref, quand la température augmente, on casse le thermomètre ! (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe ...
Avec la mission « Culture », nous abordons la partie historique et essentielle du budget du ministère.Pauvre culture, qui voit ses crédits passer de 2,54 milliards en 2012 – ce qui représentait alors une hausse 2,9 % par rapport à 2011 – à 2,43 milliards en 2013, en recul de 4,3 % ! Cette baisse est d'autant plus frappante qu'elle touche des missions fondamentales du ministère.Je comprends les impératifs budgétaires et leur caractère prioritaire. Mais est-ce une raison suffisante pour casser des dynamiques essentielles ? Mes remarques s'inspireront de l'objectif affiché dans le rapport qui nous a été transmis : une action culturelle en faveur du plus ...
C'est la première fois – et je suis député depuis vingt-quatre ans – que le budget de la culture est défendu par le ministre du budget. D'habitude, le ministre de la culture est présent.
Il y a plusieurs façons de participer à l'effort budgétaire nécessaire de la nation. Il en existe essentiellement deux en ce qui concerne les dépenses : soit réduire les dépenses non productives, soit réduire celles qui sont, d'une façon ou d'une autre, un investissement pour l'avenir. Cette alternative pose la question de la place du curseur entre les dépenses improductives et les dépenses productives.Pour le groupe UDI, la culture se range dans la seconde catégorie, non seulement parce qu'elle tisse la toile des enthousiasmes, des curiosités, des créations, d'une citoyenneté vivante et fraternelle –une toile aussi tendue et dense que possible pour ...
Cette situation est particulièrement flagrante pour le programme 175 « Patrimoines ». Le budget 2013 y met un terme à quelques grands projets. C'est un choix politique et budgétaire : sur le principe, on peut toujours le comprendre. Mais c'est aussi un choix géographique qui, entre la Philarmonie de Paris,…
…le musée Picasso de Paris, le centre des Archives de Pierrefitte-sur-Seine, la tour Utrillo à Clichy-sous-Bois et la nouvelle salle de la Comédie française, est un choix strictement parisien.
Ce choix est aggravé par le reflux budgétaire au détriment des patrimoines, reflux de 10 % sur les crédits de paiement, qui reviennent à 775,9 millions d'euros. Ce choix emportera inéluctablement des conséquences sur la restauration et même le simple entretien de certains monuments.S'agissant du programme 131 « Création », nous regrettons tout spécialement le coup de canif que subissent les moyens dédiés au soutien à la création, à la production et à la diffusion du spectacle vivant, qui enregistrent une baisse des crédits de paiement de 719 millions à 713 millions d'euros. Cela revient, de fait, à organiser sans le dire un transfert de charges vers les ...
Madame la ministre, j'ai souvenir de l'espoir imprudent que vous aviez émis il y a quelques mois, en commission des affaires culturelles et de l'éducation : l'espoir de sanctuarisation du budget de la culture. Qu'en résulte-t-il dans ce projet de loi de finances ? Un reflux de 2,37 % des crédits affectés à la culture.