Ma question s’adresse à Mme la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.Je sors d’une campagne législative partielle. C’est toujours l’occasion de sonder l’opinion des Français : aujourd’hui, elle est catastrophique. Nos concitoyens ne croient plus en l’autorité de l’État, ils ont peur pour leur sécurité et pour l’avenir de leurs enfants.Madame la ministre, je veux vous parler de l’éducation nationale.Dans d’autres temps, on a mis en place le collège unique pour permettre à chacun de nos enfants d’être instruit et d’avoir un métier. Aujourd’hui, pour les élèves qui ne rentrent ...
Madame la ministre, je veux vous poser une seule question : quand allez-vous arrêter de montrer que les métiers n’ont pas leur place dans l’éducation nationale ?
Quand allez-vous arrêter de détruire des enfants qui vont sortir du système scolaire et à qui la loi El Khomri va proposer d’être assistés ?
Dans cette loi El Khomri, vous mettez en place la garantie jeunes, qui a une seule finalité : elle consiste à dire aux jeunes qui sortent du système scolaire sans qualification de ne pas s’inquiéter, parce qu’ils recevront une allocation avant même d’avoir travaillé.Madame la ministre, l’école, c’est le mérite, c’est la persévérance, c’est l’excellence de nos enfants. Ils sont notre avenir.
Durant les huit mois qu’il vous reste, j’aimerais que vous cessiez de les détruire.
Monsieur le Premier ministre, nous sommes à six mois de l’élection présidentielle, et il est temps de faire votre bilan ; non le nôtre, que vous nous assénez à longueur de questions au Gouvernement et qui concerne un mandat terminé voici quatre ans,
mais le vôtre, notamment en matière d’emploi.La croissance est aujourd’hui très faible en France ; le taux qu’elle atteint chez la plupart de nos partenaires européens est plus élevé car ils ont eu le courage de mener des réformes structurelles, difficiles, mais qui leur ont permis de tenir, notamment en Italie et en Allemagne. Qu’avons-nous fait, de notre côté ?
Vous avez ouvert les vannes des dépenses publiques et fait en sorte de servir toutes les personnes censées voter pour votre camp. Vous avez fait peser sur les ménages un choc fiscal insoutenable, notamment pour les classes moyennes, mis en place une complexité des procédures qui rend difficile le développement économique, et tué l’entreprenariat.La dette publique, ce sont aussi, à six mois de l’élection présidentielle, l’ensemble des cadeaux offerts par le Président de la République, lorsqu’il se lève le matin, à des catégories qui, demain, pourraient voter pour lui, tant il est en train de se noyer, ou au bord de la noyade.La formation est ...
Vous êtes capable, monsieur le Premier ministre, d’engager une dépense de 1,3 milliard, financée par de la dette, pour inverser une courbe du chômage qui, pourtant, ne s’inverse pas à cause de votre inactivité. Que serez-vous capable de nous dire sur votre bilan ? On aimerait le connaître, s’agissant de l’emploi, et savoir comment vous pourrez justifier quatre ans d’inaction en ce domaine.
Madame la ministre de la fonction publique, je souhaite vous alerter sur la situation des agents des trois fonctions publiques en zones frontalières, et plus particulièrement dans le pays de Gex et le bassin bellegardien, territoires voisins de la Suisse. J’associe à ma question mes collègues frontaliers Virginie Duby-Muller et Martial Saddier.La proximité de Genève, une des villes les plus chères au monde, l’accès au marché du travail suisse de nombreux frontaliers et la résidence croissante de citoyens suisses en France font de ces territoires une zone de vie très chère. Ainsi, l’arrondissement de Gex, dont je suis la députée, présente le ...
Le sujet du jour n’est pas la campagne présidentielle de l’année prochaine, mais bien l’accès au logement et le maintien des services publics en territoire frontalier. Je vous remercie d’avoir exposé les pistes que vous êtes en train d’explorer, et nous serons très heureux de travailler avec vous. L’instauration d’une indemnité compensatrice serait certes coûteuse pour l’État, mais ce serait déjà mieux que rien. Enfin, vous nous proposez un projet à long terme d’investissement locatif dans le pays de Gex, mais je vous répète qu’aujourd’hui certains services publics ne fonctionnent plus.
J’associe à ma question mes collègues députés du département de l’Ain, Charles de La Verpillière, Xavier Breton, Michel Voisin et Damien Abad.Madame la ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social, il est temps, en cette dernière séance de questions au Gouvernement, de procéder à un bilan de votre quinquennat, notamment en matière d’emploi des jeunes. Vous comprendrez que notre bilan ne sera pas forcément de la même teneur que le vôtre sur deux sujets principaux.Le premier de ces sujets est l’apprentissage. Depuis 2012, en effet, les chiffres de l’apprentissage ne cessent de baisser, avec un ...
s’est dit qu’il créerait 500 000 formations afin de pouvoir inverser la courbe du chômage.
Vous avez le droit de ne pas être d’accord, mesdames et messieurs, mais c’est la vérité. En effet, 1,3 milliard d’euros ont été pris sur la dette pour mettre en formation des jeunes et des chômeurs et leur demander d’aider le Président de la République à atteindre ses objectifs.Madame la ministre, ma question est donc simple – mais ne me parlez pas de 2012 : je n’étais pas là, et vous non plus – : quel bilan pouvez-vous faire de votre politique désastreuse de la formation dans ce pays ?