Les amendements de Guy Geoffroy pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, je voudrais vous parler d’aéroport et je forme le voeu d’obtenir une réponse un peu plus consistante, un peu plus intéressante que celle dont vous avez bien voulu faire le cadeau à mes collègues. Ma question concerne non pas Notre-Dame-des-Landes mais Orly. L’aéroport d’Orly est un sujet de préoccupation pour l’en...

Monsieur le Premier ministre, nos forces de police et de gendarmerie n’en peuvent plus ! Elles sont éreintées par les charges qui pèsent sur elles et par les événements si graves qui les contraignent à une activité surdimensionnée. Je tiens, ici, au nom de beaucoup d’entre nous – probablement la totalité d’entre nous – à leur dire une fois de p...

Monsieur le Premier ministre, chaque fois que nous voulons vous parler de cette question, votre ministre de l’intérieur et vous nous renvoyez les mêmes arguments, les mêmes chiffres ; comme si l’air martial et la colère feinte avec lesquels vous les énoncez suffisaient à tordre leur sens. La vérité des chiffres a été rappelée par la Cour des c...

C’est la réalité des chiffres ! Vous aviez promis de créer 9 000 emplois au cours de cette législature. Pourtant, au cours de la période 2012-2015, vous n’en avez créé que 390. Même en ajoutant les 2 286 postes que vous avez promis pour 2017, vous n’aurez pas accompli, à l’issue de la législature, le tiers des créations d’emploi auxquelles vou...

Monsieur le Premier ministre, quand passerez-vous aux actes ? Quand cesserez-vous de parler de chiffres qui ne veulent rien dire ? Et, à propos de la loi sur la prorogation de l’état d’urgence, quand donnerez-vous satisfaction aux demandes légitimes de nos forces de police et de gendarmerie ?

Monsieur le Premier ministre, notre assemblée a débuté hier soir l’examen de vos deux projets de loi, organique et ordinaire, portant l’appellation bien pompeuse, au regard de la réalité des textes, de « justice du XXIe siècle ». Passe encore la méthode, devenue habituelle et ordinaire de votre gouvernement, consistant à recourir à la procédur...

Vous avez décidé de prendre cette disposition au motif unique que seuls 1 % des délits en cause seraient traités par les tribunaux correctionnels pour mineurs. C’est l’aveu d’une idéologie qui domine tout.

Monsieur le Premier ministre, s’agissant de la justice des mineurs, qui exige de la responsabilité, quand allez-vous quitter le terrain de l’idéologie qui déconstruit pour rester sur celui de la responsabilité, qui doit être la seule marque d’un gouvernement raisonnable ?

Mais ce n’était pas le même texte ! Quatre mois après, cette unité n’est plus au rendez-vous.

Monsieur le Premier ministre, pourquoi vous obstinez-vous à refuser de tenir compte de nos avis, éventuellement de nos conseils, éventuellement de nos propositions, même et surtout lorsqu’il s’agit de textes sur lesquels vous appelez notre attention et souhaitez un consensus national que nous ne vous avons jamais vraiment refusé ces temps derni...

Je voudrais tout d’abord, au nom du groupe UMP, témoigner de la tristesse, de l’émotion et de la compassion que nous éprouvons à l’égard des victimes de ce crash aérien – probablement le plus meurtrier qui se soit produit dans notre pays depuis l’après-guerre – et de leurs familles. Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignemen...

Monsieur le ministre de l’intérieur, l’année 1972 a été, dans notre pays, la plus noire en matière d’accidentologie routière : 16 545 personnes ont trouvé la mort. On se souvient de ces spots télévisés où l’on voyait l’équivalent d’une petite ville de province à terre…

…pour montrer que ce chiffre équivalait à la mort de tous les habitants de cette commune. Quinze années d’efforts ont permis de passer, enfin, sous la barre des 8 000 morts par an : en 1997, les accidents de la route ont causé 7 989 morts. S’en est suivie une stabilisation qui nous a inquiétés : en 2001, 7 720 personnes sont décédées sur la ro...

Vous n’aimez pas, monsieur le Premier ministre, que l’on vous mette en face de vos contradictions. Elles sont pourtant nombreuses, et c’est notre rôle, c’est notre devoir, que de les mettre en pleine lumière et de les dénoncer.

La réforme pénale, dont nous avons commencé l’examen hier dans cet hémicycle, en constitue un exemple récent. Comme vous ne parvenez pas à vous défaire vraiment de vos contradictions, vous optez pour l’attaque, reprochant aux autres, et en particulier à l’opposition, ce que pourtant vous avez initié. En effet, qui a dégainé le premier contre la...

Et aujourd’hui, vous nous reprochez de créer une polémique à propos d’une loi qui était mauvaise quand vous étiez sur la rive droite de la Seine et qui est soudainement devenue vertueuse depuis que vous êtes sur la rive gauche !

Cette loi que vous avez dénoncée, monsieur le Premier ministre, dites-nous aujourd’hui, droit dans les yeux, ce que vous en pensez ! Faites comme le Président de la République, qui a été obligé de rappeler à l’ordre votre ministre de la justice ! Faites ce que vous demandent les Françaises et les Français, dont 75 % vous disent que la loi est m...

Monsieur le Premier ministre, je veux vous citer trois adjectifs qui figurent dans le rapport annuel de la Cour des comptes : « obsolète », « inefficient », « inefficace ». Ce sont en effet les qualificatifs employés par la Cour des comptes au sujet du Centre national de documentation pédagogique. Après avoir lu ces propos, on comprend mieux p...

ou d’autres publications que j’ai ici et que je pourrais vous montrer. Permettez-moi de le dire : cela commence à faire un peu trop ! Ma question s’adresse à vous, monsieur le Premier ministre, parce qu’elle concerne la nation toute entière. L’éducation nationale est envahie – ou est en voie de l’être – par la confusion du genre.

Dans l’académie de Nice, le programme académique de formation des chefs d’établissement prévoit, entre la construction d’un emploi du temps et la gestion et communication de crise, un atelier « Genre et éducation ».