Je m'associe pleinement aux félicitations qui vous ont été adressées, et je voudrais vous apporter mon témoignage : dans ma circonscription, à Toulon, et plus largement dans le département du Var, les crédits n'ont jamais été réduits, et la prévention spécialisée y est très bien menée – principalement par une association.Je pense que les difficultés que l'on rencontre sur le terrain sont de plusieurs ordres. D'abord, comme vient de le dire notre collègue, les contacts avec d'autres institutions, et en particulier avec l'éducation nationale, sont difficiles ; selon moi, ce serait à l'État d'intervenir. Ensuite, il manque un cadre réglementaire et ...
J’entends bien votre réponse. Cela étant, j’ai reçu de nombreux parents d’élèves, qui n’ont pas véritablement été associés à cette réflexion. Certains d’entre eux, alertés par les « bruits de couloir » qui circulaient dans le lycée, avaient même anticipé et commencé à s’expatrier, si je puis dire, dans le département voisin.La situation est embarrassante pour ces parents d’élèves et pour les élèves eux-mêmes ; ce hiatus dans la communication et l’insuffisante association de l’ensemble des partenaires expliquent sans doute l’inquiétude des parents, dont je me suis fait l’écho.
Monsieur le secrétaire d’État chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous sommes fiers, à Toulon, de compter parmi nos établissements d’enseignement supérieur, un lycée d’excellence : le lycée Dumont d’Urville. Cet établissement du centre-ville accueille les seules classes préparatoires aux grandes écoles, dites CPGE, du Var, en filières économiques, littéraires et scientifiques.Les filières scientifiques connaissent en particulier un grand succès, en plaçant 95 % de ses élèves dans les écoles d’ingénieurs ou en poursuite de troisième année d’études supérieures à l’université. Et pourtant, elles sont menacées par ...
Nous voulons une vraie réponse !
Madame la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, j’associe à ma question M. Philippe Vitel.Samedi dernier, aux urgences de l’hôpital Sainte-Musse, à Toulon, dans ma circonscription, deux personnels de santé ont été agressés. Une infirmière a été prise à partie par les proches d’une patiente et un brancardier a été battu, littéralement piétiné par une quinzaine d’hommes déchaînés qui ont envahi l’espace hospitalier. Ce n’est pas un fait divers. C’est une manifestation de défi aux institutions, au même titre que les violences intervenues dans les commissariats ou les écoles. A l’hôpital, le mal-être ...
En dépit de mon accord sur l'économie générale de cet amendement, je partage les inquiétudes exprimées par M. Barbier qui me semblent légitimes. Qui appréciera la confiance qui peut être accordée au tiers ?
Que dire, enfin, des silences de ce texte ! Je pense en particulier aux déserts médicaux et à la revalorisation de la médecine générale.Madame la ministre, votre loi restera un rendez-vous manqué. Manqué avec les professionnels de santé, manqué avec le Parlement et, au bout du compte, manqué avec nos concitoyens.
N’entendez-vous pas les médecins ? N’entendez-vous pas les buralistes et les viticulteurs ? Madame la ministre, n’entendez-vous pas que votre texte, loin d’améliorer notre système de santé, le fragilise ? Que loin de garantir l’accès aux soins de nos concitoyens, il le restreint ? Que loin de préserver les conditions de travail des professionnels de santé, il les dégrade ?La façon dont vous avez mené l’examen de ce projet, en commission notamment, n’a pas été à la hauteur de votre mission. En réécrivant les articles les plus importants de votre texte en catimini, par des amendements de dernière minute, vous êtes passée en force et vous avez ...
Madame la ministre, nous discutons depuis hier du projet de loi santé, qui fait l’unanimité contre lui. Cela ne semble pas vous interpeller, tant vous êtes enfermée dans des postures moralisatrices.
Monsieur le président, mes chers collègues, ma question s’adresse à Mme la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes.
Cela n’a jamais été dit !
Indiscutablement, la loi de 2005 a apporté des améliorations importantes. Je rappelle que l'opposition d'alors ne nous avait pas suivis, estimant que cette loi n'allait pas assez loin. Mais je reconnais que les attentes des familles sont légitimes et que l'on peut toujours faire mieux.La mise en place des auxiliaires de vie scolaire a permis de scolariser de nombreux enfants handicapés dans les écoles de leur quartier. Néanmoins, des difficultés subsistent, en particulier financières, mais sans doute aussi par manque de formation et d'adaptation. En effet, des AVS sont proposés à des enfants qui n'en ont pas forcément besoin, si bien que les enfants pour lesquels ...
Alors que les acteurs économiques ressentent le besoin d'être rassurés et qu'ils réclament plus de sécurité juridique afin de surmonter les difficultés de tous ordres auxquelles ils sont confrontés, nous aurions pu imaginer qu'une trêve serait déclarée dans la production de la réglementation asphyxiante qui les contraints. Au lieu de cela, un nouveau message de défiance leur est envoyé avec la création d'une présomption de responsabilité automatique, particulièrement surprenante dans notre droit, qui constitue un nouveau facteur d'insécurité juridique.Le mieux est parfois l'ennemi du bien. Sur le sujet qui vous préoccupe, les entreprises françaises ...
Démission !
Il est essentiel que les conventions conclues entre les organismes d'assurance maladie complémentaire et les opticiens-lunetiers soient ouvertes – comme c'est le cas pour les autres professions de santé –, afin que soient garantis les principes fondateurs du système de santé français : libre choix par l'assuré de son praticien, libre choix par l'assuré de son équipement, libre reste à charge. L'instauration d'un nombre limité d'adhésions pour les opticiens-lunetiers créerait une rupture du principe constitutionnel d'égalité pour ces professionnels, qui ne serait pas justifiée par une différence de situation face aux autres professionnels de ...
Tout professionnel de santé doit pouvoir, s'il le souhaite, adhérer à un réseau de soins sans discrimination dès lors qu'il respecte les termes du conventionnement. À défaut, une motivation expresse doit lui permettre de tenter de répondre aux conditions pour y accéder à nouveau.
Geneviève Levy, rapporteure pour la famille
Geneviève Levy Mes questions porteront sur le financement de la branche famille et sur la politique d'accueil du jeune enfant.La dégradation des comptes de la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) en 2013 sera supérieure à celle que vous annonciez dans le cadre du dernier projet de loi de financement : 3,2 milliards d'euros contre 2,5 milliards initialement prévus, soit 700 millions d'écart. En outre, pour la première fois en trois ans, la loi de financement ne fixait aucun objectif d'amélioration du solde de la branche et visait seulement à une stabilisation. Par défaut d'ambition, l'objectif initial n'est donc pas même atteint. Allez-vous envisager des mesures de ...
Il serait donc possible d'introduire une dose de capitalisation.
Ça n'a rien à voir !