Monsieur le Premier ministre, notre département du Nord est en danger. Pénalisé par le poids des dépenses sociales pour le compte de l’État et par la baisse de la dotation globale de fonctionnement, et malgré les orientations courageuses qu’il prend, il se trouve confronté à une situation inédite et insoluble, qui ne lui laisse pas d’autre choix que d’envisager l’augmentation de sa fiscalité. Si ce scénario du pire devait être mis en oeuvre, il viendrait alourdir l’impôt des ménages et des entreprises et constituerait un facteur de perte d’attractivité supplémentaire pour un territoire qui a déjà trop souffert sur le plan économique.Déjà ...
Double peine, aussi, pour ma commune de Roncq, qui voit ses efforts vertueux battus en brèche, comme pour mes voisins d’Halluin, Neuville-en-Ferrain, Linselles et Bousbecque. Oui, notre département est en danger !
Une sentence populaire dit : « Je rigole face au danger, ensuite je cherche un trou pour me cacher. » Sachez, monsieur le Premier ministre, que dans le Nord, on a le sens de l’humour. Mais là, on ne rigole vraiment plus, et on ne se cachera pas non plus !Le Gouvernement s’est engagé à annoncer avant la fin du mois de mars une réforme concernant le RSA, plus respectueuse de l’avenir des départements. Serez-vous au rendez-vous de la dernière chance ? Qu’envisagez-vous pour mettre fin à cette situation inacceptable et permettre au département du Nord d’aborder son avenir de manière sereine et pérenne ?
Madame la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, vous souvenez-vous du « Jacques a dit » auquel vous jouiez certainement dans la cour de récréation ? Vous savez, ce jeu d’école dans lequel le maître de jeu donne des consignes à exécuter à partir du fameux mot déclencheur « Jacques a dit »… Pour tromper l’adversaire, il donne l’ordre sans le sésame ou bien il redouble la syllabe en « Jacques a dit a dit » !Dans le Nord, depuis quelques mois, parents d’élèves, directeurs d’école et maires sont les joueurs éperdus d’un jeu qui serait bien sympathique s’il ne mettait en péril l’organisation ...
Allez-vous enfin donner des règles claires et précises, sans faux-fuyant ni tentative d’évitement ? Si la fête d’école tient du jeu, son organisation n’en est pas un. Oui, Jacques a dit a dit, mais la ministre, qu’en dit-elle ?
Madame la ministre de l’éducation nationale, le gouvernement auquel vous appartenez sonne la fin de l’idée socialiste, désormais réduite à une étiquette politique sans contenu doctrinal.
Dans Comprendre le malheur français, l’historien et philosophe Marcel Gauchet en conclut que « dans ces conditions, il reste en lice la gauche morale, qui compense son vide intellectuel par la virulence de ses postures dénonciatrices…
…et la gauche électorale, qui s’occupe des affaires sérieuses, c’est-à-dire la conquête du pouvoir et les carrières politiques ».La gauche électorale, nous l’avons entendue hier à la radio. « Ça va mieux », qu’il disait !La gauche morale, nous l’entendons ici même, lorsque, pour masquer la confusion née de l’affaire Black M, le Premier ministre distribue les mauvais points à cette droite qui a l’outrecuidance de faire primer la morale républicaine sur la création artistique.La gauche morale c’est aussi vous, madame la ministre, qui osez ressortir des vieux concepts pour opposer la France des curés à celle des instituteurs au nom de valeurs ...
C’est ainsi près de la moitié des établissements scolaires, primaires et secondaires de ma circonscription que vous avez blessés.Nous ne sommes plus en 1984, madame la ministre, mais nous sommes toujours prêts à marcher sur la Bastille pour défendre l’éducation nationale dans toutes ses composantes !
Ainsi quand dans le Nord une différence de traitement frappe le privé dans les moyens dédiés aux classes bilangues, suite à votre réforme du collège.Gauche morale ou gauche électorale, il vous reste moins d’un an pour répondre aux vraies questions posées par notre système éducatif, qui ne va pas mieux. Puissiez-vous apporter des vraies réponses là où, trop souvent, vous en appelez au bilan de vos prédécesseurs ! Pourtant vous n’êtes pas au Gouvernement pour faire oeuvre d’historienne impartiale mais bien plutôt pour agir !Quid du bilan des nouveaux rythmes scolaires ? Quid des actions que vous allez mener pour lever les angoisses qui étreignent la ...
Merci, monsieur le professeur, pour cet exposé extrêmement intéressant et complet qui nous a permis de mieux appréhender le sujet. Je constate que vous employez le mot « maladie » alors que la présidente de la HAS a utilisé le terme de « syndrome » en prenant beaucoup de précautions et en précisant qu'il fallait en rester à cette dénomination puisqu'il ne s'agit pas d'une maladie. Quant à moi, pour connaître certaines personnes qui en sont atteintes, j'aurais tendance à parler de maladie.Je voudrais revenir sur la recherche dont on nous dit qu'elle est peu orientée sur cette maladie faute de substratum solide et d'objectifs. Or d'autres pays ont commencé ...
Madame la secrétaire d’État chargée de la formation professionnelle et de l’apprentissage, ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur, absent ce matin pour des raisons que nous comprenons tous. Elle porte sur les conditions de sécurité de l’Euro 2016 s’agissant des agents privés de sécurité. On en compte environ 12 000 qui sont répartis sur tous les sites, notamment les « fans zones », dont 20 % d’agents SSIAP – service de sécurité incendie et d’assistance à personnes.Je souhaite vous interroger sur les conditions de validation des certificats professionnels et d’aptitude de ces personnes, sachant qu’il y a plusieurs ...
Le nombre ne fait pas la maladie, mais que les troubles dont il a été question frappent un grand nombre de nos concitoyens donne à penser. Existe-t-il dans l'histoire médicale d'autres affections dont la multiplicité de symptômes a retardé à ce point la reconnaissance ?
À l'époque, des études avaient-elles été menées sur la spasmophilie, et avec quelles conclusions ? Il serait bon de savoir si la fibromyalgie est la nouvelle pathologie à la mode, qui s'estompera comme a disparu la spasmophilie.
Tout cela est décidément compliqué et je vous sais gré de la clarté de vos explications. Votre regard diffère de celui de vos confrères, qui ont du mal à parler de maladie quand il est question de fibromyalgie. Il y a indéniablement un problème de connaissance et de reconnaissance de ces troubles, et les patients attendent que leur mal soit nommé. Notre invité précédent a évoqué le transfert qui se serait produit de la spasmophilie vers la fibromyalgie, qui serait en quelque sorte la nouvelle maladie à la mode, tout en soulignant qu'elle a été décrite au XIXe siècle déjà, et que les patients existent bel et bien et souffrent. Quelle prise en charge de ...
Tout ce qui peut aller dans le sens d'une valorisation de l'enseignement professionnel mérite d'être salué. J'ai travaillé au plan de développement économique de la métropole de Lille, où l'apprentissage joue un rôle extrêmement important. J'ai été très étonné de voir que des établissements superbes restaient quasiment vides : à Tourcoing, l'un comptait 45 % de places vacantes, l'autre, le Centre européen de formation aux métiers de l'alimentation, en comptait 37 %.Je suis favorable à une passerelle entre l'apprentissage et les lycées professionnels. Entre eux subsistent trop de barrières qui empêchent le dialogue. Madame la ministre, vous avez signé ...
Cet acte fort, nous le devons à la population courageuse du Calaisis, à Natacha Bouchard, la maire de Calais, aux acteurs économiques à bout de souffle…
… et aux migrants eux-mêmes, dont certains se trouvent dans des situations intenables, comme ces mineurs isolés.
Depuis le 24 juin, la frontière britannique ne peut implicitement être à Calais ! Êtes-vous prêt, monsieur le Premier ministre, à dénoncer ces accords qui ont vécu, et à resituer nos amis britanniques – le Royaume-Uni, comme vous l’avez indiqué, est désormais un pays tiers – dans la perspective du choix qu’ils ont fait démocratiquement et dont ils doivent aujourd’hui assumer pleinement les conséquences ?
J'ai été enseignant il y a vingt-cinq ans dans un collège public à Roubaix, et la situation était déjà telle qu'aujourd'hui : tous les ingrédients de la poudrière étaient présents. J'ai encore en mémoire les billets médisants traînant sur le sol de la classe ainsi que la réponse des garçons sollicités pour les ramasser : « Les femmes sont là pour ça », ce à quoi je répondais que les femmes, ce pouvait être leur mère ou leur soeur et qu'ils étaient eux-mêmes de jeunes pères potentiels.Tous les plans que nous pourrons échafauder de façon intellectuelle et très combative ne remplaceront jamais le dialogue que chacun peut avoir avec les élèves en ...
Monsieur le Premier ministre, la Grande-Bretagne a décidé de quitter l’Europe. La question migratoire n’explique pas tout de ce choix mais elle a sans doute fortement influencé l’opinion britannique. Pour notre région Hauts-de-France, cette question trouve ici un nouveau rebondissement, puisque c’est sur son sol que se situe la frontière britannique ! Cas rare et singulier dans toute l’histoire géopolitique que celui d’une frontière d’un pays déplacée chez le voisin, non pas de manière autoritaire mais négociée. Avec ce déplacement de Douvres à Calais, la France est devenue de facto le bras policier de la politique migratoire britannique.Depuis ...
Parmi les causes de ce syndrome, peut-on écarter tout lien avec les adjuvants présents dans les vaccins ? J'ai rencontré cette semaine, dans ma permanence, une femme qui me disait qu'elle avait été vaccinée au cours de sa grossesse et que c'est à ce moment-là qu'étaient apparus des symptômes qui ont conduit à diagnostiquer une fibromyalgie.Pourquoi certaines prises en charge, comme les thérapies par le froid ou les caissons hyperbare, sont-elles très peu étudiées et très peu reconnues en France, contrairement à ce qui se passe aux États-Unis ? Pourquoi certaines recherches n'ont-elles pas été poursuivies, comme celles du professeur Patrick Cherin et du ...
A-t-on, dans l'histoire médicale et dans la littérature, l'exemple d'un médicament capable de traiter un syndrome très complexe, fait de pathologies variées ? Pourra-t-on un jour trouver « le » médicament et « le » remède pour traiter celui-ci ?
Je crains que le médicament ne soit aujourd'hui fortement recommandé pour traiter ce type de syndrome. Sur ma page Facebook, quelqu'un écrit : « Je suis dedans depuis six ans : cortisone et morphine, il y a pire, mais c'est dur quand même ». Nombreux sont ceux qui sont traités ainsi en France. Si, comme vous le dites, il est nécessaire de graduer la prise médicamenteuse, n'est-il pas urgent de faire passer un message de précaution mettant en garde contre la délivrance de médicaments ?
Cet amendement ne sera opérationnel que si nous pouvons dialoguer avec les organisations patronales pour faciliter l’entrée en réserve. En effet beaucoup de chefs d’entreprise m’ont dit que ce dispositif est aujourd’hui peu opérationnel, surtout pour les très petites entreprises.Par ailleurs, alors qu’un militaire en service actif bénéficie de quelques jours de récupération à l’issue de ses missions, ce n’est pas le cas du réserviste, qui reprend immédiatement le travail. On me signale enfin beaucoup de problèmes d’équipement. Les choses ne sont donc pas simples et le Gouvernement doit savoir qu’il est important aujourd’hui de discuter avec ...
Je n’ai pas aujourd’hui la solution mais il faut creuser cette piste si on veut que le dispositif soit opérationnel.
Ma question, à laquelle j’associe mon collègue Bernard Gérard, s’adresse à M. le Premier ministre.Dans la nuit de samedi à dimanche, le personnel urgentiste du centre hospitalier de Tourcoing a été agressé par une quinzaine d’individus de la même famille accompagnant leur père victime d’un malaise. Les personnels, comme les patients, décrivent une scène d’une brutale sauvagerie. Avec mes collègues maires Gérald Darmanin et Marie Tonnerre, nous sommes allés à leur rencontre hier pour signifier notre solidarité. Nous avons vu des personnels debout ! Tous ont repris leur poste le lendemain malgré les blessures et les traumatismes. Hommage leur soit ...
Vincent Ledoux, rapporteur pour avis sur les crédits de la recherche
Vincent Ledoux Madame Hobert, le diabète devrait être consacré « grande cause nationale ». Cette maladie profiterait ainsi d'un éclairage susceptible d'inciter davantage de patients à entrer dans des cohortes d'études et d'observation cliniques. Un financement sur le long terme inciterait également les personnes à y venir naturellement. Aujourd'hui, par exemple, l'absence d'un financement total du plan Alzheimer risque de dissuader les patients suivis d'entrer dans une démarche de long terme. C'est faire preuve de respect envers ces personnes que de mettre en place un tel financement ; on les assure ainsi d'une reconnaissance en « valorisant » leur maladie.Le médecin ...
Vincent Ledoux, rapporteur pour avis sur les crédits de la recherche
Vincent Ledoux Puisque nous examinerons les crédits en commission élargie, je mettrai l'accent sur le portage politique de deux sujets éminemment importants.Alors que le Président Obama reçoit son conseiller à la recherche tous les vendredis, que la Chancelière Angela Merkel préside le board de la stratégie High Tech, qui définit la politique allemande de recherche et développement, et que le Premier ministre du Japon a l'obligation – inscrite dans la Constitution – de présider la réunion mensuelle du Conseil de la recherche, on ne peut pas dire que la recherche française bénéficie du même portage politique. Cette situation est particulièrement notable dans ...
Vincent Ledoux, rapporteur pour avis sur les crédits de la recherche
Vincent Ledoux Aujourd'hui, 80 % des citoyens ne croient plus à la parole politique. J'ai démarré ma démarche en 2012, malgré la réprobation de mes assistants qui me traitaient de fou. Comme adjoint à la démocratie et à la cohésion sociale à Montpellier, j'avais proposé de faire installer des tentes en bas des immeubles pour aller à la rencontre des gens. Ces maisons pour tous, avec des cahiers de doléances, ont été un formidable succès. J'ose le dire, souvent, les élus ont peur de la foule ; c'est notre faiblesse.Le présent rapport ne porte pas tant sur le monde associatif que sur la question de savoir si la cohésion sociale doit être le ciment de la société de ...
Dans le même sens que mes deux collègues, je souhaite aider les entreprises qui ont des difficultés à mettre en oeuvre le versement santé avant la date-butoir du 31 décembre 2016. Il s’agit de pérenniser ce dispositif qui est plutôt bien vu par les entreprises : il est indispensable de le maintenir au delà de cette date.
Vincent Ledoux Le dernier budget de la recherche de cette législature offre, comme Janus, un double visage. On aimerait pouvoir n'en retenir que la face riante ; seulement, comme le montre le Prince Sou-Chong quand il chante tristement le fameux air Toujours sourire, c'est à la retenue qu'invite ce budget que je commenterai sans vous infliger une interprétation hasardeuse de l'opérette Le Pays du sourire. À première vue, le budget consacré à la recherche paraît être en hausse : les crédits de la mission « Recherche et enseignement supérieur » croissent de 3,1 % et, en son sein, les crédits de la recherche augmentent de 3,2 % en autorisations d'engagement et de 2,1 % en ...
Vincent Ledoux Monsieur le secrétaire d'État, je souhaiterais revenir sur le plan de lutte contre la maladie d'Alzheimer, car je suis tout de même un peu inquiet de l'insuffisance des moyens qui y sont consacrés. N'oublions pas que, toutes les trois secondes, dans le monde, une nouvelle personne est atteinte de cette maladie terrifiante. En 2015, alors que l'on admettait un besoin de financement de 200 millions d'euros pour soutenir le centre national de recueil et d'analyse de l'imagerie cérébrale et le programme « Memento », ces structures n'ont bénéficié que de 0,8 million. Nous sommes donc vraiment très loin du compte, et je ne suis pas le seul à le dire puisque les ...
Vous mentionnez dans votre rapport que le salaire des enseignants en France est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE, mais vous oubliez que le nombre d'heures travaillées est de deux à quatre heures de moins chez les enseignants du primaire et de deux à six heures de moins pour les autres.À la page 19 de votre projet de rapport, vous indiquez que le pourcentage d'enseignants demandant à être mutés en éducation prioritaire est passé de 6 à 12 %. Mais je crains qu'il y ait là un effet d'optique. En effet, pour être muté encore faut-il qu'il y ait un poste vacant.Vous indiquez également qu'il y a un net redressement du taux d'encadrement des élèves dans ...
Nous sommes aux urgences de Tourcoing, dans la nuit du 15 au 16 octobre, quand des médecins et des infirmiers sont brutalement agressés par une famille de quinze personnes. Menaces et insultes se poursuivront jusque dans le tribunal, où les agresseurs paraissent en comparution immédiate. Ils obtiennent le renvoi de leur affaire. Merci, madame Taubira !
Ce 7 novembre, stupéfaction : le tribunal estime que cette affaire ne peut être jugée en l’état et demande un complément d’enquête. Le format de la comparution immédiate n’était-il pourtant pas suffisant pour établir la matérialité de faits avérés, comme l’a estimé le parquet ?Qu’apprendrons-nous d’autre des victimes que la peur au ventre qui les taraude depuis cette nuit sauvage ? Aujourd’hui, la parole de médecins vaut-elle moins que celle de voyous bien connus ? Le soignant ne devrait-il pas, au contraire, bénéficier d’une présomption quand on vient l’agresser au coeur même de son sanctuaire professionnel ? Qu’apprendrons-nous de ...
…et surtout respecter la promesse de Mme Touraine, qui réclamait ici même des sanctions exemplaires.
Monsieur le garde des sceaux, on apprend aux étudiants en droit que Thémis, la célèbre déesse grecque aux yeux bandés, symbolise l’impartialité de la justice. Je crains que ce récit ne doive être actualisé, car Mme Taubira en a fait une déesse aveuglée par excès de laxisme et de précaution.
Madame la ministre des affaires sociales et de la santé, le gouvernement auquel vous appartenez est malheureusement en train de réaliser cette triste prophétie de Mauriac : « C’est merveilleux, la vieillesse. Dommage que ça finisse si mal ».Savez-vous que les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes – EHPAD – de notre vieux pays connaissent d’immenses difficultés ? Je suis, pour ma part, admiratif de leurs personnels, qui accueillent nos aînés, prennent soin d’eux et les accompagnent,
malgré des conditions de travail toujours plus difficiles et, surtout, un manque pathétique de moyens.Ainsi à Tourcoing, la résidence des Flandres a augmenté sa capacité d’hébergement de 30 % sans que les ressources de fonctionnement soient au rendez-vous. Malgré les incessantes relances de l’adjointe au maire auprès du directeur de l’Agence régionale de santé – ARS – il manque encore à cet établissement 400 000 euros.Comment diriger des établissements avec si peu de visibilité et dans un contexte d’alourdissement de la dépendance, comme à Bousbecque ou à Roncq ? Tourcoing n’est en outre que l’arbre qui cache la forêt d’une misère ...
qui nous parlent du désastreux bilan des trente-cinq heures à l’hôpital et peuvent en parler mieux que quiconque.Madame la ministre, au lieu de vous ériger en chevalier blanc de cette fonction publique hospitalière que vous avez conduite dans une terrible situation, qu’allez-vous faire pour répondre aux attentes très fortes de ces personnels soignants, qui assurent la continuité du service public ?Louis Barthou disait que la vieillesse peut devenir une parure sans être une abdication. N’abdiquez pas, madame la ministre, mais parez nos EHPAD des moyens nécessaires !
Madame la présidente, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, l’essayiste Amos Oz affirme : « La souffrance est une île de certitude dans un océan d’incertitude. » Cette proposition, me semble-t-il, situe bien le débat qui nous retient aujourd’hui car elle décrit avec des mots justes ce que ressentent et portent en eux nos compatriotes atteints de fibromyalgie : la certitude des souffrances endurées, avec leurs lots d’invalidités et de handicaps ; l’île, ce sentiment cruel d’être isolé ; l’incertitude, celle de la science, de l’administration, du soignant, des proches et du lendemain dont on ne sait que trop bien de quoi il sera ...
Ma question s’adresse à M. le ministre de la justice, garde des sceaux. Elle porte sur la coopération de Facebook avec les autorités françaises dans le cadre des procédures judiciaires.En effet, confronté à la situation d’un concitoyen insulté, calomnié et menacé pour sa vie et celle de sa famille, sur les réseaux sociaux via un compte Facebook dont l’identification était indispensable pour la bonne marche de l’enquête, j’ai pu observer combien la procédure était anormalement lente et complexe. Ce cas particulier présentait par ailleurs des menaces de nature terroriste contenues dans des messages éphémères, donc une situation singulièrement ...
Monsieur le secrétaire d’État, je vous remercie de la qualité de votre réponse. Elle montre en premier lieu que le Gouvernement s’est pleinement saisi de cette question, qui est extrêmement importante au regard du volume des flux d’information brassés comme de l’immédiateté des atteintes potentielles aux droits de nos concitoyens et, naturellement, de l’angoisse extrêmement forte qui les saisit dans de telles situations.En second lieu, on voit qu’il reste beaucoup de travail à accomplir pour faire évoluer la qualité des rapports que nous pouvons entretenir dans le cadre des réquisitions internationales portant sur ces sujets qui devront évoluer dans ...
Monsieur le Premier ministre, lors du sommet Afrique-France, le Président de la République a déclaré avoir pour l’Afrique des « sentiments intenses ». Au cours de son quinquennat, il aura d’ailleurs visité ce continent trente-deux fois. Mais quelle fut la politique africaine de M. Hollande ? Elle fut avant tout sécuritaire, ce que l’on ne saurait lui reprocher : l’attentat-suicide de Gao nous en rappelle la nécessité, et nous pouvons adresser, ici, un message d’amitié au peuple malien.On ne saurait reprocher cette politique à M. Hollande, donc, si toutefois la courbe de l’aide publique au développement n’avait connu le même sort que celle du ...
Je voudrais revenir sur les conclusions d'Yves Durand concernant l'approche territoriale de l'action publique, le rôle de la collectivité et la place de l'État, les partenariats à consolider et la culture d'évaluation. Je voudrais dire tout d'abord que l'État et la fonction publique peinent à évaluer et à s'évaluer.En ce qui concerne le rôle de la collectivité et le financement de l'État, il s'agit bien d'un contrat de confiance, mais encore faut-il que ce contrat s'inscrive dans le temps et assure la pérennisation des financements.Je prends l'exemple de la ville de Tourcoing qui s'est beaucoup investie. Tourcoing, c'est 40 % de jeunes de moins de vingt-cinq ...