La politique méditerranéenne est très importante pour l'influence de la France en Europe et dans le monde. Ce sujet n'a pas été abordé pendant la campagne présidentielle, ni depuis lors, du fait des divers sommets qui ont retenu le Gouvernement et le chef de l'État. Il est cependant urgent de faire un geste en direction des pays qui ont connu le printemps arabe, et des jeunes révolutionnaires – notamment des femmes – qui portent des valeurs qui, malgré l'islam, ressemblent à nos valeurs démocratiques.L'Europe du Sud, quant à elle – la Grèce, l'Italie, l'Espagne et le Portugal, voire le Sud de la France –, est montrée du doigt comme le ...
Pourquoi pas la Lituanie tant que vous y êtes !
Michel Vauzelle, vice-président
Michel Vauzelle N'a-t-on pas une capacité d'action plus forte à l'égard de violations de droits de l'Homme plus faibles, éparses et n'étant pas le fait d'États importants ? N'y a-t-il pas une inégalité de traitement, voire une injustice, entre la façon dont on poursuit le combat pour ces droits face à des États très puissants comme la Chine, la Russie ou Israël, et celle utilisée par exemple à l'égard du peuple kurde qui touche quatre pays différents ? Ainsi, mène-t-on le même combat contre la peine de mort aux États-Unis et dans d'autres pays où il est plus facile de rappeler le droit de l'homme à la vie ?
Michel Vauzelle, vice-président
Michel Vauzelle Merci, monsieur l'ambassadeur. Nous avons à la fois gratitude et respect pour votre travail et votre engagement.Souvent, on nous fait à l'étranger une réputation de donneur de leçons, mais on sait bien que la France ne restera une grande puissance morale que par le type d'actions que vous menez.
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle Monsieur le ministre, je n'ai pas la même culture que vous, et faute de citation à vous proposer, je limiterai mon propos aux travaux de la commission des affaires étrangères.Le projet de loi qui nous est aujourd'hui soumis était attendu puisque la fin de notre présence militaire en terre afghane se profile. Il organise les coopérations entre la France et l'Afghanistan dans des domaines essentiels au développement futur de l'État et du peuple afghan. Après onze ans d'une présence très exceptionnelle en Afghanistan, le temps est maintenant venu pour la France de redéfinir notre relation avec ce pays.La récente décision prise par le Président de la République ...
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle La décision du Président de la République a été expliquée à nos alliés qui l'ont parfaitement comprise. Elle a été approuvée par le gouvernement afghan. Le retrait, dans ces conditions, de nos forces combattantes a commencé.
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle Ce retrait – pour illustrer l'éthique qui est celle de la République – ne signifie naturellement pas un abandon du peuple afghan. L'Afghanistan a besoin d'aide. Nous connaissons tous sa fragilité : l'espérance de vie des Afghans est aujourd'hui de quarante-quatre ans à peine ; la violence et la corruption y sont partout présentes ; un grand nombre de droits fondamentaux y sont quotidiennement bafoués.La France ne doit pas pour autant ne pas être fière des résultats de sa présence depuis onze ans en Afghanistan.
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle Des progrès ont été accomplis. Le pays est désormais doté d'une constitution. Une armée et des forces de l'ordre de plusieurs dizaines de milliers d'hommes ont été mises en place. Certes, leur État est loin d'être parfait, mais n'oublions pas que nous sommes partis de zéro en la matière.L'enseignement a, lui aussi, progressé, notamment celui des jeunes filles – il était inexistant sous les talibans. Pour ce qui est de la santé, 90 % des enfants sont aujourd'hui vaccinés contre la poliomyélite, contre à peine un quart avant l'intervention de la coalition. Aujourd'hui, 85 % de la population a accès à un dispensaire médical, ce qui est fondamental ...
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle Le troisième secteur couvert par le traité franco-afghan est l'agriculture. Jusqu'à présent, ce secteur a été le principal bénéficiaire de l'aide bilatérale apportée par la France, qui est elle-même une nation de grand savoir en matière agricole.Afin de poursuivre cette coopération, il est notamment envisagé d'aider l'Afghanistan à créer un réseau de lycées techniques agricoles et de mettre en place un plan d'aide à la création de coopératives agricoles.La santé est le quatrième domaine couvert par le traité d'amitié. Les objectifs sont ambitieux. Ils visent à aider l'Afghanistan à sortir de la situation sanitaire médiévale dont souffre son ...
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle En matière de culture et d'archéologie, le traité souligne la nécessité de faciliter les activités de l'Institut français d'Afghanistan – qui joue un grand rôle pour le prestige de notre pays, non seulement en Afghanistan, mais dans le monde – et de la Délégation archéologique française en Afghanistan, fondée, elle aussi, en 1922 par le biais d'emphytéoses d'une durée de quatre-vingt-dix-neuf ans.L'administration et l'État de droit forment le septième secteur de coopération cité par le traité. Les coopérations menées jusqu'à ce jour par la France seront maintenues. C'est notamment le cas s'agissant du parlement afghan. Depuis 2004, ce ...
Michel Vauzelle, rapporteur de la commission des affaires étrangères
Michel Vauzelle Enfin, on peut se poser la question cruciale de savoir si l'Afghanistan parviendra à surmonter le départ de la coalition en 2014. Peut-on espérer que l'Afghanistan réussira à progresser vers une relative normalité et à s'éloigner du modèle du narco-État vers lequel il a tant dérivé ?La réponse à ces questions dépend beaucoup de l'Afghanistan, mais aussi de son voisin le Pakistan, qui ne doit plus être un manipulateur, mais désormais saisir la chance historique de devenir un facilitateur et de contribuer à la stabilisation et à la pacification de la région dans son propre intérêt.En dépit de ces doutes sur l'avenir, la commission des affaires ...
La France apporte son aide aux réfugiés syriens en Jordanie ; est-ce le seul pays de la région dans lequel il lui est consenti de le faire ? D'autre part, pourra-t-on éviter que les troubles qui secouent, au Liban, la région de Tripoli ne s'étendent à l'ensemble du pays ?
Les résultats obtenus par la politique américaine dans le dossier israélo-palestinien inciteront-ils à poursuivre une action jusqu'à présent totalement alignée sur celle d'Israël ? En Iran, depuis le temps qu'on renforce les sanctions, je me demande ce que l'on attend pour prendre l'ultime sanction. Après le départ des Américains, l'avenir de l'Afghanistan sera-t-il vraiment rayonnant ? Bref, on comprend que les États-Unis se retournent vers l'Asie, où il y a mieux à faire que dans une région où leur réussite n'est pas évidente.Doit-on vraiment se sentir rassuré par la perspective que les Américains conserveront une politique aimable à l'égard de ...
On frémit à imaginer l'état dans lequel serait aujourd'hui Bamako si la France n'était pas intervenue vendredi, ainsi que les conséquences qui en auraient résulté pour la sécurité de la région et même de l'Europe.Nous sommes donc heureux de disposer d'une armée en bon état de préparation et de positionnement. Nous sommes également heureux d'avoir gardé une part de souveraineté nous permettant d'agir lorsque personne ne semblait pressé de le faire dans cette région du monde.Mais nous nous inquiétons aussi de la solitude de nos troupes sur le terrain, en dépit des bons sentiments exprimés par les Nations unies, l'Europe ou d'autres organisations. S'il ...
En tant que président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, je me réjouis de la présence de Russes de bonne compagnie dans ma région. L'attitude parfois rude que l'on a vis-à-vis de la Russie ne renforce-t-elle pas une réaction de fierté blessée nourrissant le nationalisme, qui fait l'affaire du pouvoir de Poutine ? Ne portons-nous pas, dès lors, une part de responsabilité dans son maintien au pouvoir ?
Un système politique a disparu en Libye à la faveur de ce que l'on pourrait appeler un « printemps » ou une révolution, mais rien n'est venu le remplacer. On n'a pas encore assisté à la reconstitution d'un Etat, et encore moins à la naissance d'un Etat de droit.Par ailleurs, alors que la France a consenti un effort particulier pour la Libye au plan miliaire, vous semblez indiquer que les perspectives restent assez limitées pour notre pays, comme pour l'Europe, malgré la présence de quelques entreprises.
Et Arles, alors ?
Michel Vauzelle Je vous remercie. La parole est maintenant aux orateurs inscrits, fort nombreux.
Michel Vauzelle Monsieur le ministre, je vous remercie. Nous vous recevrons à nouveau, je l'espère, mercredi prochain.
Michel Vauzelle Monsieur le ministre, nous sommes heureux de vous accueillir pour cette audition consacrée à la Syrie. Je vous prie d'excuser l'absence de notre présidente, actuellement en Chine avec nos collègues Patrice Martin Lalande, Michel Destot, Seybah Dagoma et Philippe Cochet, dans le cadre des travaux de la mission d'information de notre commission sur ce pays. Votre audition à ce sujet était prévue mercredi dernier ; cependant, le Président de la République ayant décidé de convoquer ce même jour l'Assemblée nationale en session extraordinaire pour traiter de la question, l'audition a été annulée et aussitôt reprogrammée. Nous entendrons le ministre de la ...
Je ne pense pas qu'exprimer son agacement, dire que nous ne devons pas nous sentir coupables, dire que la jeunesse algérienne n'est chez elle ni en Algérie ni en France soit une solution. Monsieur le président, monsieur le rapporteur, vous évoquiez une situation bloquée et parliez de « petits pas ». J'ai conscience de la sensibilité algérienne qui est très complexe, mais nous devons essayer d'avancer.En matière de politique de sécurité au Sahel, peut-on imaginer de pouvoir assister à des petits pas de coopération entre la sécurité algérienne et la France dans le Sahel, notamment dans l'enceinte du dialogue 5+5. Entre les Européens du sud et le Mali, le ...
Monsieur le ministre du redressement productif, depuis plusieurs mois, avec les salariés, les syndicats et de nombreux élus de Provence-Alpes-Côte d’Azur et de Rhône-Alpes, à vos côtés, nous nous sommes battus pour assurer le devenir du groupe chimique Kem One.Kem One, c’est le groupe Klesch, dont le siège social est à Genève, qui comporte plusieurs holdings financières immatriculées à Jersey, Malte et les Bermudes – toutes de bonnes adresses… Kem One emploie aujourd’hui environ 1 800 salariés en France, dont près de 700 salariés dans ma région, répartis sur les sites de Saint-Auban, Lavéra et Fos-sur-Mer.Or nous sommes aujourd’hui face à la ...
Chaque jour, dans les anciens empires russes et turcs en proie à un nationalisme rude, un événement singulier se manifeste de manière fâcheuse. En Turquie, après le rétablissement du port de la barbe et autres choses, l'idée court de reconvertir la basilique Sainte-Sophie en mosquée ; en Ukraine, se développe la situation dramatique que l'on vient d'évoquer ; en Syrie, la guerre prospère en dépit de la politique conduite par la France ; dans le Caucase, l'Arménie a dû se rapprocher de la Russie ; sans parler des relations entre les républiques turcophones et la Turquie. Cela fait beaucoup.Quelle politique serait susceptible d'améliorer la situation : une ...
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, mon propos sera extrêmement bref. C’est un témoignage de gratitude envers le Gouvernement que je veux apporter ici en ma double qualité de député et, puisque nous avons encore le malheur de supporter le cumul des mandats pendant quelque temps, de président de région. Mais je ne pensais pas parler après la révélation que vient de nous faire Paul Giacobbi de sa création in pectore par le pape François comme cardinal, et je voulais être le premier à le saluer en sa qualité d’Éminence. Il est vrai que le rouge vous va bien, cher Paul.Monsieur le président de la commission d’enquête, je ...
Et les droits des animaux ?
Ce n'est pas parce qu'un éléphant est gros qu'il a plus de droits qu'un chat !
La délégation, c'est nous !
Je partage ce souci de conservation des ressources halieutiques.
Je vous dirai d’emblée que je soutiens avec beaucoup de plaisir et de joie votre projet de loi qui me paraît excellent : il va dans le bon sens et nous souhaitions un tel texte depuis longtemps.Je profiterai de l’occasion qui m’est donnée pour vous parler des moyens, qu’une démocratie comme la nôtre devrait renforcer.Se pose d’abord le problème d’un certain manque de lisibilité de la politique étrangère du Gouvernement. Celle-ci est conduite par l’État, certes, mais sa lisibilité pâtit de ce que chaque ministère a sa propre politique étrangère. Je pense par exemple à ce que j’ai découvert en examinant le rôle joué, pour contrarier ce ...
Un exemple entre cent, sur le manque de possibilités d’action des parlementaires : le rapprochement souhaité par les présidents mexicain et français, pour réparer les dégâts causés dans nos relations par le président Sarkozy…
…ne peut être soutenu, hélas, par le Parlement français, parce que nous n’en avons pas les moyens. Nous restons donc cois, en une année où les présidents des deux pays se rendront visite réciproquement.Il y a aussi la diplomatie participative, écho de la démocratie participative. Merci, monsieur le ministre, de reconnaître et de soutenir l’action des collectivités territoriales, mais une coordination et une analyse de leurs moyens, qui sont bien faibles, me semblent s’imposer pour savoir si on ne peut pas faire beaucoup plus pour des coopérations plus fortes.Dans ces réunions entre élus locaux, on ne discute pas des problèmes qui fâchent – je pense ...
La Turquie, froissée par l'attitude de l'Union européenne, se tourne désormais vers d'autres horizons, ce qui peut être fâcheux pour l'équilibre en Europe et en Méditerranée. De son côté, la Russie s'est vue repoussée vers l'Est et vers le Nord. On peut comprendre que des régimes tels que ceux de M. Erdogan ou de M. Poutine conviennent à des peuples blessés. L'attitude des États-Unis et de l'Union européenne à l'égard de la Russie – le ministre des affaires étrangères allemand, M. Westerwelle, s'est permis de participer aux manifestations à Kiev – n'est-elle pas contraire à nos intérêts, alors même que le Chine monte en puissance ? On ...
Nous vous félicitons, monsieur le ministre, pour votre action en Ukraine. Le succès que vous avez obtenu avec vos collègues allemand et polonais est d'autant plus méritoire que l'unité de l'Ukraine ne va pas de soi. Le nom du pays viendrait d'un mot qui signifie « frontière ». La question est de savoir si celle-ci ne passe pas au coeur même de l'Ukraine, qui est tiraillée entre, d'un côté, la Russie – dont elle a été d'une certaine manière le berceau – et, de l'autre, l'espace allemand et polonais. L'activisme actuel de la diplomatie allemande en Ukraine rappelle l'intérêt constant de Berlin pour l'est de l'Europe au cours de son histoire. Le ...
Je constate que l'assistance s'est clairsemée brutalement. C' est sans doute dû à l'aspect surréaliste de la situation : nous parlons de la défense européenne tout en suivant avec beaucoup d'inquiétude les événements de Bangui, en Centrafrique ; nous écoutons M. Lellouche, qui a soutenu pendant dix ans un gouvernement qui n'a absolument rien fait pour faire avancer l'idée de défense européenne. Le chef des armées n'avait pas fait grand-chose non plus… Pardonnez-moi, monsieur le ministre, pour cette question qui n'en n'est pas une. Mais il y a quelque chose d'un peu étrange dans la séance de ce matin.
Michel Vauzelle Nous n'avons pas encore de date.
Le point important à retenir, c'est le clivage entre les peuples. L'Europe peut agir sur tel ou tel point, mais elle n'a pas de vision globale. La légitimité démocratique ne réside pas exclusivement dans le suffrage universel. Ce n'est pas parce que l'on élirait l'assemblée générale des Nations unies au suffrage universel qu'elle serait plus légitime.
Plutôt que de parler de δημος et de κρατος, je soulignerai la summa divisio entre la culture du centre et de l'est de l'Europe et celle des pays du « club Méditerranée », qui réunit Français du Sud, Italiens, Espagnols, Portugais et Grecs. Nous avons d'autres valeurs, une autre éthique… Nous n'avons pas forcément envie de parler tous anglais pour trouver du travail, de vivre dans une société en phase avec la mondialisation ultralibérale. Nous gardons pour référence le Conseil national de la résistance et sa sécurité sociale et son régime de retraite. Nous n'avons pas envie d'adopter la culture et ...
Nous sommes tenus en haleine depuis plus de soixante ans par la question de la création d'un Etat palestinien et de la paix avec Israël. Mais, au-delà de la présidence Obama, vous semble-t-il juste de considérer que, en dehors d'une petite attention tout le monde se satisfait de la situation actuelle ?
À l'époque de M. Gorbatchev, un immense espoir était né, que vous exprimiez très bien en tant que porte-parole, monsieur Gratchev : celui de voir la Russie, avec son immense culture, jouer son rôle de grande puissance européenne, nécessaire aux équilibres du monde que nous voulions construire.Or, nous avons abouti aujourd'hui à une situation épouvantable. En raison de l'attitude de l'OTAN, de l'influence des États-Unis dans une certaine mesure et peut-être aussi de l'Allemagne, la Russie a subi une humiliation, qu'un grand peuple ne peut pas supporter. Ce n'est d'ailleurs nullement dans l'intérêt de l'Europe, qui a besoin de la Russie pour son avenir dans le ...
Ma question s’adresse à monsieur le Premier ministre, car elle concerne l’avenir du port de Marseille, de Marseille, de son image et donc de l’influence de la France en Méditerranée. Un nouveau conseil de surveillance de la SNCM se tient en ce moment même à Marseille. Les actionnaires, dont la Caisse des dépôts, par Transdev et l’État, désigneront un nouveau président du directoire de la compagnie maritime. C’est une fois encore une étape majeure pour l’avenir de cet acteur de premier plan du pavillon français et du service public de continuité territoriale entre le continent et la Corse.J’ai reçu lundi à Marseille une importante délégation ...
La France souffre, à l'évidence, du manque de lisibilité de sa politique extérieure. Dans quelle mesure l'AFD en porte-t-elle une part de responsabilité ?Quel regard portez-vous sur la Méditerranée de projets qui a succédé à l'Union pour la Méditerranée ? Le projet de COM est discret sur ce sujet. Comment prenez-vous en compte la coopération décentralisée, très importante dans la zone méditerranéenne ?
Michel Vauzelle Monsieur le secrétaire d'État, nous sommes heureux de vous accueillir pour la première fois. Comme vous le savez, la commission des affaires étrangères s'intéresse beaucoup aux affaires européennes et tient à consacrer à ces questions une part substantielle de ses travaux.Je reviens d'une réunion de parlementaires méditerranéens organisée dans le cadre du Dialogue 5 + 5. Plusieurs participants s'y sont plaints du manque de lisibilité de la politique de l'Union européenne à l'égard du Sud. Ils ont en effet le sentiment qu'on les abandonne à leurs problèmes, notamment s'agissant des grands mouvements migratoires – vous venez d'ailleurs d'être ...
Michel Vauzelle Monsieur le ministre, vous avez répondu avec précision à chacun des orateurs, et je vous remercie. Nous souhaitons vous voir souvent ici, comme vous l'avez proposé, pour répondre à nos questions.
À ce propos, si risque de moitié d'État il y a, ne pèse-t-il pas plutôt sur la Palestine qui, au rythme où la colonisation se poursuit, ne pourra jamais se constituer, que sur Israël ?
Vous nous avez dit que le ministre a eu des conversations avec les principaux dirigeants de la région et avec le secrétaire d'Etat américain. L'Europe donne l'impression d'être absente, comme si nous attendions que les Etats-Unis fixent la ligne.
Regardez d’abord chez vous !
Michel Vauzelle Je vous prie d'abord d'excuser l'absence de Mme Guigou, qui ne peut être parmi nous ce matin.La commission des affaires étrangères, qui rend traditionnellement un avis sur les crédits relatifs au commerce extérieur, permet, quant à elle, d'élever le débat au niveau de la mondialisation et de ses enjeux.Ses crédits sont logés, cette année encore, au sein de la mission « Économie », alors que le secrétaire d'État compétent a été nommé auprès du ministre des affaires étrangères. Cela nous donnera le plaisir d'entendre Mme Seybah Dagoma, rapporteure pour avis de notre commission. Je me félicite que le ministère des affaires étrangères connaisse un ...
Michel Vauzelle Je déplore, moi aussi, l'absence de tout représentant du ministère des affaires étrangères, qui dispose pourtant d'un ministre et de plusieurs secrétaires d'État.
L'influence du Brésil au niveau mondial semble s'être affaiblie et l'image qu'ont les Français de ce pays s'être dégradée au profit du Mexique, de la Colombie ou du Chili : pouvez-vous nous le confirmer ?