C’est une plaisanterie ?
Et Staline, c’était mieux ?
Vous avez échoué !
Les associations de parents d’élèves, excédées, réclament ab imo pectore, du fond du coeur, une véritable réforme du dispositif de remplacement des professeurs absents. Quand proposerez-vous une solution sérieuse et efficace ?
…mais votre bilan n’est pas bon ! Pourquoi, mardi dernier, dans un ultime plan de lutte, nous a-t-on fait part de mesurettes censées enrayer ce phénomène ?Dans le secondaire, en cas d’absence de moins de quinze jours, vous souhaitez faire appel à la bonne volonté des enseignants pour faire cours à la place de leur collègue absent, moyennant le paiement d’heures supplémentaires. Cette possibilité, je vous le rappelle, existe depuis 2005, mais elle a vite été abandonnée…Monsieur le Premier ministre, on ne fait pas du neuf avec du vieux.
Vous fustigez sans cesse l’action de la précédente majorité…
Quel paradoxe ! Où sont donc passés les 60 000 postes promis en 2012 et les 5 000 autres dédiés aux remplacements ? Certainement pas sur le terrain ! La situation réelle m’obligerait-elle à servir de renfort ponctuel pour l’allemand ou le latin, que j’ai eu l’occasion d’enseigner naguère et que vous piétinez avec votre funeste réforme du collège ?
Au sein des établissements, le climat n’est pas meilleur, au point même de devoir recourir à des sites internet marchands pour recruter en catastrophe des hommes et des femmes mal préparés à enseigner.
Peut-être est-ce là ma chance d’avoir enfin une bonne réponse ! J’y associe mon collègue Frédéric Reiss et les nombreux parents en attente de remplaçants pour leurs enfants, et qui restent sur leur faim après la réponse en trompe-l’oeil de la semaine dernière.Dans ma circonscription, en ce moment même, des parents désemparés prennent le relais de l’institution, sur leurs propres deniers, en engageant des professeurs à domicile.
Ma question s’adresse à M. le Premier ministre, en l’absence de Mme la ministre de l’éducation nationale, partie en vacances de la Toussaint.
Quelle efficacité !
Monsieur le Premier ministre, votre texte sur le travail se voulait au départ « révolutionnaire » et ambitieux, permettant enfin aux entreprises de s’organiser plus simplement. Aujourd’hui, après moult chamboulements pour faire plaisir aux uns et aux autres, il n’est plus qu’un simple projet rétrograde, vidé de toute substance ! Démonstration : Sarreguemines, ma ville, compte des filiales de deux grands groupes allemands, Continental – moins de 2 000 salariés – et Smart – plus de 2 000 salariés. Toutes deux, confrontées à des objectifs de compétitivité, ont formulé le voeu de sauver ces milliers d’emplois en contrepartie d’efforts à réaliser ...
C’est ainsi qu’en supprimant les sections européennes et en posant de nouvelles conditions pour accéder à un semblant de classe bilangue, vous comptez révolutionner l’apprentissage de l’allemand.Tous les professionnels compétents sur cette question et non soumis au diktat général imposé sont pourtant unanimes : un collège qui possède en 2015 une classe bilangue et une section européenne offre aujourd’hui, de la sixième à la troisième, un total hebdomadaire de seize heures de cours d’allemand. Après la réforme, ce même établissement n’en proposera plus que sept heures et demie.Oui, madame la ministre, que vous le vouliez ou non, la réalité des ...
Madame la ministre de l’éducation nationale, j’associe à cette question mes collègues de tous bords qui, comme moi, sont attachés à l’apprentissage intense et précoce de l’allemand, en particulier Pierre-Yves Le Borgn’, président du groupe d’amitié France-Allemagne.Madame la ministre, votre réforme du collège aura pour conséquence de reléguer l’apprentissage de l’allemand « au rang de la culture de l’orchidée », selon l’expression justement choisie par l’ancienne ambassadrice d’Allemagne en France.
Il a le sens de l’humour !