Amendement N° 287C (Adopté)

Projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2012 à 2017

Déposé le 7 novembre 2012 par : M. Castaner.

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Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

Exposé sommaire :

Cet amendement propose de majorer la dotation au Fonds d'insertion professionnelle des jeunes (FIPJ) de 1,4 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, en augmentant de ce montant les crédits de l'action n°2 « Amélioration des dispositifs en faveur de l'emploi des personnes les plus éloignées du marché du travail » du programme n°102 « Accès et retour à l'emploi », sur laquelle émarge le FIPJ, et en minorant à due concurrence les crédits de l'action n° 3 : « Développement de l'emploi » du programme n° 103 : « Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi », plus précisément du dispositif « aide à l'embauche pour les très petites entreprises », doté de 38,5 millions d'euros en autorisations d'engagement et en crédits de paiement. Ce dispositif, mis en place pour six mois de janvier à juin 2012, est en extinction depuis le mois de juin. Or, le nombre estimatif d'aides (26 424), pour un coût moyen unitaire de 1 434 euros, semble surévalué. Il est donc proposé de réduire les crédits alloués à ce dispositif dont la mise en place répondait à une logique opportuniste.

Le Fonds d'insertion professionnelle des jeunes (FIPJ) finance des actions complémentaires à l'accompagnement personnalisé et renforcé des jeunes confrontés à des obstacles multiples qui peuvent être des freins à leur insertion professionnelle (accès au logement, au transport, charges parentales…).

Il finance des actions indirectes comme l'organisation de forums de l'emploi à destination des jeunes ou encore la levée des freins à la mobilité, mais également des aides directes (aide à l'achat de vêtement, à l'accès à un logement ou à des modalités de transport, garde d'enfants, etc…). S'agissant des aides indirectes, 15 millions d'euros sont prévus pour 2013, au même niveau que pour 2012.

En revanche, s'agissant des aides directes, elles seront dotées en 2013 de 3,6 millions d'euros, contre 5 millions d'euros en 2012.

Au regard de la priorité donnée par le Président de la République à la jeunesse, il serait dommageable de réduire les aides directes financées par le FIPJ.

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